CHAPITRE 1
Alejandro Santiago observait la livraison avec un sourire satisfait. Le directeur du lycée international était tout à fait réjoui de voir arriver cette nourriture qui devait alimenter ses élèves.
Son académie était censée fournir les meilleurs services. Les meilleurs enseignants ainsi que les meilleurs supports scolaires mais aussi une alimentation de grande qualité. Pendant des années, ils avaient été servis par un traiteur de Portelo qui avait pignon sur rue et qui leur offrait une nourriture de très bonne qualité à un prix qui était lui aussi d'un certain standing. Santiago qui avait des contraintes budgétaires avait cherché plusieurs fois de renégocier les tarifs mais son fournisseur s'était montré toujours intraitable alors qu’ils commandaient, chaque semaine presque un millier de repas. Ce traiteur avait un avantage décisif. Il était le seul de la ville dans cette gamme de produit. En tout cas jusqu’au mois dernier.
Santiago avait été contacté directement par un nouveau traiteur qui venait de s'installer mais qui bénéficiait d’une image hors pair. La cuisine était réalisée par Serena Bernal, une personnalité connue pour ses qualités et très médiatique puisqu'elle avait participé à une émission de télé qui avait eu son succès en son temps. Rien qu’en citant son nom, le directeur avait vu certains regards de parents s’illuminer. Le cahier des charges imposé par l’établissement avait été respecté en tout point et la nourriture était de grande qualité et surtout beaucoup moins chère que son concurrent. Santiago s’était même demandé comment elle réussissait avec de tels produits à faire un bénéfice mais ce n'était pas son problème en tout cas à court terme. Grâce à ce don du ciel, ce n'était pas moins de deux pourcents du budget général du lycée qui venait d'être économisé rien que sur le pôle repas et ce n'était pas négligeable.
Les repas étaient conçus dans la cuisine de Bernal, quelque part en ville. Il avait pu la visiter et n'avait rien trouvé à redire. En plus de son activité de traiteur, elle s’occupait d’un restaurant qui se trouvait en bas d’un établissement un peu bizarre mais qui avait une carte de réservation pleine et parmi les nombreux clients, il identifia le nom de nombreux parents d'élèves et surtout que des gens de la haute société. C'était un établissement réservé au gratin.
Les packs de repas étaient déposés les uns après les autres. Préparés dans la journée, il y avait l’ensemble du repas avec quatre entrées différentes, quatre desserts en plus des classiques yaourts et fruits et trois plats différents.
Toutes les élèves de son établissement étant demi-pensionnaire, elles avaient donc toutes droit à cette alimentation que leurs parents payaient d'ailleurs rubis sur l’ongle car Santiago avait réussi le tour de force d’économiser sur les coûts tout en augmentant le prix de chaque repas. Il avait convaincu le conseil des parents qu’une telle alimentation, concoctée par une cuisinière aussi connue justifiait d’une augmentation du prix soi-disant pour encaisser les dépenses supplémentaires. Dépenses qui n’existaient pas en réalité. Avec un tel effort, Santiago comptait bien remplir ses finances personnelles.
Alors qu’il continuait à surveiller ce déchargement tout en jubilant, il ne remarqua même pas que tous les livreurs étaient des femmes comme il n'avait pas remarqué, lors de sa visite dans le restaurant de Bernal qu'il n'y avait pas un seul client dans l’établissement en dehors de lui. Il n’avait pas plus remarqué que ledit restaurant se trouvait en fait au rez-de-chaussée d’un bordel qui accueillait tout le gotha de la société de Portelo. Il était tellement obnubilé pour les bénéfices qu'il allait tirer de cette affaire qu’ils ne se rendit à aucun instant compte qu’il était en train d’ouvrir une boîte de Pandore.
CHAPITRE 2
Les deux sœurs avaient hurlé, crié, pleuré et supplié durant leur première séance avec Kate qui ne s'était pas privé de profiter de chaque seconde. Elle avait notamment parfaitement apprécié les sodomies bien profondes qu’elle avait pratiqué dans ces deux anus vierges en se rappelant de ce qu'elle même avait dû supporter la première fois où elle avait dû offrir ses fesses à Paulo.
Le soir tombant, elles étaient retournées chez elles et avaient repris leur vie normalement, ne mentionnant jamais ce qui était leur était arrivé mais ressentant parfaitement les douleurs de leur corps perclus.
