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Portelo, épisode 12

Dernière mise à jour : 28 mai 2022

CHAPITRE 1


La fête battait son plein dans la petite salle du restaurant. Constitué uniquement d’hommes, l’assistance venait fêter la réussite éclatante de l’un d’entre eux, Jorge Ramos.


L’ancien assistant de Paulo Esteves venait d’obtenir ce qu’il voulait : une place à la table des dirigeants de son entreprise, les laboratoires Santos. Il n’allait pas siéger au conseil d’administration totalement contrôlé par les Santos depuis la création de l’entreprise 150 ans auparavant mais récupérer plusieurs centaines d’actions qui ferait de lui un élément important et surtout un bénéficiaire des dividendes faramineux de cette entreprise.


Il devait cette fabuleuse réussite à l’exploitation de cette machine fabuleuse qui devait aider les handicapés à retrouver l’usage de leurs membres morts et qui rapportait des fortunes faramineuses tant les riches malades étaient prêts à payer cher surtout depuis que l’on avait découvert qu’elle pouvait aider les personnes du 4e âge à retrouver une mobilité perdue depuis longtemps.

Mais le vrai jackpot avait été quand l’armée américaine, intéressée par la particularité imprévue de cette machine à décupler la force physique de ceux qui l’utilisaient, avait sorti le carnet de chèque pour obtenir les brevets, en vain.

Les avocats des Santos avaient négocié ferme et désormais c’étaient des milliards qui promettaient de couler dans les caisses de l’entreprise durant au moins 10 ans.


Les ingénieurs à l’origine de cette véritable poule aux œufs d’or avaient donc été récompensés en conséquence et Jorge était l’un d’eux.


Pourtant, tout cela n’avait été rendu possible que grâce aux manœuvres qui avaient permis d’éliminer discrètement Paulo Esteves, véritable tête pensante de son service pendant toutes les recherches. Jorge avait pu compter sur le soutien de Sandro Ramirez, ami d’enfance de sa femme et supérieur hiérarchique d’Esteves dont la position était menacée par les coups de génie de ce dernier.

Mais Jorge Ramos oublia vite son ancien supérieur dont il allait rapidement dépasser la position pour engloutir un nouveau verre de téquila. La fête était la sienne, pas celle d’un pauvre loser.


La soirée dura encore plus d’une heure puis petit à petit, les convives partirent. Jorge, pas mal alcoolisé, ne se sentait pas l’envie de rentrer cependant.

Sa femme et ses enfants l’attendaient certes à la maison mais ce ne serait pas la première fois qu’il découcherait et puis il avait envie de trouver une femme.


Tromper sa femme était une habitude ancienne pour cet ancien assistant qui devait pourtant l’essentiel de ses réussites aux relations de cette épouse effacée qui le laissait exercer un pouvoir totalitaire sur sa progéniture.


Mais trouver une compagne de nuit n’était pas aussi simple surtout depuis que Laura, sa dernière maîtresse en date était partie après l’avoir menacé de tout révéler à sa femme. Heureusement, il avait trouvé un moyen de la faire taire mais il était passé proche du désastre et avait décidé de ne plus prendre de tels risques alors qu’il arrivait à l’aboutissement de sa vie.


Restait la solution des prostituées qui ne manquaient pas, surtout en ces temps où les maisons closes fleurissaient un peu partout suite au vote d’une loi qui les rendait totalement légales mais Jorge n’était pas un habitué de ces établissements et craignait aussi de se retrouver dans un bouge infâme à copuler avec une mégère.

Alors qu’il était plongé dans ses pensées, un serveur vint lui apporter une solution totalement inattendue.

« Monsieur, fit le jeune homme. Un de vos invités a tenu à vous laisser un cadeau avant de partir. »


Il tendit alors une photo à l’ancien assistant. Elle représentait une jeune femme dont la tenue plus que suggestive dévoilait des formes qui, sans être excessives, demeuraient plus qu’exquises. Vêtues comme une princesse orientale avec voiles en dentelles transparentes et sarouel turquoise, elle cachait son visage derrière un masque intégral qui ne révélait que sa longue chevelure couleur châtain.


