CHAPITRE 1
Paulo se réveilla l’esprit léger, encore comblé par les plaisirs de la veille. Il prit une bonne douche et profita d’un petit déjeuner copieux avant de se rendre dans sa chambre d’ami.
Kate était toujours là. Epuisée, elle s’était effondrée et dormait à moitié pliée sur le support du petit bureau.
Paulo tapa violemment dans ces mains et réveilla la jeune femme qui, conformément aux ordres qu’elle avait reçu la veille, se remit immédiatement en position de levrette, les fesses bien tendues et ses parties intimes totalement exposées.
Paulo hésita une seconde à la prendre une nouvelle fois mais ils avaient encore fort à faire et la bagatelle pouvait attendre un peu.
« C’est bon, décréta-t-il. Tu peux te redresser ! »
Sans hésitation, la jeune femme obéit. Toujours nue, elle esquissa un geste pour cacher ses parties charnues mais Paulo fit un geste de dénégation du doigt.
« Que veux-tu donc cacher que je n’ai pas encore vu ? Ni même déjà possédé ? »
Elle écarta ses mains pour dévoiler sa petite poitrine et son intimité parfaitement imberbe. Paulo constata qu’elle obéissait désormais sans le moindre mouvement parasite. Le Beettle avait accentué son étreinte et sa volonté était en lambeaux.
Satisfait, il lui indiqua la salle de bain.
« Tu vas prendre une douche, ordonna-t-il. Tu en as bien besoin, tu pues la sueur et le sexe. Nettoie-toi bien et, quand tu auras fini, rejoins-moi dans le salon. »
La jeune femme s’exécuta sans un mot. Elle passa 10 bonnes minutes sous la douche en prenant bien soin de bien se nettoyer. Elle se sentait tellement sale et pas seulement physiquement. Son esprit été souillé par ce qu’il lui avait fait mais aussi par ce qu’elle faisait elle-même contre sa propre volonté.
Elle sortit de la salle de bain seulement vêtue d’une serviette de bain. Paulo ne lui avait toujours pas restitué ses vêtements et elle se demandait s’il ne le ferait jamais.
Le maître des lieux était assis à la grande table du salon et tenait le téléphone de la jeune anglaise entre les mains.
« Reste à poil ! Ordonna-t-il sans même la regarder. »
Immédiatement ses mains lâchèrent les bords de la serviette qui glissa le long de son corps pour finir sur le sol. La jeune femme demeura donc nue au beau milieu du salon.
« Ton cocu s’inquiète, expliqua-t-il en montrant l’écran du téléphone. »
Dans la folie qu’elle vivait, elle avait même oublié Marius qui l’attendait à Riviera. Elle n’avait aucune indication du jour ou de l’heure mais elle se doutait qu’elle avait manqué le rendez-vous qu’ils s’étaient fixé.
« Tu vas l’appeler, décida Paulo, et tu vas lui dire exactement ce que je vais te dicter. »
De nouveau, elle se soumit et appela Marius. En prenant un ton faussement agacé, elle lui expliqua qu’elle avait raté son train à cause d’une erreur d’horaire de la compagnie et qu’elle avait dû passer une nuit supplémentaire à Portelo.
Après de longues discussions durant une bonne partie de la journée d’hier ce qui expliquait qu’elle n’avait pas pu l’appeler plus tôt, la compagnie avait reconnu son erreur et lui avait accordé un billet gratuit sur le train du soir. Elle devait donc arriver le lendemain matin sans faute.
« Le mieux, fit-elle en utilisant un ton enjoué qui la terrorisa, c’est qu’ils m’ont surclassée et que je vais voyager en 1e classe avec une couchette personnelle. »
Elle n’arrivait pas à comprendre qu’elle pusse exécuter ces ordres avec autant de docilité alors qu’au fond d’elle, elle n’avait qu’une envie, hurler son malheur et le supplier de venir la sauver.
Elle termina son petit jeu de dupe et raccrocha sur un « je t’aime » chaleureux qui lui donnait l’envie de pleurer.
Paulo qui n’avait pas raté une miette de cette pathétique comédie lui prit son téléphone.
