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Le soleil de Portelo, épisode 13

CHAPITRE 1

 

Il était des soirées où il fallait être du gotha mondain pour pouvoir être ne serait-ce qu’invité. Pour être de ce gotha, il suffisait d'avoir un compte en banque fabuleusement plein. C’était le cas de Paulo Esteves. Il avait laissé ses deux petites assistantes de langue reprendre leur souffle après deux journées entières de sexe quasi-continu pour se concentrer sur la raison de son petit voyage américain.

 

Kate avait désormais une endurance bien supérieure à la moyenne. Il fallait dire qu’elle écartait les jambes en moyenne sept fois par jour au « Soleil de vos nuits ». C'était pour cela qu'elle l’accompagnait. Un homme puissant avait toujours besoin d'une jolie femme à son bras et Kate n’était pas que jolie, surtout après avoir profité des largesses de son « maître ».

 

Il lui avait offert les services de l’un des meilleurs coiffeurs de la ville qui s’était déplacé personnellement. Elle portait une robe resplendissante de marque française dont le prix dépassait le salaire d'un cadre supérieur. Dans cet ensemble rouge brillant au décolleté plongeant qui mettait en évidence sa poitrine pourtant relativement menue, sa beauté naturelle ajoutée au style et à l’assurance de se savoir la plus belle de la soirée la rendaient irrésistible. Elle aimantait tous les regards d’une façon que la jeune secrétaire vivant dans un petit studio au cœur de Londres qu’elle avait été n’aurait jamais pu imaginer. Etre au-dessus du lot était vraiment grisant.

 

Paulo appréciait la situation. Ils étaient le centre des attentions mais il restait comme en périphérie. Les hommes comme les femmes fixaient Kate soit par envie soit par jalousie mais ne prêtaient que peu d’intérêt à l'homme qui était à côté d'elle. Cela lui permettait d’observer ce spectacle de vanité en toute tranquillité de faire avancer ses projets sans interférence.

 

Les soirées de Miami n’étaient pas comme celles d’Hollywood. Grandioses avec des caméras et des journalistes dans tous les coins qui guettaient la moindre situation un peu croustillante. Elles étaient plus discrètes et on y retrouvait surtout des hommes d'affaires en train de régler des affaires sous une apparence de décontraction. Cela n'empêchait pas de rencontrer parfois d’authentiques stars du show-business.

 

«         C’est elle ? Murmura Kate à l’oreille de Paulo en lui faisant un petit signe de la tête. »

 

À une cinquantaine de mètres, parfaitement visible dans un petit groupe, une jeune femme blonde de taille moyenne au teint très basané discutait tranquillement appréciant visiblement d’être le centre d'un cercle d'hommes et de femmes. A l’approche de la quarantaine, Sharona restait une femme magnifique.

 

Cette mexicaine de naissance multipliait, depuis une quinzaine d'années, les succès musicaux en se déhanchant en petite tenue, éveillant la concupiscence des hommes et l’admiration de nombre de jeunes filles qui aimeraient avoir le même pouvoir d'attraction qu'elle. Elle était une résidente de Miami depuis de longues années où elle côtoyait une forte population de Sud-Américains tout en profitant d’un relatif anonymat.

 

«    Je n'ai jamais été grande fan de ses chansons, continua Kate en gardant son regard bleu fixé sur la star. Il faut cependant reconnaître qu’elle a un sex-appeal incontestable. Tu penses gagner beaucoup en la faisant travailler avec nous ?

-          Elle nous attirerait beaucoup trop d’attention, la contredit Paulo. C’est une star mondiale et ce genre de pute travaillent dans des villas privées avec des Sugar daddies milliardaires pas dans les chambres d'un bordel fut-il de luxe.

-          Le problème c’est que même glisser dans sa boisson va être compliquée. Il y a au moins deux gardes du corps autour d’elle et elle attire tous les regards. Si tu sors ta gélule bleue de l’enfer, tu n’arriveras même pas à toucher son verre.

-          Ça c'est une chose mais même si je réussis, comme je te l'ai dit, personne n’imaginera la voir partir vivre à Santa Chiara pour devenir la petite poupée de luxe d’un ministre aussi riche qu’ouvertement corrompu.

-          J’ai réfléchi à cela. Tu savais qu’il n’y avait aucun l’accord d’extradition entre Santa Chiara et les États-Unis ?

-          Santa Chiara est un peu un paradis pour tout et n’importe quoi. Ce n'est pas étonnant. Je ne vois pas en quoi cela pourrait nous arranger.