Le sang de Jorge ne fit qu’un tour en voyant cette créature de rêve et il tourna vers le jeune serveur un regard interrogateur.

« Connaissez-vous « Le soleil de vos nuits » ?


Jorge hocha la tête. Bien entendu qu’il connaissait ce bordel qui, en quelques semaines, avait réussi à se créer la clientèle la plus select de Portelo grâce à ses filles jeunes et peu communes. Il avait imaginé y faire un tour mais les tarifs, pratiqués uniquement en dollars, l’avaient rapidement refroidi.

Une passe classique d’une heure avec une de ces filles valaient 500 dollars soit l’équivalent du salaire moyen de Santa Chiara. A ce niveau, ce n’était plus un luxe mais une folie.

« Très bien. Cette fille est la dernière arrivée. Elle est tellement récente qu’elle n’a pas encore commencé à travailler.

- C’est une arabe ?

- On ne dirait pas mais elle est réputée pour jouer les caméléons. Elle change d’apparence chaque jour afin de surprendre en permanence les clients.

- On ne voit pas son visage sur la photo.

- C’est ainsi, elle garde le secret sur son identité afin de rendre l’effet encore plus excitant. Elle est le mystère.

- C’est très intéressant tout ça mais en quoi cela me concerne.

- Je vous l’ai dit, c’est un cadeau. Un de vos amis a loué cette fille pour vous. Vous allez être son premier client. Le premier à goûter à ses mystères. »


Jorge faillit s’étouffer en écoutant cet homme. Le prix d’un tel privilège devait être exorbitant. Qui pouvait bien pouvoir payer une telle somme ? Pas les pique-assiettes qui assistaient à sa petite fête et qui pour la plupart gagnait encore moins que lui.

« Monsieur Alberto Santos vous souhaite une belle entrée dans le capital, ajouta le serveur en guise d’explication. »


« Alberto Santos », pensa Jorge. Ainsi le PDG des laboratoires Santos s’intéressait à lui et à ses découvertes si juteuses.

Tout s’expliquait. Depuis des générations, les Santos tenaient les rênes du pouvoir avec l’immense majorité des actions mais des dissensions commençaient à apparaître dans la société avec notamment Felicia, la sœur aînée du directeur qui contestait sa nomination. Chacun devait compter ses voix en cas d’une réunion des actionnaires et Alberto caressait même les plus petits dans le sens du poil.


Jorge apprécia ce pouvoir nouveau qui le faisait côtoyer les plus grands et comptait bien en profiter pleinement.

« Alors comment ça se passe ? Demanda-t-il alors.

- C’est simple. Une voiture vous attend et va vous conduire au « Soleil de vos nuits » et vous glisserez ceci quand vous arriverez à la porte d’accès. »


Il lui tendit une petite carte d’accès magnétique.

« Une fois ceci fait, ajouta le serveur, vous n’aurez plus qu’à suivre les instructions. »


Jorge Ramos prit la clé et partit immédiatement sans même faire des adieux aux quelques convives encore présents.



CHAPITRE 2


La voiture, une grande limousine, l’attendait sur le parking du restaurant et Jorge bondit à l’intérieur pour s’affaler sur la banquette arrière alors que le véhicule démarrait.

Le trajet dura moins d’un quart d’heure puis la voiture arriva en vue d’un petit immeuble dans un quartier cosy. Elle bifurqua pour arriver devant l’entrée d’un parking sous-terrain. Un homme montait la garde. Il échangea quelques mots avec le chauffeur puis ouvrit la porte.


La voiture se gara et le chauffeur indiqua à Jorge la direction de l’ascenseur dont le serveur lui avait parlé. Il le trouva sans peine et constata qu’il n’y avait aucun bouton pour l’appeler. L’accès à ce lieu était vraiment contrôlé. Il glissa la clé magnétique dans la fente à cet effet et la porte s’ouvrit.