« Tu es vraiment comme toutes les femmes, lança-t-il. Une fieffée menteuse doublée d’une authentique salope. »
Elle se laissa insulter sans rien dire, attendant le prochain ordre comme la bonne petite esclave qu’elle était en train de devenir.
CHAPITRE 2
Assis à sa table, Paulo profitait de son repas. Il s’agissait de simples œufs brouillés avec un peu de jambon cuit. L’ancien ingénieur fit une grimace en avalant une bouchée de ce plat confectionné un peu maladroitement.
« Tu n’es vraiment pas douée pour la cuisine, fit-il à l’intention de Kate. Heureusement pour toi que tu es une bien meilleure baiseuse que cuisinière. »
Il se pencha alors pour regarder en dessous de la table où agenouillée entre ses jambes, la jeune anglaise était en train de lui faire une fellation tout aussi baveuse que celle qu’elle lui avait prodiguée la nuit précédente.
La jeune femme ne réagit pas à ces insultes nullement déguisées et continua son œuvre. Paulo sourit en constatant que son petit appareil semblait fonctionner à merveille. Il s’écarta alors de la table et indiqua à la jeune femme de se relever.
Toujours nue, elle s’exécuta et vint s’assoir à côté de lui. Il posa alors plusieurs enveloppes sur la table.
« Voilà ton billet de train. C’est un train de nuit et tu voyageras en première classe comme promis. Couchette personnelle et accès total aux wagons restaurations. Le grand luxe.
La seconde lettre est un petit mot doux de ma part. Interdiction de le lire tant que tu ne seras pas dans ton compartiment ! Tu suivras toutes les consignes écrites dans ce mot, à la lettre !»
La jeune femme considéra les deux enveloppes avec circonspection. Allait-il vraiment la laisser partir alors qu’elle pouvait parfaitement le dénoncer pour tout ce qu’il lui avait fait ? Oui, elle irait à la police dès qu’elle en aurait l’occasion et …
Elle repensa à sa discussion avec Marius et à tout ce qu’il l’avait contrainte à faire depuis qu’elle l’avait rencontré et réalisa à quel point il la contrôlait.
« Si jamais il m’ordonne de me taire toute ma vie, pensa-t-elle. Je le ferai. Et s’il m’ordonnait de me suicider ? »
Son cœur se serra à cette idée. Pourrait-il la conduire à une telle extrémité ? Serait-elle faible à ce point ? Elle était terrorisée à l’idée d’avoir la réponse à cette question.
Paulo semblait bien loin de toutes ces considérations. Il affichait une mine étrange, presque triste.
« Tu vas me manquer, fit-il sur un ton mélancolique. Je ne sais pas si je retrouverais un petit cul aussi bouillant que le tien. Et justement… »
Il s’approcha d’elle avec cet air malsain qu’elle avait déjà appris à redouter. Il la prit par les épaules et la fit se pencher en avant.
Comme un réflexe conditionné, elle posa les mains bien à plat sur la table et se cambra comme elle l’avait fait la veille quand il l’avait violée pour la première fois. Cependant, elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait.
Il glissa sa main entre ses fesses et enfonça lentement mais fermement un doigt au travers de son œillet anal.
« NON !!! Hurla-t-elle en comprenant qu’il comptait la sodomiser.
- Ta gueule connasse, grogna-t-il. Cambre-toi et écarte le cul ! »
Elle se tut, se pencha jusqu’à ce que sa poitrine se posât sur le bois de la table. Elle posa alors les mains sur ses fesses afin de les écarter et ouvrir l’accès à son anus.
Son tourmenteur continua à jouer avec son œillet anal, ajoutant un second doigt afin de tester son élasticité. Il trouva une résistance des plus plaisante. Elle était parfaitement vierge de cet orifice comme il l’avait supposé.
Il recula un peu, prit son pénis bien tendu en main et le guida vers sa cible offerte. Il posa son sexe contre le petit sphincter et pressa fermement. Le gland força lentement la résistance de l’orifice virginal et finit par s’y enfoncer.