Le lendemain matin, elles se levèrent, prirent un petit déjeuner et se comportèrent de manière toujours aussi odieuse avec les employés de leur père avant de revenir au « Soleil de vos nuits » pour continuer à se faire martyriser. Kate les y attendait, bien décidée à continuer à les faire hurler et pleurer.
Ce petit cinéma dura plus d’une semaine, le temps classique d'une formation pour les résidentes du « Soleil de vos nuits ». Les deux jumelles apprirent bien des choses qu’elles ignoraient sur les choses du sexe. Surtout, elles apprirent à faire tout ce qui pouvait donner du plaisir à un homme au détriment du leur.
A la fin de la première semaine, Paulo voulut pleinement profiter de ses deux nouvelles petites chéries. Il les trouva à quatre pattes sur le sol, de chaque côté du lit de Kate. La jeune anglaise, qui profitait ainsi d’un repos bien mérité après deux de formation avec elles, les avaient laissées ainsi dans cette position de soumission, totalement nues et attendant son bon vouloir.
Dès que Paulo entra dans la chambre, la hiérarchie changea et Kate retrouva sa place. Elle se redressa en entendant le bruit de la porte qui s’ouvrait. Bien qu’elle fut à moitié endormie, elle se jeta à terre pour se mettre à genoux quasiment à quatre pattes comme ses deux petites élèves. C'était un réflexe conditionné, au début imposé par le beettle mais qui, depuis, était devenu comme une seconde nature pour elle.
Paulo apprécia le geste à sa juste valeur mais ne s’appesantit pas trop sur elle. Elle avait été sa première victime et il l’avait outragée de tellement de façons qu’il en avait oublié jusqu’au nombre. Cela ne voulait pas dire que, de temps en temps, il n’avait pas envie de revenir à ses anciennes amours mais la nouveauté était quand même bien plus stimulante et ces deux petites photocopies qui l’attendaient sagement dans cette posture obscène représentaient de jolis petits fruits bien tenant dans lesquels il comptait bien croquer.
Il fit un geste du doigt pour leur indiquer de le suivre et elle se levèrent immédiatement. Kate garda sa position de soumise, se demandant si elle allait participer aux festivités mais le proxénète n’avait pas trop envie de la harasser en ce moment. Il préféra la laisser ainsi, à attendre le retour de ses petits jouets. Il sortit de la chambre, trainant derrière lui les deux jumelles totalement nues. Ils croisèrent plusieurs couples, prostituées et clients en se dirigeant vers l’ascenseur. Les hommes détaillèrent avidement ces deux corps nus et excitants. Bien sûr, ils ne furent pas choqués. Il n’était pas rare de croiser des femmes nues dans les couloirs du « Soleil de vos nuits ».
Il les conduisit jusqu’à ses appartements personnels au premier étage du bordel. Il avait privatisé cette partie de l’immeuble pour sa seule jouissance. Cette zone était totalement indépendante du reste de l’immeuble et possédait même une entrée personnelle qui faisait que des personnes qui arrivaient pour la première fois ne remarquaient même pas les devantures du bordel. C’était l’endroit idéal pour piéger les couchsurfeuses qui continuaient à défiler.
C’était aussi l’endroit parfait pour profiter tranquillement de ses petites chéries quand il en avait envie. Yolanda passait souvent par là. Elle ne pouvait croiser les clients habituels du « Soleil de vos nuits » qui ne la connaissaient que trop bien. Entacher sa réputation en révélant la chienne qu’elle était devenue à son corps défendant aurait grandement nui à son efficacité.
Les deux jumelles appartenaient elles aussi à une catégorie un peu particulière puisqu’elles n’avaient pas encore été officiellement inscrites au fichier des prostituées. Paulo était en train de construire le scénario qui allait les conduire à rejoindre le personnel de son bordel. Il fallait qu'il fût très crédible et surtout terriblement humiliant pour le papa. Si ces deux petites salopes se comportaient de manière aussi déplaisante avec toutes les personnes qu’elles croisaient y compris une de ses petites chéries, c’était en grande partie à cause de ce père qui les avait placées sur un piédestal qu’elles ne méritaient pas. Il fallait lui en faire payer pleinement le prix.