-          Ce n’est pour l’instant qu’une simple idée mais je vais l’approfondir. Par contre, j’aimerais passer un accord. Si je réussis, je voudrais, qu’avant de la livrer à ton satyre, tu me la laisses quelques jours afin que je lui fasse découvrir ce qu’est la vraie vie. »

 

Paulo tourna vers Kate un regard étonné, presque horrifié devant la femme qu'elle était devenue. Le beettle était-il la seule explication ou avait-il mis à jour une sorte de personnalité refoulée ? En tout cas, il aimait ce qu'il voyait. Il fut alors incapable alors de réprimer une réaction imprévue. Il la serra contre lui et l’embrassa profondément sous le regard moitié amusé, moitié scandalisé des autres convives.

 

Kate demeura un peu surprise devant ce geste d’affection dont il ne l’avait jamais gratifiée mais elle accepta bien volontiers et lui rendit son baiser avec toute la fougue dont elle est désormais habituée.

 


 

CHAPITRE 2

 

Najel arriva dans la petite chambre d’hôtel aux alentours de onze heures du soir. Elle portait un grand imperméable sombre et avait recouvert sa tête d'un chapeau large. Cette tenue pouvait paraître incongrue mais quand on s'invitait dans la chambre d'un homme à une telle heure, la discrétion était de mise.

 

Quand elle entra dans la grande chambre, elle porta rapidement son regard sur le lit situé au milieu et dans lequel un homme est allongé dans une tenue déjà plus que légère. Elle retira alors son chapeau dévoilant ses cheveux brun sombre et coupés à la garçonne. C'était à peu près la seule chose de masculin il y avait dans son physique.

 

Pour comme pour illustrer cela, elle défit un à un les boutons de son imperméable, dévoilant doucement qu’elle ne portait en dessous que des sous-vêtements rose bonbon. Son soutien-gorge à balconnet et son string semblèrent briller sur le teint foncé de sa peau de métisse. Elle était relativement grande, un mètre soixante-quinze, une poitrine fière, un ventre bien plat et des une hanche fine. Avec un tel physique, elle aurait pu être mannequin mais dans le métier qu'elle avait choisi, il pouvait paraître parfois comme un gros défaut. Quand on est trop belle dans un milieu machiste, on est forcément victime de toutes sortes de harcèlement et de rumeurs malsaines.

 

L’homme qui était allongé dans le lit se redressa alors et l'observa dans cette tenue qui mettait toute sa splendeur en valeur. Il sembla hébété, comme s'il ne réalisait pas la chance qu'il avait de se retrouver dans la même chambre qu'une femme comme elle. D’un certain côté, c’était totalement incompréhensible. Il devait avoir c'est presque vingt ans de plus qu’elle et avec son crâne dégarni, son visage rond et sa bedaine prééminente de buveur de bière, il semblait appartenir à une autre catégorie.

 

Najel ne sembla pas s’en offusquer et s'approcha alors de lui pour grimper lascivement sur le sur le lit et le gratifier d’un sourire des plus évocateur. Il avait conservé son expression idiote et demeurait un peu sous le choc du spectacle.

 

Elle rampa vers lui et l'embrassa profondément. Il réagit enfin. Commençant à balader ses mains sur son corps, il remonta jusqu’à son soutien-gorge et passa les mains dans son dos dans l'espoir de défaire la bretelle mais elle se recula brusquement et le repoussa doucement de la main.

 

Gardant toujours son sourire évocateur, elle redescendit du lit avant de s'écarter d'un mètre et commença à danser. Elle avait fait de la danse dans sa jeunesse et cela se voyait autant dans son physique que dans sa gracilité. Dans le même temps qu’elle dansait, elle retira ses jarretelles et les balança sur le lit.

 

Il sembla le renifler comme s’il sentait une odeur de rose alors qu’elle continuait à danser. Elle pivota sur elle-même le rythme d’une musique qu’elle seule entendait et dégrafa son soutien-gorge qui glissa doucement le long de son corps puis, plaçant ses bras devant sa poitrine, elle fit demi-tour.

 

L'homme avait les yeux écarquillés, la bouche mi-ouverte, attendant la suite d'un show qu'il espérait total. Najel écarta les bras, libérant ses seins qui se mirent doucement à tout à bouger au rythme de sa danse. Elle continuait à lui sourire alors que ses mains se posaient sur sa culotte et la firent doucement descendre jusqu'à ses chevilles.

 

Cette fois, elle prit bien soin d’expédier le vêtement sur le lit avec sa jambe dans un mouvement qui ne pouvait être improvisé. Il l’attrapa et plongea son nez à l'intérieur pour en humer l’odeur. Ce comportement était incroyablement ridicule mais il ne semblait pas s'en rendre compte. Pendant ce temps, Najel continuait à danser totalement nue.

 

L’homme ne portait qu’un simple caleçon mais, au travers de ce tissu, on voyait distinctement l’érection qui le tenait. Elle continuait à l’exciter par sa danse, lui jetant des regards affriolants qui le rendait fou.