La jeune femme serrait les dents de toutes ses forces alors que le membre de chair envahissait ses entrailles. Toujours soumise à l’ordre impérieux, elle résistait à la douleur et montrait une volonté de fer.
Les yeux emplis de larmes, elle se mordit les lèvres jusqu’au sang quand son violeur commença à lui pistonner l’anus avec la même vigueur qu’il avait mis la veille pour lui ravager le vagin.
Il la sodomisa ainsi profondément et violement alors que, soumise à l’autorité du Beettle, elle restait silencieuse.
Puis elle sentit l’écoulement d’un liquide chaud dans ses entrailles et sut qu’il venait de jouir. Alors qu’il se retirait, elle s’effondra sur la table, en nage et l’anus en sang.
Totalement insensible à la souffrance qu’il venait de lui infliger, Paulo partit s’assoir dans l’un des fauteuils. Il attendit quelques minutes, laissant à Kate le temps de reprendre son souffle.
« Tu vas prendre une nouvelle douche, dit-il finalement. Dans ta chambre, tu trouveras tes affaires. Tu t’habilleras, récupèreras ta valise et tu partiras prendre ton train ! »
Ainsi, il venait de décréter qu’il était temps pour elle de partir.
CHAPITRE 3
Paulo sortit sur la terrasse. Depuis sa position en hauteur, il pouvait parfaitement voir Kate qui descendait le long de la grande rue puis tournait sur la droite en direction de l’arrêt du bus qui la conduirait vers la gare ferroviaire.
Il eut une petite pensée triste en se disant qu’il avait dû la laisser partir mais il n’avait pas le choix. Elle avait un petit ami, des amis et une famille en Angleterre. Autant de personnes qui ne manqueraient pas de se poser des questions et d’exiger des réponses si jamais elle disparaissait sans explication.
Il n’en avait cependant pas fini avec Kate Taylor, il allait seulement prendre le temps. De plus, il devait encore se servir de sa cobaye pour tester de nombreuses suppositions et son petit voyage en train allait servir à cela.
Kate disparaissait de sa vue quand, fantastique coïncidence, son téléphone sonna. Il décrocha.
« Allo ? Bonjour Victoire. Oui, je vous attends ce soir. J’espère que vous avez fait un bon voyage. »
Ses nouvelles invitées étaient déjà en route et la soirée s’annonçait au moins aussi jouissive que la précédente.
CHAPITRE 4
Kate arriva à la gare ferroviaire presque deux heures avant l’horaire de départ de son train. Elle se dirigea dans l’immense hall à la recherche de son quai.
Elle était épuisée autant physiquement que mentalement. Son fondement lui faisait souffrir un calvaire et l’obligeait à une démarche arquée qui la remplissait de honte. Elle avait l’impression que toutes les personnes qui la croisaient la dévisageaient, devinant les insanités auxquelles elle s’était livrée.
Elle trouva le quai puis le wagon qui lui était dévolu. Le compartiment était incroyable. On était loin d’une simple couchette. Il s’agissait ni plus ni moins d’une grande chambre avec un lit double immense.
La jeune femme estima qu’elle devait être aussi grande que son petit studio londonien. Il y avait aussi une très belle salle de bain avec douche et baignoire.
Elle n’osa même pas imaginer le prix d’un tel luxe mais ne s’inquiétait pas pour les finances de cette pourriture de Paulo.
Elle posa sa valise dans un coin et prit la lettre. Sans hésiter, elle l’ouvrit et commença à lire.
« Si tu lis cette lettre, c’est que tu es bien arrivée au train. Dans ce cas, je veux que tu m’envoies un petit SMS bien salace. »
Elle posa la lettre, prit son téléphone et rédigea un mot dont l’obscénité la fit rougir de honte. Une fois son message envoyé, elle reprit le mot.
« Continuons ! Dans ta valise, j’ai rajouté quelques vêtements supplémentaires dont une tenue de soirée chic. Ce soir, tu la mettras, tu te maquilleras et tu te rendras dans le compartiment bar. Rends-toi la plus visible aux regards, tu dois attirer les hommes car ce soir tu vas connaître ta première nuit de prostituée. »
Le cœur de la jeune femme se serra en lisant ces mots. Il voulait qu’elle se vende à des inconnus. Quel plaisir pouvait-il tirer qu’elle s’humiliât ainsi alors qu’il n’était même pas présent pour en profiter ?