Il avait songé et faire un coup comme il l’avait fait avec son cher Ramos, petite plainte pour viol incestueux déposée par ses filles qui l’aurait immanquablement conduit en prison, lui habitué aux salons mondains mais il avait trouvé que ce n'était pas « sport « de rééditer les mêmes stratagèmes.
Ils arrivèrent enfin dans l'appartement. Immense lieu de plus de deux cents mètres carrés aménagé sur trois appartements différents. Il n’y avait pas moins de cinq chambres dans lesquelles il pouvait loger ainsi plusieurs couchsurfeuses en même temps. D’ailleurs deux petites touristes, une française et une suissesse dormaient en ce moment même dans l’une d’entre elle, reprenant des forces après une intense séance avec ce sadique pervers. C’était là aussi que, parfois, il organisait ses soirées spéciales avec une ou plusieurs filles de passage qui se faisaient ainsi prendre par des groupes de touristes comme cela était arrivé avec les petites françaises.
Les deux jumelles furent soufflées devant l’immense appartement, témoignant aussi de la richesse de celui qui y habitait. Elles gardaient encore au fond d’elle ces caractères vaniteux qui les faisaient juger les personnes qu’elles rencontraient en fonction de la taille de leur portefeuille. Cela n’était pas si mal, les clients « Soleil de vos nuits » avaient les bourses particulièrement pleines, au sens propre comme figuré.
- A quatre pattes, salopes ! Ordonna-t-il. »
En un éclair, les deux jumelles s’exécutèrent et retrouvèrent ainsi la position qu’elles avaient adoptée quelques instants auparavant dans la chambre de Kate. Il les contourna, les détaillant entièrement. Il n'y avait pas à dire, elles étaient parfaitement faites pour le métier auxquelles il les destinait mentalement comme physiquement.
- Je vais maintenant vous expliquer comment ça va se passer, commença-t-il en s’asseyant dans le grand sofa situé au milieu du salon. Dans quelques semaines, vous deviendrez officiellement mes employées. Ce qui voudra dire ce que vous vous ferez baiser six jours sur sept. Toutes mes filles ont des spécialités même si elles pratiquent à peu près tout ce qu’il est possible de faire sexuellement. Avec deux jumelles, il y a des options évidentes. J’ai déjà deux petites lesbiennes qui font le spectacle comme il faut mais avec deux sœurs et, en plus, jumelles, la perversité atteindrait le summum. Vous m’avez montré dans le taxi que vous aviez des prédispositions. Nous allons approfondir tout cela ! »
Les deux jeunes filles écoutaient le proxénète sans un mot mais n’en pensaient pas moins. Il était en train de leur prédire un avenir à la limite de l’enfer entre humiliations et souffrance. Le pire était que, après une semaine passée entre les mains de cette pute anglaise, elles avaient bien compris qu’elles n’auraient pas leur mot à dire et qu'elles feraient tout ce que l'on dirait de faire.
- J’ai pensé à votre petite démonstration de la semaine dernière, fit-il alors. La notion de « miroir », ça ne peut être que très excitant. »
Il se leva alors et se dirigea vers un coin du grand salon. Il en ramena une sorte de cadre vide posé sur roulette qu’il tira tranquillement jusqu’à le placer à un mètre de son sofa. Il le fixa bien droit et puis retourna à sa place.
- Allez ! Ordonna-t-il en tapant dans les mains. Chacune d’un côté du cadre et on se dépêche ! On se met accroupies, les jambes bien écartées et bien en face en face l'une de l'autre ! »
Avec toujours autant de célérité, les deux jeunes filles suivirent les ordres et s'installèrent ainsi en face l'une de l'autre. Avant de rencontrer ce salopard, elles s’étaient parfois livrées à ce genre de séances où elles s'étaient masturbées l'une en face de l'autre. Elles avaient trouvé cela étrangement excitant mais les circonstances avaient changé et elle ne ressentait aucune envie de s’offrir ainsi en spectacle.
- Montrez-moi donc votre technique ! Ricana-t-il. Je veux du beau, du graveleux et de l'humide ! »
Aucune des deux n’avait envie d’offrir à cet homme le spectacle qu’il attendait mais leurs mains et leur corps refusaient de leur obéir et elles commencèrent à se toucher. Elles enfoncèrent leurs doigts entre leurs cuisses. Carolina se mit à jouer avec son clitoris alors que Carlotta s’écartait les petites lèvres.