 

L’homme n’en tenait plus et il décida de prendre enfin l'initiative. Il se redressa du lit, attrapa la jeune femme par le bras pour l’attirer à lui. Elle atterrit dans ses bras et il l'embrassa profondément. Une nouvelle fois, elle lui rendit ce baiser passant ses mains sur ses joues. Désormais totalement désinhibé, il commença à balader ses mains sur ce corps qui s'offrait à lui. La jeune femme commença à pousser des soupirs alors qu'il commençait à la caresser.

 

Il fit descendre ses mains jusqu’à son entrejambe et glissa deux doigts dans son intimité. Ses soupirs s’accentuèrent qu’il jouait avec ses parties intimes jusqu’à atteindre une intensité qui ne pouvait que paraître étrange à une personne qui observait de l’extérieur.

 

L’homme n’était pas extérieur à cette action et il ne se rendit pas compte du comportement bien trop réactif cette femme. Il continua à la caresser tout en l’embrassant. Elle s’allongea alors et l’entraîna avec elle. De sa main, elle sembla le diriger. Quand il fut en position, elle écarta les cuisses en une invitation évidente qu’il était incapable de refuser.

 

Il la pénétra alors brusquement. Elle se contracta, poussa un nouveau cri de plaisir tout en l'encourageant. Alors qu’il la besognait en missionnaire, elle lui embrassait les joues, le cou et la poitrine. De son côté, il reprit ses seins en main tout en commençant à donner des coups de reins. Il semblant vouloir s'approprier chaque partie de son corps.

 

Il multipliait les coups de butoir en poussant des cris rauques qui rappelaient un animal en rut. A chaque fois, elle lui répondait par de nouveaux cris et de nouveaux encouragements.

 

Ce coït dura quelques minutes, guère plus. L'homme était encore moins puissant qu'il en avait l'air. Najel s'écarta soudainement de lui et il se retrouva bêtement à genoux sur le lit pendant qu’elle s'accroupissait. Elle ouvrit la bouche et engouffra son sexe pour commencer une fellation.

 

Quelques secondes plus tard, il poussa un nouveau cri et elle s’écarta rapidement. Dans la pénombre de la chambre, le jet de sperme fut quasiment invisible alors qu’il m’acculait les draps de lit.

 

Repus, l’homme s’allongea sur le lit et Najel vint se lover dans ses bras. Cette scène montrait l’incroyable désaccord physique entre les deux. Le sexagénaire bedonnant d’une part et la trentenaire svelte de l’autre. Et encore on ne parlait pas encore du fait de leurs désaccords politiques.

 

«    C’est Simons Guérin, fit alors John Millman. C'est incroyable ! Cet abruti couche avec Najel Mohamed. C’est trop beau pour être vrai »

 

Assise à côté de lui, le regard toujours fixé sur la vidéo qui défilait devant eux, Mary General ne pouvait qu’opiner du chef. Le puissant leader du Red party, homme marié qui défendait les valeurs morales de la fidélité et du mariage, se roulait dans la fange avec l’une des étoiles montantes du Blue party, leur opposant politique numéro un.

 

Il y avait des carrières politiques qui étaient en train de se terminer dans un crash retentissant et d’autres sur le point de monter vers les sommets.

 


 

CHAPITRE 3

 

Le réveil sonna et tira Evita de son sommeil. La jeune italienne s’étira doucement. Il était onze heures. Elle commençait à prendre le rythme complètement décalé de cette vie de débauche qu’on lui avait imposée.

 

Elle quitta son lit doucement. En se redressant, elle ne put s’empêcher de se regarder dans le miroir situé à sa droite. Cela faisait presque une semaine maintenant qu'elle était devenue officiellement une employée du « soleil de vos nuits ». En plus des traitements de choc de sa « formation », elle avait bénéficié d’un relooking complet. On lui avait conseillé une série de crèmes autant pour sa peau que pour ses cheveux et le pire était que les effets commençaient déjà à se voir.

 

 Elle qui avait toujours eu quelques petits boutons, avait désormais une peau lisse et claire. Ses cheveux semblaient briller tant ils étaient vigoureux et sa nouvelle coupe résistait incroyablement à la nuit. Elle se trouva étonnamment belle et elle savait que, bien sûr, ce n'était nullement pour lui faire le plaisir qu’on lui avait offert tous ces services mais pour la rendre plus appétissante pour ceux qui s’apprêtaient à la violer à la chaîne.

 

Elle se dirigea vers la salle de bain. La porte de la chambre de Jana était fermée. Ce qui ne voulait absolument rien dire. Depuis le premier jour où elle avait rejoint ce lieu de perdition, Evita était devenue le petit jouet de celle qui partageait avec elle ce mini appartement. Incapable de lui résister, la jeune italienne se pliait à tous ses désirs.