« En route pour le paradis, se dit-il alors que l’ascenseur commençait son ascension. »


Il atteignit sa destination en moins d’une minute et s’ouvrit sur un grand couloir lumineux et richement décoré. Un moniteur s’alluma et il lut un message à son intention.

« RDV Chambre 6, lut-il simplement. »


L’endroit était étrangement agencé mais il trouva sa destination sans trop de difficulté. Il entra dans une grande chambre aux lumière tamisée dans laquelle un immense lit occupait la position centrale.


A ce moment, la fille sortit de la salle de bain. Elle portait les mêmes vêtements que sur la photo mais paraissait encore plus sexy en vrai.

Déjà passablement excité, Jorge sentit une érection le prendre et voyant ce corps fin aux formes harmonieuse qui s’approchait de lui. Elle ne dit rien et se colla à lui et l’embrassa.


Elle était visiblement très jeune et Jorge se dit qu’elle ne devait pas être beaucoup plus vieille que sa fille aînée, ce qui acheva de l’exciter.


Il lui rendit son baiser et commença à tâter son jeune corps au travers du fin tissu qui le cachait encore. Il perdit toute mesure et commença à déchirer ses vêtements pour faire apparaître sa jeune poitrine si fière. Au contact, elle était totalement naturelle, bien loin des poitrines siliconées qu’il avait l’habitude de tâter.

Elle le repoussa soudainement pour s’agenouiller rapidement et tirer sur les coutures de son pantalon. Elle fit émerger alors un pénis déjà bien tendu et marqua un long temps d’hésitation.


Incapable d’attendre, Jorge posa sa grosse main sur son crâne et la contraignit à avaler son sexe. Retrouvant son ardeur, elle commença une fellation des plus efficaces.

En dépit de son jeune âge, elle semblait déjà maîtresse dans cet art et Jorge sentait déjà monter son plaisir. Il se retira brutalement de sa bouche afin de ne pas jouir trop vite. Compte tenu du tarif d’une telle passe, il fallait amortir au mieux l’investissement.


Il poussa la jeune fille qui bascula sur le lit avant de s’allonger sur elle. A ce moment, il tenta de lui arracher ce masque noir qui cachait si efficacement son visage mais elle se déroba plusieurs fois.

Il finit par abandonner ses vaines tentatives et descendit du lit. Il fit descendre son sarouel pour dévoiler un string de dentelle bleue qu’il arracha sans attendre. Il admira une seconde cet organe si beau, d’une finesse très éloignée de ceux épuisées des professionnelles qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il donnait l’impression d’être celui d’une vierge tout juste déflorée ce qui contredisait les talents démontrés de cette fille. Remarquant à peine cette contradiction, il plongea sa bouche dans cet antre d’amour.

Il se pensait expert en cunnilingus et les petits gémissements à peine audible que poussait sa partenaire confirmèrent cette impression.


N’y tenant plus, il se redressa et dirigea son pénis vers son entrejambe. Elle se redressa alors et sans un mot lui indiqua une pancarte placée sur un des murs.

Il comprit et prit le préservatif qu’elle lui tendit et l’enfila avant de se planter en elle d’un coup de reins puissant. Les petites lèvres de cette prostituée hors norme s’écartèrent doucement, prouvant encore qu’elle n’avait pas eu nombre de relations sexuelles. Les sensations n’en étaient que meilleures, surtout qu’elles seraient éphémères.

Même dans un établissement aussi select, les filles enchaînaient les passes et ce petit vagin si élastique allait connaître bien des visites qui allaient le déformer pour toujours. Jorge était vraiment un privilégié et il se dit que ce n’était qu’un aperçu de la vie magnifique qui l’attendait maintenant qu’il faisait partie de l’élite.


Il besogna donc ce « cadeau » si précieux pendant de longues minutes, pesant de tout son poids sur elle et jouant avec sa fière poitrine. De son côté, elle se montra active et soumise alors qu’il profitait de son corps.


Soudain, il sentit qu’il allait jouir et il se redressa en râlant quand le liquide séminal se déversa dans le réservoir de son préservatif.