- Non ! Tonna le proxénète. On a dit « miroir ». Je veux les mêmes gestes à l'opposé. La main droite de l’une fait la même chose que la gauche de l'autre. Allez ! On se titille le clito ! Et on garde les yeux bien fixés l’une sur l’autre ! »
Elles reprirent alors leurs actions, obéissant parfaitement aux consignes. Elles s'excitèrent effectivement le clitoris, jouant chacune avec le sien en gardant les yeux bien fixés sur sa sœur qui faisait de même.
Paulo aimait bien cette idée du miroir. Cette situation donnait l’impression de voir la même femme se masturber devant sa propre image. C’était aussi plus simple et plaisant que dérangeant. Tout ce qu’il aimait.
Il les laissa ainsi se masturber pendant plusieurs minutes puis donna de nouvelles consignes. Elles avaient déjà reçu une première formation avec Kate qui leur avait appris toutes les astuces du faux plaisir individuel qui avait pour seul objectif que d'exciter les clients et il voulait en voir le résultat.
Elles commencèrent à se caresser les seins, à s’enfoncer les doigts entre leurs petites lèvres et à pousser de faux cris de plaisir. Obéissant toujours à la consigne première, elles faisaient leur maximum pour calquer leurs mouvements en miroir. Cette complicité qu’elles avaient développée au fil des années trouvait là une nouvelle utilité. La première qui ne fut pas à but égoïste.
Paulo les regardait s’humilier toujours plus en faisant semblant de prendre du plaisir. Il remarqua de nombreux défauts qu’il faudrait corriger afin de rendre ce spectacle vraiment crédible pour les clients. Certains de leurs cris sonnaient clairement faux et leurs gestes n’étaient pas tout à fait coordonnés mais il savait qu'une nouvelle semaine de formation avec Miss Kate corrigerait tout cela et plus encore. Il alluma appuya alors sur une télécommande et la grande télévision située contre le mur s’alluma.
Des cris se firent entendre mais aussi des pleurs. Les deux jeunes filles se retournèrent alors pour voir l'enregistrement d’une de leurs séances avec Kate. Comme hypnotisées, elles fixaient l’écran. Les deux jeunes filles réalisèrent alors que tout ce qu’elles avaient été obligées à subir depuis une semaine avait été enregistré et que cela resterait gravé comme autant de preuves de leur déchéance.
- Je vais peut-être mettre tout ça sur le net, ricana le proxénète. Ca ferait un malheur, non ? »
Il n’en avait bien entendu aucunement l’intention. Ses filles étaient ouvertement des prostituées mais elles restaient demandées car elles conservaient une certaine apparence de sophistication. L’expression horrifiée des deux sœurs en imaginant cette vidéo diffusée à travers le monde était cependant comme du miel pour lui et l’excita encore plus. Il se leva avant de faire tomber son pantalon sur ses chevilles, dévoilant son sexe déjà bien tendu.
- Allez mes salopes ! Ordonna-t-il. On se remet à quatre pattes et on tend bien les fesses ! Ce soir, j’ai envie d’enculade ! »
CHAPITRE 3
Sam Castel suivait Felicia bien sagement. Il ne connaissait aucunement l’organisation des laboratoires Santos et devait rester collé à sa guide afin de ne pas paraître trop perdu.
La visite semblait banale. Une simple explication des capacités du laboratoire pour un client potentiel. En vérité, Felicia utilisait ce stratagème pour démontrer à celui qu'elle pensait être son associé toutes les possibilités de l'entreprise qu’il s’apprêtait à acquérir.
L’URAM. Voilà ce qui l’intéressait. C’était une fantastique machine capable de rendre l’usage de leurs membres à des personnes paralysées mais aussi peut-être d'agir comme un agent contrôleur, capable de produire des soldats qui n’auront pas peur de et qui ne cesseront d'attaquer même quand tout serait perdu. Les différents documents qu’il avait récupérés chez Felicia mais, aussi et surtout, chez Pablo semblaient aller dans ce sens. Le contrôle total semblait impossible à cause de problèmes à priori hormonaux mais il était possible d’agir sur le comportement en agissant de manière limitée sur certaines parties du cerveau. Cela demandait encore un énorme travail de développement mais l'armée américaine était très patiente et avait d'énormes moyens à défaut d'avoir une conscience.