 

Chaque nuit, après avoir fini son service, Jana la rejoignait dans sa chambre et l’obligeait à des caresses honteuses quand elle ne la contraignait pas à se rouler à ses pieds ou à faire le petit animal

 

Evita s’était toujours définie comme une femme fière qui aimait faire l'amour et n'hésitait pas à se laisser aller avec des hommes rencontrés peu de temps auparavant mais elle n’avait jamais conçu cela comme un acte humiliant ni même comme une contrainte. Désormais, le sexe était devenu une souffrance et une honte.

 

Elle passa quelques secondes devant le lavabo, se nettoyant un peu les yeux. Tous les soirs, elle devait totalement se démaquiller avec précision afin de préserver sa peau et, le matin, elle devait suivre les consignes de la styliste et cela lui prenait parfois plus de trente minutes. Jana lui avait expliqué, qu’avec le temps, elle pourrait aller plus vite.

 

Elle prenait déjà plusieurs douches par jour entre les différences séances de sa « formation ». On lui avait expliqué que, quand elle commencerait à « travailler », elle devrait en prendre une après chacune de ses passes. Ce qui voulait dire qu’elle en prendrait presque une dizaine par jour.

 

Alors qu’elle continuait à nettoyer un peu le visage, elle sentit une présence dans son dos. Elle n’eut pas le temps de réagir avant que Jana se plaqua à contre elle, posant sa main sur son cou pour mieux lui interdire de bouger.

 

«    Tout doux ma petite chienne ! Dit la jeune tchèque dont le visage qui se reflétait dans le miroir était paré d’un sourire des plus satisfaits. On va commencer la journée bien comme il faut ! »

 

Évita ne portait qu’un petit string et elle sentit au contact dans son dos que Jana n’était guère plus habillée. Elle sentit aussi une étrange raideur contre ses hanches et que sa colocataire tirait sur la ficelle de son string. Le vêtement était facile à défaire. Une prostituée qui était difficile de la déshabiller était plutôt mal vue.

 

Jana lui expédia une petite claque sur les cuisses et la jeune italienne écarta les jambes comme par réflexe. La formation commençait à porter et la jeune italienne savait qu’elle n’était pas loin du jour où elle devrait accueillir son premier client en elle.

 

De nouveau, elle sentit une raideur qui, cette fois, pressait contre son intimité. Elle comprit alors que Jana s’était parée d’un gode ceinture. Ce n’était pas la première fois qu’on la possédait avec un instrument de la sorte. Avrora s’en était servi dès le premier jour pour voir comment elle se comportait quand on la prenait. Les jours qui avaient suivi, elle avait répété l’opération en cherchant à améliorer la technique sexuelle de sa jeune victime. Cependant, la russe se montrait toujours professionnelle et ne cherchait nullement ni à l’humilier ni à la faire souffrir. En tout cas, pas uniquement pour s'amuser contrairement à Jana.

 

La jeune tchèque ne cessait de chercher des moyens de supplicier celle qui était devenue sa victime expiatoire. Évita ne le savait pas encore mais il y avait quand même une certaine solidarité entre les filles du « soleil de vos nuits » mais elle était très relative et, surtout, concernait surtout des jeunes femmes qui avaient un passé commun. Les dernières venues étaient souvent considérées comme des dangers.

 

Une nouvelle fille un peu trop mignonne ou un peu trop douée pouvait prendre des clients aux autres et les rendre moins rentables. Celles qui perdaient leur intérêt financier pouvait être condamnée à la « réforme ». Un sort qui faisait cauchemarder chacune d’entre elles.

 

Evita était sur le contrôle du beettle depuis trop peu de temps pour ressentir les effets éventuels du syndrome de l’implantée qui voyait certaines filles se complaire dans leur rôle d'esclave soumise. Elle ne pouvait donc pas comprendre que ces filles étaient prêtes à se battre pour garder leur place au « Soleil de vos nuits ».

 

Jana s’était définitivement enfoncée en elle. Le membre de plastique était affreusement rude même pour une Evita qui avait déjà subi plusieurs assauts du genre.

 

La jeune tchèque commença à aller et venir dans l’antre d’amour de l’italienne. Dans le même temps, elle jouait avec sa petite poitrine, la caressant avec une dextérité qui démontrait son expérience en ébats lesbiens.

 

Le corps d’Evita était toujours aussi réactif, à son grand désarroi, et elle sentit la chaleur monter en elle. Pourtant, tout dans ces ébats homosexuels la révulsait et elle se sentait prise de haut-le-cœur à chaque fois qu'elle devait se soumettre à celle qui partageait le même appartement qu'elle. Malheureusement pour elle, son corps ne faisait aucune différence et, que ce furent des hommes ou des femmes, il suffisait que leurs caresses fussent suffisamment précises pour le mettre aux abois.