CHAPITRE 3


Jorge restait allongé sur le lit, reprenant doucement son souffle après ces instants d’extase authentique. Il se demandait combien de temps il pouvait rester ici avant et s’il pouvait imaginer remettre le couvert avant de partir.


Elle s’était retirée dans la salle de bain et ne semblait pas vouloir revenir de sitôt. Peut-être attendait-elle juste qu’il sortît sans un mot. Elle allait être déçue car il faudrait un régiment pour le déloger de ce petit paradis… qui allait devenir un enfer.


Elle réapparut soudainement. Nue, elle ne portait que ce masque noir qu’il avait tant essayé d’arracher. Elle s’approcha un peu puis, pour la première fois depuis qu’il était arrivé, parla.

« Tu as aimé, salaud. Sais-tu seulement qui tu as baisée ? »

Jorge se releva. Plus que la dureté de ses paroles, ce fut sa voix qui l’interpella. Elle lui sembla incroyablement familière, comme s’il l’entendait tous les jours.


Alors qu’elle parlait, elle posa les mains sur les coutures de son masque et le fit tomber. Le cœur de Jorge cessa de battre.

« Em…, balbutia-t-il. Emilia.

- Oui ta fille ! Espèce de salaud incestueux ! Voilà ce que tes actes contre nature ont fait de moi ! Tu m’as violée, pourriture. »


Au bord de l’apoplexie, il ne sut que dire ni que faire alors qu’elle jetait toutes ces accusations à son visage. Elle s’enfuit alors en courant disparaissant dans les couloirs du « Soleil de vos nuits ».


Assis derrière son moniteur de contrôle, Paulo profitait du spectacle.

Avec toutes les caméras cachées dans la chambre, il n’avait rien raté de cette relation incestueuse qu’il avait lui-même orchestrée. Son plan de vengeance se déroulait à la perfection.



CHAPITRE 4


Avrora traversa le grand salon du « Soleil de vos nuits », sentant le poids des regards concupiscents des clients installées aux différentes tables. Elle ne s’y attarda pas et rejoignit un petit cagibi qui donnait sur un petit escalier qui descendait en tout discrétion. Elle déboucha alors dans le grand appartement situé à l’étage inférieur.

En rachetant ce grand appartement du 4e étage, Paulo avait réalisé des travaux afin de lui donner directement accès au « Soleil de vos nuits ».


L’ancien ingénieur se retourna en voyant arriver celle qui lui servait de plus en plus d’assistante en plus de ses œuvres de prostituée. Son arrivée n’était pas prévue.

« Nous avons un problème, expliqua-t-elle. Sandro Ramirez est ici.

- Ici ?

- Sur le parking. Il a essayé de rentrer par le sous-sol comme les clients mais la sécurité l’a refoulé. Comme c’est le seul accès, il est en train de faire un malheur depuis en bas. »


Paulo secoua la tête, un sourire au coin des lèvres. Il savait que ce moment viendrait.


Sandro n’était pas comme cet abruti de Ramos. Il adorait sa fille et la savoir dans cette situation ne pouvait que le conduire à ce genre d’extrémités aussi rageuses qu’inutiles. Stella était majeure et il avait respecté toutes les consignes légales en l’inscrivant sur la liste de ses employées.

Personne n’était capable de comprendre qu’il contrôlait toutes ces filles tant les fonctions spéciales du Beettle étaient secrètes. Quand il avait compris, trop tard, le plan de Ramirez et Ramos pour le spolier, il avait cependant réagi et orienté les recherches de ses équipes. Il les avait aussi cloisonnées de telle façon à ce qu’aucune ne sut sur quoi les autres travaillaient.

Ainsi, il fut le seul à avoir une vue d’ensemble de ce projet aussi fou que machiavélique et qui possédait des failles énormes. La principale était son action délétère sur les hommes.

La physiologie masculine réagissait affreusement mal à l’implantation, les simulations parlaient de plus de 80% d’échecs suite à des suicides et états de démence. Les experts pensaient que c’était dû à la production hormonale constante de testostérone qui saturait la machine mais Paulo avait une autre idée. La psyché des hommes, égocentriques au possible, refusait tout simplement la réalité.