De cela, il n’en avait pas parlé avec Felicia car elle semblait avoir une certaine éthique. Il se demandait même si elle réalisait les dangers de leur découverte. Pablo n’était pas comme elle, il ne pensait qu’à l’argent et à l’apparence de la réussite. Il lui avait donc révélé bien d'autres secrets qui lui étaient très utiles.
Ils arrivèrent devant un grand plexiglass donnant sur un petit laboratoire où trois personnes travaillaient. Une douzaine de sorte d'aquariums avait été installé et, à l'intérieur, on ne voyait que des boîtes vides.
- Qu’est-ce que c’est que ça ? Demanda l’américain.
- C’est le laboratoire de nanotechnologie, répondit Felicia. Ne vous fiez pas aux apparences. C’est un lieu de culture pour des robots microscopiques et donc invisibles à l’œil nu. C’est la nouvelle étape du développement de l'URAM. La machine sera injectée directement dans le corps en pièces détachées microscopiques. Ensuite, elles s’assembleront à l’endroit programmé. C’est une fantastique avancée qui rendra possible une implantation à grande échelle. »
Castel écoutait l’explication en ne comprenant qu'un mot sur deux mais il comprenait le sens général et les implications. Si ces recherches portaient vraiment leurs fruits, les contrats avec l'armée américaine étaient garantis et c’était des milliards de bénéfices en perspective.
Paradoxalement, cette information fragilisait encore la position de Felicia sans qu'elle le sût car, avec de telles sommes en jeu, un homme comme lui ne pouvait se permettre de ne pas avoir le contrôle total sur l’affaire.
CHAPITRE 4
Emilia profitait de son jour de repos tranquillement. La plupart des jeunes femmes passaient leur journée en dehors du bordel pour différentes raisons. Quand elles évoluaient à l'extérieur, elles avaient un relatif contrôle sur leur être et pouvaient mener une vie presque normale.
Certaines faisaient les magasins, se rendaient à la plage ou allaient même en discothèque. Elles se laissaient même gentiment draguer, juste pour faire comme avant leur vie de prostituées. Et puis, il y avait une autre raison. Même durant leur jour de repos, à l’intérieur des murs du « Soleil de vos nuits », elles n'étaient jamais à l'abri de certaines mésaventures. Paulo était leur maître et profitait d'elles quand il en avait envie, jour de repos ou pas.
Pour les anciennes, ces agressions inattendues arrivaient de moins en moins. Le proxénète s'amusait bien mieux avec les petites nouvelles et notamment toutes ces jeunes couchsurfeuses de différentes nationalités, toute très jeunes qui ne cessaient de défiler dans cet appartement qu'il avait aménagé en plein cœur même du bordel.
Plus étrange, depuis quelque temps, leur tortionnaire semblait faire cas de leur situation. Il avait ainsi fait aménager au même étage que ses appartements une salle de repos réservée aux filles qui ne travaillaient pas. Un lieu où elles ne croisaient pas les clients ce qui leur garantissait une relative quiétude. Cela voulait aussi dire qu’elles restaient à proximité de ses appartements et qu'il pouvait ainsi les appeler quand il le voulait.
La plupart des filles qui restaient au « Soleil de vos nuits » choisissaient de passer l’essentiel de leur journée en ce lieu parfaitement aménagé. Il y avait un minibar dans lequel elles pouvaient puiser sans restriction, des repas qu’on leur servait à la demande en provenance du restaurant et différentes salles d'activités pour tous les plaisirs. C'était aussi la salle de jeu préférée de Paulo qui, quand il ne s'amusait pas à violer ses victimes ou n’ourdissait plans ses plans retors, se distrayait comme un bon petit geek.
Ce jour-là, Emilia était seule. Stella n’était pas de repos et, de toute manière, leur amitié n’était plus qu’un souvenir. Même si la jeune femme savait que son ami d'enfance était tout aussi victime qu'elle, le fait qu'elle eut activement participé à sa chute avait détruit le lien qui les tenaient depuis l’enfance. Ce n'était pas un raisonnement très sensé mais il était tout à fait humain. Par ailleurs, des amitiés s'étaient nouées entre avec d'autres filles du bordel qui, pour la plupart, étaient à peine plus âgées que les deux anciennes étudiantes.