 

Évita prit appui sur le lavabo, se mordant même les lèvres dans l'espoir de retenir le l'orgasme qui menaçait de la terrasser. Pour les autres esclaves du « soleil de vos nuits », le temps des orgasmes arrivait beaucoup plus tard quand le contrôle du beettle était devenu tel qu’elles ne faisaient plus la différence entre les décisions de la machine et les réactions volontaires de leur corps mais, pour la jeune italienne, le phénomène avait été quasiment immédiat. Elle n'avait jamais réalisé à quel point elle était sensible. Peut-être n'avait-elle jamais eu dans sa vie que des amants lamentables qui avaient tout juste réussi à obtenir d’elle des orgasmes basiques alors, qu'entre les mains d'experts comme toutes les résidentes du « soleil de vos nuits », elle devenait comme une sorte de machine à orgasme, éclatant en permanence en dépit de toute sa volonté de résistance.

 

Jana se mit à lui lécher le cou remontant jusqu'au à la base de ses oreilles. Elle lui mordit alors doucement les lobes. La première fois, elle avait mordu jusqu’à la faire saigner dans une volonté non pas que l’exciter mais bien de la faire souffrir au maximum. Avrora était intervenue pour lui interdire de faire une telle chose. Abimer une gagneuse prometteuse ne pouvait qu'énerver celui que toutes devaient appeler « maître ».

 

Cependant, Jana ne se privait pas nous continuer à martyriser l'intimité de la jeune italienne. Elle donnait des coups de reins puissants. Elle semblait avoir une véritable capacité à toucher les parties sensibles de sa victime, créant ainsi un troublant mélange de douleur et de plaisir.

 

Toujours bien penchée, Evita se laissait ainsi dominer et posséder par cet engin en plastique. Il n'était pas aussi sophistiqué que celui qu’utilisait Avrora à des fins d'entraînement. Il était rude et presque irritant. Évita ne doutait pas que Jana l’avait choisi pour ces caractéristiques.

 

La jeune tchèque posséda ainsi sa pauvre victime pendant un temps qui lui parut des heures puis une sonnerie retentit et Evita comprit qu’elles venaient de passer midi. Elles allaient être en retard pour le déjeuner.

 

Si Jana était devenue une sorte de brute sadique, elle n’en restait pas moins une servante docile du « soleil de vos nuits » et la programmation de la machine qui contrôlait son sa vie l'obligeait à respecter toutes les règles internes dont celle des horaires de repas. Elle libéra alors Evita qui s'écroula lamentablement sur le sol en nage.

 

«    Dépêche-toi d’aller prendre ta douche ! Ordonna la jeune blonde. Tu es déjà en retard. Rappelle-toi que c'est la dernière ligne droite pour toi ! Lundi, tu auras droit à ta première passe et, à ce que je sais, tes premières journées vont être bien remplies. Il semblerait qu’il y ait un fabuleux créneau pour les secrétaires salopes ou les patronnes sadiques. »

 

Avrora avait déjà évoqué cela avec Evita. Dans les jeux de rôle pervers qu’elle aurait à jouer, son petit style d’intellectuelle à lunette avait trouvé un certain marché. Il semblerait que, même avec un physique qu’elle pensait finalement très anodin, en jouant énormément sur la diversité des fantasmes, il se trouvait des hommes prêts à payer des sommes énormes pour jouer avec elle. Elle qui n’avait cessé de pleurer depuis le premier jour où elle était devenue la chose de Paulo, serra les dents. A quoi servait de sangloter quand tout le monde s’amusait de vos pleurs ?

 


 

CHAPITRE 4

 

Durant une bonne partie de la soirée, Kate et Sharona avaient été comme deux sortes d’aimants à la polarité identique. Centres d'intérêt de nombreuses intentions l'une comme l'autre, elles semblaient s'éviter bien consciencieusement. La chanteuse était une star qui s'appuyait sur sa réputation autant que sa capacité à attirer les convoitises mais Kate avait pour elle une véritable habitude à exciter les hommes par son comportement autant que par son physique.

 

À un moment, Paulo s’était éclipsé, laissant sa petite chose évoluer dans cet environnement qui lui était pourtant totalement étranger. Ainsi débarrassée du bouclier de son accompagnateur, la jeune anglaise fut rapidement entourée par plusieurs hommes. Elle arrivait à attiser leur désir sans jamais leur donner une illusion d'un espoir. Elle qui, d’habitude, se donnait sans limite pouvait jouer avec ceux qui l'entouraient.

 

Elle finit par attirer l’attention d’une personne ayant plus de valeur que les autres. Juan Galves, hôte de la soirée et donc l'homme le plus puissant en ce lieu, s’approcha d’elle alors qu’elle conversait tranquillement avec un jeune gaillard. Ce dernier se retira rapidement en le voyant arriver.

 

Habitué de voir les femmes se pavaner devant lui, Galves vint se présenter à cette inconnue qui semblait l’ignorer totalement. Il ne se souvenait pas avoir invité une telle femme et l’évocation du nom Esteves fut à peine plus informative pour lui. Le proxénète avait obtenu l’invitation en tirant quelques ficelles dans la clientèle si huppée du « Soleil de vos nuits ». Il ne connaissait pas personnellement ce millionnaire américain qui préférait de loin les paillettes aux ambiances tamisées.