Il avait bien utilisé la machine sur Juarez mais il avait déjà son plan et savait que la durée de vie du consiliere des Calvez était limité à quelques heures.


« Alors ? S’impatienta Avrora.

- Appelle les flics ! Qu’ils le fassent dégager. Nous sommes juste d’honnêtes commerçants. »


Elle eut un petit sursaut devant cette remarque ironique mais ne rajouta rien. Le beettle la contrôlait totalement et, de toute manière, elle avait appris le réalisme au cours de ses années entre les mains des différents proxénètes qui avaient profité d’elle.

« Attends ! Reprit Paulo alors qu’elle tournait les talons. Stella est avec un client ?

- Oui. Elle est très demandée comme nous toutes.

- Qui est-ce ?

- De La Fuentes.

- Magnifique. Je ne pouvais rêver mieux. Tu vas lui transmettre un message, s’il fait ce que je lui demande, il aura droit à un service total gratuit. »


Avrora déglutit. Elle avait déjà eu affaire à De La Fuentes et ses penchants sadiques. Dire qu’elle n’avait pas apprécié était un doux euphémisme.

Elle savait aussi qu’Andrea avait eu droit à ce « service complet » et qu’il lui avait fallu plusieurs semaines pour s’en remettre.

A ce moment, elle remerciait le ciel de ne pas être à la place de Stella.




CHAPITRE 5


Sandro Ramirez faisait les cents pas en hurlant le nom de sa fille sur le parking de la résidence. Plusieurs résidents étaient sortis pour voir cet homme déchaîné.


L’ingénieur ne voulait pas abandonner. Depuis qu’il avait appris de la bouche de la fille de Jorge Ramos que Stella se prostituait, il n’avait eu de cesse de la retrouver pour la libérer de cet enfer mais toutes ses tentatives avaient échoué.


Il avait fait intervenir le parrain de la jeune fille mais celui-ci lui avait répondu que son inscription au fichier des travailleuses du sexe s’était faite dans les règles.

Elle était venue seule à son entretien avec tous les examens médicaux nécessaires qui témoignaient qu’elle n’avait subi aucune violence.

A plusieurs reprises, elle avait été testée et n’avait montré aucune hésitation. Elle avait décidé de se prostituer de son propre chef.


Sandro n’y croyait pas une seconde et, connaissant désormais l’endroit qui détenait sa fille, comptait bien leur pourrir la vie jusqu’à ce qu’ils la libèrent.

Ce fut alors qu’une des fenêtres du dernier étage s’ouvrit et que le visage de Stella apparut. Sandro fut foudroyé par ce qu’il vit.

De ce qu’il voyait d’elle, elle était totalement nue mais le pire était qu’elle n’était pas seule.


De l’homme qui l’accompagnait, il ne vit au début que deux grosses mains sombres qui s’emparaient de ses seins alors qu’elle se penchait à la fenêtre. La jeune femme se tourna une seconde en arrière puis revint vers son père, une expression malsaine sur le visage.

Puis elle se mit alors à se déhancher d’avant en arrière et, pour son horreur, son père comprit que l’homme était en train de la prendre. Elle se mit alors à haleter comme si elle prenait plaisir à cet acte odieux.

L’homme continuait à malaxer fiévreusement sa poitrine si opulente et le rythme de ses va et vient s’accentua. La scène dépassait les cauchemars de Sandro et le pire allait encore venir.


Le visage de De La Fuentes apparut au-dessus de l’épaule de Stella. Il devait avoir au moins le double de l’âge de la jeune femme et son visage n’exprimait que de la perversion.

« Tu as bien travaillé, papa, cria-t-il alors. Tu nous as couvé une jolie petite salope au cul bien chaud et aux seins bien fermes. »


Sandro se décomposait à vue d’œil alors que le visage de l’homme disparaissait de sa vue. A la place, Stella se pencha de manière encore plus prononcée. Ses seins lourds pendaient dans le vide et bougeaient de manière obscène indiquant que l’homme accélérait encore ses coups de reins.