Les méandres de cet esprit sadique échappaient totalement à son entendement. Elle se jura de ne pas céder, elle était loin de lui et ne pouvait pas se laisser manipuler.
Pourtant, en dépit de cette décision si motivée, elle ne pouvait lâcher cette lettre et continuait à la lire comme elle en avait reçu l’ordre.
« La première mais pas la dernière ma belle, je peux te le promettre mais ça c’est une autre histoire. Ce soir, tu vas donc te vendre. Ce train traverse toute l’île et accueille donc autant de touristes fortunés en recherche d’aventure que d’homme d’affaire en manque d’affection. Compte tenu de sa beauté, tu devrais attirer nombre d’entre eux. J’ai fixé une grille de tarif sur l’annexe, mémorise-les bien. »
Elle prit la petite feuille bristol collée à la lettre et détailla la liste. Il avait imaginé des dizaines de cas de figures. Toutes les pratiques sexuelles étaient précisées avec des tarifs autant en pesetas, la monnaie locale, qu’en dollars. Il envisageait même les femmes, les couples ou les groupes d’hommes. Dans cette liste immonde, il imaginait même qu’elle pusse se laisser prendre par deux hommes en même temps.
Les yeux emplis de larmes à l’idée de ce qui l’attendait, elle reprit sa lecture.
« Tu vas donc te prostituer durant toute la nuit. Sois efficace et plaisante. Pas plus d’une heure par client et n’oublie pas de prendre une douche après chacun, il faut que tu sois irréprochable pour une cliente très sélect. Tu vas trouver une autre enveloppe déjà adressée et timbrée. Dedans, tu y glisseras l’argent que tu auras gagné durant cette nuit et tu la posteras dès ton arrivée à Riviera. Verse-y tout l’argent sauf l’équivalent de 200 dollars que tu vas garder pour payer le contrôleur. Je me suis arrangé avec lui pour qu’il ne te gêne pas dans ton travail. En plus de cette somme, tu lui verseras aussi tout paiement complémentaire non pécunier qu’il demandera.
Une fois que tu auras posté la lettre à mon intention, tu vas oublier tous les événements de ces deux derniers jours. Il ne te restera que le souvenir de deux belles journées passées avec un homme merveilleux et des faux événements de ton train raté. »
Le cœur de la jeune femme sauta. Cela était-il possible ? Pouvait-elle vraiment oublier toutes les horreurs qu’elle avait vécues et redevenir aussi innocente qu’elle l’était en posant les pieds sur le sol de cette maudite ile ?
Ayant retrouvé une once d’espoir dans l’enfer qu’elle vivait, elle reprit la lecture de cette lettre interminable.
« Dernière chose et non des moindres, à partir de maintenant, ton état d’esprit va changer. Dès le moment où tu retrouveras ton petit chéri cornu, tu vas commencer à remarquer tous ses défauts. Tous ces petits détails qui naguère te faisaient rire ou sourire vont maintenant t’énerver puis t’exaspérer. Petit à petit, tu vas te détacher de lui jusqu’à la rupture définitive. Quand vous aurez acté votre séparation, tu m’enverras alors un message pour me le faire savoir. Dans le même temps, tu vas mettre aussi de l’écart entre toi et toutes tes connaissances. Montre-toi détestable afin qu’ils t’oublient sans aucun regret ! »
L’espoir s’enfuit. Paulo lui promettait l’oubli mais l’obligeait à renoncer à l’homme de sa vie par pur plaisir sadique ou pire. Elle n’osait imaginer ce que cet esprit tordu pouvait avoir imaginé.
Elle renonça à penser à l’avenir car son présent était bien trop sombre et elle termina la lecture de cette lettre infernale.