 

Kate trouva rapidement une excuse pour expliquer pourquoi cet accompagnateur l’avait abandonnée et Galves n’insista pas. C’était bien le cadet de ses soucis. Il se mit à parler, posant quelques questions auxquelles la jeune femme répondit en suivant un scénario établi à l’avance. Surtout, il se mit rapidement à déblatérer et à exposer sa richesse. Kate écoutait son discours avec un sourire de façade qui donnait l’impression qu’elle était fascinée mais, dans son esprit, elle avait l’impression d’avoir un paon vaniteux en face d’elle. Ce Galves était un héritier comme il y en avait beaucoup qui n’imaginait pas que les autres ne fussent pas fascinés par lui. Kate commençait à se demander comment l’éconduire sans pour autant créer un psychodrame quand, sans prévenir, Sharona s’invita dans la conversation.

 

Kate sentit le regard noir de la star de la chanson posé sur elle. Elle semblait avoir des vues sur cet homme dont la fortune dépassait les dizaines de millions et considérait visiblement la jeune anglaise comme une concurrente aussi gênante que malvenue. Leur rencontre fut donc électrique et tendue. Galves le sentit mais ne fit rien pour apaiser les tensions. Au contraire, il sembla s'en amuser. Il fallait dire qu’un tel prétentieux imbu de sa personne ne pouvait que se complaire de voir deux femmes superbes se défier pour ses faveurs.

 

Il fut cependant rapidement obligé de prendre congé alors qu’un de serveurs venait l’enquérir d’une contingence en cuisine. Il s'excusa un peu mollement et partit rapidement, espérant sans doute revenir au plus vite pour pouvoir pour pouvoir continuer à flatter son ego.

Sharona et Kate ne se séparèrent pas. La star de la pop semblait vouloir marquer son territoire alors que l’objectif de Kate était encore moins avouable.

 

-          Vous êtes anglaise ? Lança Sharona sur un ton qui ne cachait aucunement son mépris. J’étais une fois invitée pour parler à la reine. Vous êtes déjà allés ?

-          Je n’ai pas eu cette chance, répondit Kate avec un sourire.

-          Sans doute. Ils n’invitent pas n’importe qui dans les soirées royales.

-          Effectivement, les danseuses du ventre sont très à la mode actuellement. Ça doit être le côté exotique qui plaît à la haute société de mon pays. »

 

Sharona ce crispa un petit peu devant cette pique. Kate ne s’était aucunement départie de son sourire et ne semblait nullement démonté par son regard agressif. En réalité, la jeune anglaise détaillait son interlocutrice sans vraiment se soucier de ce qu’elle disait, recherchant des informations dont elle pourrait se servir.

 

-          Je n'avais jamais remarqué sur les photos, commença alors la jeune prostituée. C’est un tatouage au niveau de votre cou, non ?

-          Aucunement, répondit Sharona sur un ton qui démontrait qu'elle était déstabilisée. C’est juste un point plus clair. Vous ne pouvez pas comprendre avec une peau diaphane comme la vôtre. »

 

Kate cependant sentait qu’elle avait touché un point sensible. Elle chercha à analyser quel pouvait être le motif que la star de la chanson avait cherché à faire disparaître. La position à la base du cou paraissait aussi très particulière.

 

Un serveur passa alors pour proposer des boissons aux deux jeunes femmes. Sharona se servit sans adresser la moindre attention à l’homme qui lui tendait le plateau. De toute manière, elle ne connaissait nullement Paulo Esteves.

 


 

CHAPITRE 5

 

Paola avait appliqué les consignes laissées par le contremaître. Elle avait laissé la porte de sa chambre non verrouillée et, le soir même, des hommes s’étaient invités. Ils s’agissaient de deux montagnes de muscles au teint sombre qui surprirent la jeune italienne alors qu’elle était sur le point de se coucher. Cette dernière portait une tenue des plus légères. Une simple nuisette recouvrait des dessous légers qui mettaient ses formes généreuses en évidence. Paola n’avait aucune envie de s’habiller ainsi mais elle n'avait plus que des vêtements de ce genre dans sa garde-robe.

 

Elle n'avait pas bénéficié de la formation d’Avrora contrairement à ce qu’Evita était en train de vivre. Paulo l'avait testée à de multiples reprises avant de l'envoyer à Riviera. Il avait estimé qu'elle était déjà bien plus à l'aise sexuellement que son ex-colocataire.

 

Il fallait dire que Paola était une femme libérée, encore plus qu'une Evita qui se pensait pourtant déjà très liberté libertine. Ainsi, si la petite brune n’avait jamais été sodomisée avant de rencontrer leur tortionnaire, Paola avait déjà pratiqué cet acte et à plusieurs reprises.