Stella criait désormais son plaisir et tous les témoins pouvaient l’entendre.

« OH OUI !!!! Hurlait-elle. BAISE-MOI FOOOORTTTT !!!! J’ADORE SENTIR TA QUEUE DANS MA CHATTE !!!!! »


Sandro ne disait plus rien, il restait comme statufié au milieu du parking à regarder sa fille jouir de se faire prendre comme la pute qu’elle était devenue. Il était au bord de la folie mais refusait de partir.


En haut, De La Fuentes prenait un plaisir incroyable à son petit spectacle. Il s’était figé dans le vagin de la petite et s’en donnait à cœur-joie tout en évitant d’aller trop loin. On lui avait promis des festivités bien plus savoureuses encore et il ne voulait pas tout gâcher en venant trop vite.

Alors qu’il ralentissait ses coups de boutoir, Stella cessa de hurler de plaisir et se mit à murmurer.

« Vas-t-en papa, fit-elle les larmes aux yeux. Pitié, vas-t-en ! »


Ne comprenant pas tout et s’en fichant royalement, il donna un nouveau coup de reins et elle se remit à crier de plaisir.


Il fit continuer le spectacle quelques minutes puis il aperçut une voiture de police qui approchait. Il tira Stella vers l’intérieur et la projeta sur le lit avant de fermer la fenêtre. Il avait rempli sa part du marché, il allait pouvoir toucher son « salaire ».


Stella restait allongée à demi recroquevillée sur le lit alors qu’il se dirigeait vers une petite armoire qu’il connaissait bien. Il l’ouvrit et y trouva tous les ustensiles nécessaires au parfait tortionnaire.

Stella affichait la spécialité BDSM et possédait donc tout ce qu’il fallait pour satisfaire les sadiques qui venaient pour la faire jouir de ses souffrances. Cependant, Paulo avait fixé des limites à ces petits jeux, il ne fallait pas « casser » ce jouet si rentable dont le planning affichait complet trois semaines à l’avance. De La Fuentes allait pouvoir dépasser ces limites. Il prit le fouet ainsi qu’une pince très forte et revint vers la jeune fille.

« Prépare-toi ma petite, dit-il. J’ai droit à un service complet et je vais bien en profiter. Tu vas souffrir comme tu n’as jamais souffert de ta vie. Tu vas adorer. »

Stella blêmit alors qu’il s’approchait d’elle et même les murs épais du « Soleil de vos nuits » ne purent retenir les cris qu’elle poussa durant l’heure qui suivit.



CHAPITRE 6


Alors que Stella disparaissait de sa vue, Sandro retrouvait un peu de ses esprits et vit la voiture de police qui se garait à quelques mètres de lui. Il savait qu’ils venaient pour l’arrêter et ne savait s’il devait le craindre ou s’en réjouir après ce qu’il venait de subir.


Cependant la situation fut tout autre car ce ne fut pas un agent en uniforme qui vint à sa rencontre mais une personne qu’il connaissait très bien.

« Bon sang, Sandro, fit-Il.

- Gustavo, répondit Sandro. Elle est ici. Elle…

- Je sais. Tu ne dois pas rester ici. Heureusement qu’un de mes hommes m’a averti quand ils ont reçu l’appel. »


Sandro écoutait à peine Gustavo Paredes. Ce dernier l’agrippa par le col.

« Ce n’est pas elle, tonna l’ingénieur. Elle est contrainte. Tu dois faire quelque chose. »


Gustavo posa les mains sur celle de son ami et réfléchit une seconde. Il était commissaire en chef de la police de Portelo et Stella était sa filleule mais il savait aussi que cet établissement comptait un nombre hallucinant de clients influents et qu’il risquait d’y perdre sa place.


« D’accord, concéda-t-il. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour prouver ce que tu dis. Et je te promets que si j’y arrive ce sera la fin de cet établissement honteux. »



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