Le « Soleil de vos nuits » était sécurisé afin de d'éviter que les débordements de certains clients un peu trop pervers mais, à cet étage qui n'accueillait que le maître des lieux et des implantées, il n’en avait aucunement besoin. Emilia se trouvait donc totalement seule et elle fut donc la seule à pouvoir entendre les cris.
Entendre une jeune femme crier n’était pas nouveau. C'était même plutôt une constante. Surtout à cet étage qui voyait les formations et les implantations des jeunes femmes mais, dans ce cas, ils étaient différents. En plus, des cris des deux jeunes jumelles qui étaient actuellement en train de subir les ardeurs de Paulo, l’ancienne lycéenne étendit ceux d'un homme. Des cris de rage comme de douleur et cela affola Emilia à un point qu’elle aurait cru impossible.
Suivant un réflexe étrange, elle quitta son siège et traversa le couloir qui séparait la salle d'activité des appartements de Paulo. La porte n'était pas verrouillée et elle entra pour voir une scène d'horreur.
Paulo utilisait une sorte d’instrument en bois avec lequel il avait frappé les deux jumelles. Il aimait faire souffrir mais là c’était différent car il n’utilisait pas une de ses armes étranges qu'il avait lui-même inventé qui lui permettait d’instiller la douleur sans laisser de traces. Les deux jeunes femmes avaient le dos en sang et n'avaient même plus la force de crier.
Emilia se figea en voyant l’expression du visage de Paulo. Il avait le teint rouge et les yeux exorbités comme s'il était en train de perdre la tête. Elle, qui l'avait toujours vu en total contrôle, maîtrisant chaque action, prit peur. Elle sut qu’elle devait tout arrêter. Qu'elle devait le ramener sinon il risquait de tuer ces pauvres filles.
Elle bondit vers lui cherchant à le faire tomber et, à sa grande surprise, y arriva. Elle avait l’amer souvenir des fois où elle avait tenté de l'affronter physiquement et des défaites cuisantes qu'elle avait connu. Le fait d’avoir pu le faire tomber ainsi était un nouveau signe inquiétant. Elle se mit à califourchon sur lui et le fixa droit dans les yeux. Il avait toujours une expression de dément et se débattait dans tous les sens sans vraiment chercher à la toucher. L’énergie qu’il déployait était tellement désordonnée qu’elle en devenait inutile.
Emilia posa ses mains sur sa poitrine, en tentant de le tenir immobile. Elle était bien démunie devant cette situation imprévisible. Puis ce fut comme un interrupteur et le regard du proxénète retrouva son air habituel.
Il la fixa alors, étonné de la voir mais conscient que quelque chose d’anormal s’était passé. Il la repoussa brutalement, la faisant tomber sur les fesses, et se redressa. A ce moment, elle eut la certitude qu’il allait lui faire aussi mal qu’aux deux autres jeunes femmes qui étaient allongées en sang à quelques mètres d’elle mais elle se trompait. Il demeura debout à la fixer de son air habituellement si serein.
- Merci à toi, lança-t-il étonnement. Je n’oublierai pas ce que tu as fait aujourd’hui. Par contre, toi, tu vas tout oublier ! Il ne s’est rien passé ! »
Emilia voulut ouvrir la bouche mais rien ne sortit de sa gorge puis elle jeta un air étrange autour d'elle, comme si elle découvrait le lieu où elle se trouvait.
Alors que la jeune femme gardait son air étonné, Paulo se tourna vers les deux jumelles et vit les conséquences de son coup de sang. Il les avait blessées alors qu'elles devaient rentrer chez elles dans quelques heures. Ça n’était pas bon. Il allait devoir vite s’adapter.
Emilia restait agenouillée au milieu du salon à le regarder en attendant son bon vouloir. Quand il était présent, c’était le comportement naturel de toutes ses petites chéries.
- Enlève-moi ce pantalon ! Lui ordonna-t-il. Position de levrette ! Je vais t’enculer ! »
Il n’avait pas forcément envie de la prendre à ce moment-là mais il fallait qu'il donnât une raison de sa présence. Quelque chose s’était mal passé et il ne savait pas encore l’expliquer. Il devait donc construire un scénario pour éviter que certaines ne se posèrent des questions malvenues.
Bien entendu, Emilia obéit et il se plaça derrière elle pour commencer à la sodomiser.