 

Cette expérience supérieure ajoutée à un physique ce qui était vraiment au-dessus de la moyenne avaient justifier de voir la jeune femme partir pour Riviera. De toute manière, il avait suffi de mettre les photos suggestives de la jeune femme, dont certaines en pleine action, pour remplir son planning pour les trois premières semaines de l’activité de l'établissement du Nord.

 

Les deux hommes entourèrent rapidement la jeune italienne. Elle n'était pas particulièrement petite mais dépasser à peine le mètre soixante-dix et semblait se perdre à côté de ces deux géants qui approchaient des deux mètres. Ils prononcèrent plusieurs paroles dans une langue qu'elle ne comprit pas alors qu'elle en parlait pourtant une demi-douzaine.

 

L’un des deux commença à jouer avec ses fesses alors que l’autre déchira sa nuisette avant de tirer son soutien-gorge. Elle tenta un peu de se rebeller mais le déficit de puissance était tel parce que la machine n’eut même pas besoin de la contraindre à la docilité.

 

Rapidement, elle se retrouva totalement nue et dut s'agenouiller alors qu’ils sortaient leurs sexes de leurs pantalons. Elle dut réprimer une grimace en sentant l’odeur qui émanait de leurs entrejambes. Ils avaient travaillé toute la journée et n'avaient pas pris le temps de prendre une douche. Ils puaient donc la transpiration et la poussière.

 

En dépit de son dégoût, Paola ouvrit la bouche et commença à sucer l'un des membres. L’autre s’approcha rapidement et elle changea alors de cible. Elle commença une double fellation, alternant d’un sexe à l’autre rapidement dans l'espoir fin de les faire venir l'un comme l'autre avec sa bouche.

 

Ces hommes étaient des travailleurs, des locaux qui venait de certains villages plus à l’intérieur. Ils parlaient un patois qui tenait autant de l'africain de l’espagnol ce qui expliquait pourquoi Paola ne les comprenait pas.

 

Ils étaient mariés et voyaient leurs femmes régulièrement contrairement à des travailleurs immigrés. Ils n’étaient nullement en manque de sexe et pouvaient donc se retenir. Bien que la jeune italienne fut une fellatrice expérimentée, elle n’avait aucun espoir de les faire venir par une simple fellation. Ils la laissèrent donc s'escrimer pendant de longues minutes puis l'un d'entre eux la souleva par les aisselles, l'obligeant à se placer à califourchon sur genoux alors qu'il s'asseyait sur le lit

 

Consciente qu’il fallait qu’aller vite serait sa seule échappatoire, elle chercha le membre de sa main et l'insinua entre ses cuisses, le présentant à l'entrée de son antre d'amour. Elle souleva un peu les hanches et fit pénétrer le membre tendu en elle. Elle commença doucement à monter et à descendre sur ce sexe viril. De nouveau, l’odeur de transpiration lui prit la gorge alors que l'homme chercher à l'embrasser.

 

Alors qu’elle réprimait une nausée, la langue de l'homme envahissait sa bouche. Elle sentit une pression dans son dos. Le second homme venait de forcer l’entremise de ses fesses et pressait sur son anus.

 

Le petit anneau résista mollement et c’écarta alors que le membre poussait sur ses extrémités. Paola n’avait jamais été prise ainsi par deux hommes en même temps. Elle poussa un cri quand la sodomie fut totale.

 

Pour elle, cela devint infernal. Les deux hommes semblaient habitués à ce genre de pratique et trouvèrent rapidement un rythme où chacun pouvait la posséder avec efficacité. Elle avait l’impression d’être littéralement coupée en deux par ces membres qui la lacéraient comme des épées.

 

Ils ne firent aucun cas des cris de la jeune femme. Elle n'avait reçu aucune consigne d'hypocrisie et leur montrait donc totalement son dégoût et la douleur qu'elle ressentait. Cela ne les attendrit pas une seconde. Pire, cela semblait décupler leur énergie et leur plaisir.

 

Le coït se prolongea ainsi longuement. À la fin, Paola avait perdu toute énergie. Elle s’était affalée sur le corps de l’homme allongé sous elle et laissait les deux membres aller venir en elle en poussant des souffles longs.

 

À un moment donné, elle tourna la tête sur sa droite et elle vit le contremaître. Il était assis dans un coin de la pièce. Elle ne savait pas à quel moment il était arrivé mais il était bien là, observant la scène avec une expression étrangement ravie sur le visage.

 


 

CHAPITRE 6

 

Assise devant son ordinateur, Kate prêtait à peine l’intention aux cris en provenant de la chambre.

Paulo était rentré dans la soirée, passablement excité. Il avait croisé des dizaines des membres de la jetset de Miami. Des femmes au corps aussi bien fait que leur tête était vide et leur arrogance méprisante. Il n’était pas connu et n’avait pas fait étalage de sa fortune afin de ne pas attirer l’attention mais avait donc dû faire face au mépris de nombres de ces femmes qui se pensaient sophistiquées.