« Voilà toutes mes consignes. Si j’ai bien calculé, le train ne devrait pas partir avant deux heures et il te faudra de toute manière attendre que la nuit soit avancée pour partir en « chasse ». J’ai réglé ton téléphone pour qu’il sonne à 23H. En attendant, tu dois te reposer pour être la plus rentable possible alors DORS ! »
A la lecture de ce dernier mot, ce fut comme si quelqu’un abaissait un interrupteur dans son cerveau et elle s’effondra à même le sol, inconsciente.
CHAPITRE 5
Le téléphone de Paulo sonna doucement et l’ancien ingénieur lut avec délectation le message scabreux envoyé par Kate. Ainsi, le Beettle continuait à fonctionner alors qu’il se trouvait hors de portée de son processeur et la jeune femme restait sous son influence. C’était parfait.
« Un problème ? Demanda Victoire. »
Paulo reporta alors son attention en direction de la jeune québecquoise assise en face de lui sur la terrasse de son appartement à l’exact endroit occupé par Kate deux jours auparavant.
Victoire Honorée était jeune, 19 ans, brune avec un teint halé inhabituel pour son origine nord-américaine que ses yeux verts rappelaient et donnait déjà des envies à son hôte.
Le meilleur était que la jeune femme n’était pas seule mais accompagnée d’une amie d’enfance nommée Andréa Jason. Agé de 20 ans, cette jeune blonde au teint clair et aux yeux bleus constituait un fantastique complément de sa compagne.
Les deux jeunes femmes, étudiantes, profitaient de leurs vacances pour se faire un road trip au travers de l’Amérique centrale qui commençait à Portelo avant de se continuer au Belize et au Guatemala avant de se terminer sur la côte Est du Mexique lors du Spring Break.
Elles ne devaient donc passer que deux nuits chez Paulo et étaient attendues par la suite ce qui compliquait un peu les plans de l’ancien ingénieur mais ce dernier n’était jamais pris de court.
« Alors vous faîtes souvent ce genre de voyage ? questionna-t-il.
- C’est le deuxième, répondit Victoire. Nous avions traversé une partie de l’Europe l’an dernier.
- Et toujours en couchsurfing ?
- Le plus possible, intervint Andréa. C’est une question économique mais c’est aussi agréable de rencontrer des gens accueillants et cultivés comme toi.
- Bien sûr, mais cela crée quand même une grande promiscuité. Vous devez souvent dormir toutes les deux dans le même lit.
- C’est comme ça, reconnut Andréa. Ce n’est pas gênant non plus.
- Pas gênant ? Peut-être. Mais être toutes les deux, nues dans le même lit. Vous n’avez jamais eu des « tentations » ?
- Pardon ? s’offusqua Victoire. C’est… impensable ! »
Andréa affichait une mine aussi outrée que son amie. Paulo éclata alors de rire pour simuler une blague un peu malheureuse.
Les deux jeunes filles se radoucirent mais Paulo nota cette réaction dans sa tête en se disant qu’il y avait matière à beaucoup d’amusement.
« Bon, pour le digestif, fit-il, je vais vous faire goûter une petite liqueur de chez nous. Vous verrez c’est un avant-goût du paradis. »
CHAPITRE 6
Conformément aux ordres qu’elle avait reçus, Kate avait bondi du lit quand son téléphone avait sonné, pris une douche et s’était affrétée.
La tenue que Paulo lui avait choisie n’était aucunement vulgaire et au contraire très chic la mettant bien en valeur. Dans d’autres circonstances, elle aurait été aux anges de porter une telle tenue mais là, elle était tout simplement anéantie.
Ainsi préparée, elle sortit alors de son compartiment et suivit les indications pour rejoindre le wagon bar.
Il s’agissait d’un immense bar aussi luxueux que son compartiment et la jeune anglaise eut l’impression de se trouver dans un établissement classique.
Exécutant toujours les ordres de Paulo à la lettre, elle s’installa au bar, commanda un verre et attendit simplement. Son attente ne fut pas longue car moins de dix minutes après son arrivée, un homme proposa de lui payer son verre.
Il s’agissait d’un quadragénaire avancé à la chevelure grisonnante et aux visage légèrement ridé. Au cours d’une conversation des plus banales, il lui révéla être commercial pour une grande entreprise américaine mais elle ne posa pas plus de questions.
Alors qu’il parlait de lui, elle coupa la conversation et passa aux choses sérieuses. L’homme ne fut guère surpris par la proposition de service de la jeune femme et paya rapidement pour lui indiquer qu’il acceptait. Ce fut ainsi que Kate Taylor trouva son premier client.
L’homme avait choisi une prestation classique avec fellation et relation vaginale. Bien que dégoûtée, la jeune femme se consola en se disant qu’elle ne subirait pas plus d’outrages qu’elle n’en avait déjà connu.
A peine furent-il entrés dans le compartiment qu’il se colla à elle, cherchant à défaire les boutons de sa robe.
« Pas si vite chéri, fit-elle sur un ton suave. Et mon petit cadeau ? »
L’homme sourit une seconde et sortit alors une liasse de billets. Pas moins de 300 dollars changèrent alors de main. Kate rangea cet argent dans sa valise qu’elle referma à clé et revint vers son client en déboutonnant le haut de sa robe afin de libérer sa jeune poitrine.
Elle le laissa jouer quelques secondes avec ses petits seins ferme puis s’avança encore pour l’embrasser fougueusement.
Le client lui rendit son baiser et elle sentit sa langue envahir sa bouche et elle l’accueillit avec un enthousiasme diamétralement opposé au dégoût que ce baiser lui inspirait.
Son corps totalement hors de son contrôle, la jeune femme s’agenouilla alors, ouvrit la fermeture- éclair du pantalon de son « invité » et engouffra le sexe à demi-tendu qui se présentait à elle.
L’homme se mit à gémir doucement alors que la bouche de la jeune femme allait et venait sur son sexe de plus en plus tendu.
Comme Paulo ne lui avait donné aucune consigne sur la qualité de sa prestation, elle accéléra le rythme de sa bouche dans l’espoir un peu fou de faire venir son client immédiatement et d’ainsi échapper à la relation pour laquelle il avait payé.
Malheureusement, même si elle avait de vraies compétences de fellatrice, l’homme n’était pas un petit puceau incapable de se contrôler et résista à ses tentatives.
Finalement, il la fit se relever et la poussa doucement vers le lit où elle s’allongea sur le dos en écartant les jambes, révélant son intimité tout juste protégée par un string noir presque transparent.
L’homme le lui retira avec finesse puis plongea sa bouche sous sa robe dans une ébauche de cunnilingus qui se voulait experte.
La jeune femme dont l’excitomètre plafonnait à zéro se mit alors à simuler son plaisir et lança même quelques petits cris en anglais qui semblèrent stimuler le quadra qui accéléra la vitesse de ses coups de langues.
Définitivement prêt, il se redressa et approcha son sexe désormais bien tendu en direction de l’intimité de la jeune femme qui le laissa la pénétrer.
Il se coucha alors sur elle et commença à donner de grands coups de reins qui enfonçaient son sexe au plus profond du vagin de la jeune femme qui restait immobile tout en poussant de faux cris de plaisir.
Le coït dura plusieurs minutes, bien trop longues pour la jeune femme qui simulait avec un talent dont elle se serait crue incapable naguère. Finalement, l’homme se crispa et Kate comprit qu’il allait jouir. Elle s’écarta alors rapidement pour qu’il n’éjaculât pas en elle.
L’homme jouit alors sur le lit éclaboussant les jambes de la jeune femme. Cette dernière se redressa alors, affichant un sourire engageant comme si elle avait joui elle aussi.
L’homme ne s’attarda pas. Il réajusta rapidement ses vêtements. Après qu’il eut passé la porte, le masque d’hypocrisie de Kate tomba enfin et elle fondit en larmes sous l’effet de la honte qu’elle ressentait.
La jeune femme aurait voulu mourir, disparaître plutôt que de devoir continuer cette nuit infernale. Pourtant, en dépit de ces idées noires et les yeux baignés de larmes, elle se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche et refaire son maquillage puis repartit à la quête d’un nouveau client.
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