 

Il avait d’abord apaisé sa frustration sur Kate. La jeune femme se donnait sans limite à tel point qu’on pouvait se poser la question de réalité de la contrainte qu’il exerçait sur elle mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Il l’avait possédée dans la voiture. Il avait déployé une telle énergie qu’il avait réussi à lui arracher des cris à cette femme expérimentée dans l’art de se faire prendre. Mais ce n’était qu’un préambule pour ce satyre inépuisable. Sarah et Élisabeth allaient connaître soirée de fin de soirée des plus mouvementées.

 

C’était justement ce qui était en train de se passer. A peine était-il entré dans la chambre où les deux jeunes anglaises l’attendaient toujours, allongée sous le lit qu’il les entreprit sans aucun préliminaire. Cet acte barbare durait maintenant depuis presque une demi-heure et les cris des jeunes femmes avaient progressivement diminué, marquant ainsi leur épuisement.

 

Kate ne participait pas aux festivités. Elle n’avait longtemps été qu’un objet sexuel pour Paulo mais, avec le temps, son statut avait doucement évolué. Etrangement elle se sentait valorisée. De nouveau, elle repensa à l’époque où elle était simple secrétaire, plus diplômée que la plupart des hommes qui lui donnait des ordres.

 

Aucun de ces machos dominateurs n’aurait imaginé lui confier une mission aussi importante que l’exfiltration de Sharonna, star mondiale de la chanson qui faisait fantasmer bien des hommes de tous les pays. D’une certaine façon, Paulo accordait de cette façon, une reconnaissance à ses qualités intellectuelles.

 

Encouragée par cette considération, Kate prenait donc sa mission à cœur. Une idée l’obsédait depuis la fin de la soirée. Cette trace de tatouage sur le cou de la chanteuse mexicaine, un petit souvenir d'un passé visiblement très gênant pour elle.

 

Elle avait cherché dans les différentes biographies, une éventuelle référence. En vain. Cela avait conforté sa certitude sur l’importance de ce secret.

 

Sharonna était originaire d’une région relativement rurale du Mexique aux abords de la frontière américaine. L’endroit rêvé pour un gang.

 

Kate se lança alors dans une recherche précise sur tous les gangs de la région, trafiquants de drogue ou de chair humaine. Ces groupements d’assassins avaient créé de vrais empires. Beaucoup d'entre eux avaient des symboles qu’ils imprimaient parfois jusque dans la peau de leurs fidèles. Elle passa presque une heure le regard rivé sur son écran, faisant défiler des dizaines de symboles jusqu’au moment où, elle se figea devant l’un d’entre eux avant d’éclater de rire.

 

-          Qu’est-ce qui est si drôle ? Fit la voix de Paulo dans son dos.

-          Je crois que je viens de trouver quelque chose qui va t’intéresser, répondit la jeune anglaise qui n’avait même pas sursauté. »

 

Paulo s’approcha d’elle. Il était totalement nu et trempé de sueur mais, cependant, toujours en érection. Il semblait avoir totalement épuisé ses deux jeunes victimes et, sans doute, était-il venu vers Kate pour continuer à assouvir ses pulsions.

 

Il oublia cependant cette envie devant l’assurance de la jeune femme. Il se pencha vers l'écran et observa avec curiosité.

 

-          Ca pourrait ressembler à ce que tu m'as dit, confirma-t-il. Ça montre qu'elle n'a pas un passé aussi blanc qu'elle le prétend mais en quoi cela va nous servir ?

-          Tu n'as pas idée. Contrairement à ce qu’on dit, l'argent a une odeur. Donne-moi un peu de temps ainsi qu’à ta petite machine et je te promets que ton ami pourra profiter pleinement cette petite poupée qui le fait tant rêver. »

 

Paulo tourna la tête et dévisagea Kate, étonné par cette assurance dont elle faisait preuve. Elle le gratifia d’un sourire plein de sous-entendus. Il en parut presque déstabilisé. Cela faisait quelques temps qu'elle remarquait qu'il faisait preuve parfois d'hésitation et, si elle avait eu envie de se libérer, elle aurait sans doute cherché à comprendre pourquoi. Mais elle n’avait plus vraiment envie de se libérer et elle se contorsionna afin de prendre le sexe toujours tendu en bouche.

 

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Raf Rafi
Raf Rafi
21. Aug.

Bonjour,

j'ai moi aussi un petit blog avec des photos et des histoires de soumises BDSM (prisonnière visite médicale, bizutage, fessées, punitions, kidnapping, dressage, séquestration, lavage de cerveaux etc.).


J'ajoute votre site à mes favoris.


https://bdsm-female-prison.blogspot.com/

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