CHAPITRE 5
Le soleil brillait trois cents jours par an à Portelo et, comme la ville donnait directement sur la mer, elle avait l’avantage d’offrir des plages directement sous les balcons des immeubles.
La plage était donc une sortie fréquente pour les résidentes du « Soleil de vos nuits » quand celle-ci était de repos. Centre commerciaux, cinéma ou autres activités ludiques étaient possibles aussi dans une grande ville comme celle-là mais la plage restait un moment agréable. Certaines comme Jana, la blonde à la peau claire, ne pouvaient pas y rester trop longtemps cependant. Elles étaient plus sensibles au soleil et leur exotisme tenait justement au fait qu'elles n’avaient pas le même teint bronzé que les locales. Paulo interdisait donc aux « nordiques » de rester trop longtemps sous le soleil de Portelo pour ne pas risquer de voir leur valeur sexuelle diminuer. En réalité, les filles elles-mêmes, tellement terrorisées de se retrouver dans des bordels glauques ou entre les mains de pervers sadiques, s’imposaient elles-mêmes de rester toujours les plus désirables possibles. Le bordel était devenu leur univers et elles faisaient tout pour y rester, persuadées que les alternatives ne pouvaient qu’être pires.
Le nombre des résidentes du « Soleil de vos nuits » étant en constante augmentation avec toutes ces couchsurfeuses qui venaient en tout inconscience se jeter dans les filets de Paulo. Ainsi, le proxénète venait d’implanter récemment un petit groupe de jeunes américaines aux physiques aussi attirants que variés. Ces jeunes femmes avaient attiré toutes les attentions d’autant plus que c'était trois jeunes filles de religion évangélique. Deux d’entre elles étaient même encore vierges en arrivant à Portelo. Une telle pureté désormais un peu fanée avait attiré tous les clients comme un aimant. Cela voulait dire que, durant la semaine que ces jeunes évangéliques devaient rester au bordel, l’activité des habituelles résidentes était réduite et, bon prince, Paulo leur avait offert quelques jours de repos supplémentaires.
Jana, qui se remettait doucement de son opération et devait reprendre son activité la semaine suivante, profitait de ses derniers jours de tranquillité en compagnie d’Andrea et de Victoire.
Les trois jeunes femmes étaient de repos mais remplissaient aussi une mission confiée par celui qu’elle devait appeler « maître ». A longueur d’année, les plages de Portelo étaient envahies de jeunes gens et de jeunes filles. Parmi elles, de nombreuses touristes qui pouvaient représenter des ajouts intéressant aux « catalogue » du « Soleil de vos nuits » ou sa future succursale de Riviera qui devrait bientôt ouvrir.
Jana dévisageait donc toutes les jeunes femmes qui passaient à portée de son regard. Elle étudiait leurs physiques, parfaitement visibles dans ces maillots de bain réduits. Elle cherchait à identifier les étrangères et imaginait même des astuces pour les piéger.
Elle appartenait à ce qu’on appelait désormais les « anciennes ». Celles qui avaient été implantées parmi les premières voici des années et sur lesquelles le beettle était désormais comme totalement incrusté et quasiment impossible à retirer. Sa psyché avait été totalement modifiée à la fois par la machine et par ce maudit syndrome qui n'avait pas de nom mais qui faisait qu’elle se sentait presque heureuse dans cette nouvelle vie d’esclave.
Paulo s’était montré étrangement aimable avec elle durant la période de sa convalescence. Il ne l’avait nullement martyrisée mais s’était même inquiété de sa guérison. Certes, il y avait un côté très cynique. Elle était un investissement. Une source de revenus non négligeable qui devait être en parfait état pour rapporter le maximum. Mais quand même, cela avait tranché avec les débuts où il la faisait prendre dans tous les orifices souvent en même temps. Puis il y avait eu toutes ces séances de sodomie à la chaîne avec des clients presque invisibles car elle restait à quatre pattes tout le temps. Ce n'était pas fini et elle le savait. Le but de l'opération chirurgicale était de rendre son anus aussi élastique et résistant qu'à ses débuts et de le faire durer dans cet état des années et donc de permettre la multiplication des passes.
Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait acquis une sorte de statut. Elle n'était plus la petite nouvelle qu'on harassait en permanence. Elle était une bonne gagneuse. Durant sa vie précédente, jamais elle n'aurait imaginé se satisfaire d’une telle situation mais sa vie précédente avait été comme avalée dans les limbes. Elle ne gardait plus que de vagues souvenirs de sa vie avant Portelo. Le beettle avait modifié sa mémoire à plusieurs reprises rendant sa conception de la réalité toute relative. Elle aurait même pu s’appeler autrement que Jana qu’elle ne se rappellerait plus.
Un groupe de jeunes femmes leur passa à côté et Jana remarqua immédiatement qu'elles se parlaient avec de grands accents. Elle les détailla discrètement. Elles semblaient avoir toutes moins de trente ans. L’une d’entre elle, une rouquine, lui rappela un peu Kate avec un teint clair et des yeux bleu. A un moment donné, elle échangea quelques mots en anglais avec une blonde et sans accent. Jana interpréta qu'elles étaient toutes deux anglaises ou, en tout cas, anglophones.
Il y avait aussi deux brunes qui parlaient plus fort avec un accent qu'il fallut quelques instants à la jeune Tchèque pour l'identifier. Des italiennes. Elle nota cela avec intérêt. Le « Soleil de vos nuits » n’avait encore aucune italienne dans ses chambres. La dernière avait des cheveux châtains mi-long et alternait entre l'espagnol pour parler avec les italiennes et l'anglais avec les anglaises mais il était évident que ce n'était aucunement ses langues maternelles.
Les jeunes femmes posèrent leurs serviettes à quelques mètres du trio. Jana vit que ses deux collègues les dévisageaient elles aussi au travers de leurs lunettes de soleil. Elles avaient toutes trois identifiées un joli petit troupeau de jeunes « candidates » qui ne pouvaient qu’intéresser Paulo.
Mine de rien, elles détaillèrent les corps jeunes qui se dévoilaient au fur et à mesure que les jeunes femmes se mettaient en maillot de bain et leur intérêt se renforça.
Les deux anglaises furent les premières à quitter le petit groupe pour se diriger dans l'eau. À ce moment-là, victoire souleva un peu la tête et se tourna vers Jana. Cette dernière hocha simplement la tête avant de se lever et de partir vers l’eau à son tour. Elle se mit à nager doucement en suivant une trajectoire courbe qui lui permettait de se rapprocher doucement de ces deux anglophones.
CHAPITRE 6
- Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Lucia Cavalero. C’est un client qui s’est défoulé sur elles ? »
La jeune médecin avait été appelée en urgence par Paulo pour venir s’occuper du cas épineux des jumelles Rodriguez. Les deux jeunes filles avaient des plaies sanglantes sur le dos et les hanches.
Cette situation étonna le médecin. Ce n'était pas habituel chez les employées du « Soleil de vos nuits ». Elle savait pertinemment qu’elles subissaient régulièrement des traitements douloureux mais le matériel étrange que les tortionnaires utilisaient ne laissaient d’habitude aucune trace.
- Ce n'est pas possible, reprit-elle. Comment t’as pu laisser leur faire ça ? Je pensais que tu protégeais tes employées.
- Elles ne sont pas encore officiellement des employées, rétorqua Paulo d’un ton désinvolte. Elles sont en période de formation.
- La belle affaire. En tout cas, leur « formation », elles vont garder des traces et pendant longtemps.
- À toi de faire en sorte que ce soit le moins longtemps possible et, surtout, qu’elles puissent rentrer chez elles sans que personne ne se rende compte de ce qui s’est passé.
- Je ne suis pas magicienne.
- Mais tu vas fermer ton claque-merde ! »
Lucia se figea devant cet ordre. Elle était comme les autres, implantée, et devait obéir à toutes les consignes que lui donner le proxénète mais ce n’était pas tant ça qui l’avait surprise que le ton et le langage ordurier qu’il avait utilisés. Il l’avait habituée à beaucoup plus de raffinement dans ses insultes.
- Ce n’est pas parce que tu as un statut un peu différent que tu es privilégiée, continua-t-il, désormais assuré de ne pas être interrompu. Tu es mon esclave comme les autres ! Tu fais ce que je te dis et tu nous n’ouvre la bouche que quand je te l’ordonne ! Soigne-les du mieux que tu peux ! Je leur ai fait appeler leur père et elles ont trouvé une belle excuse car ce sont deux fieffées menteuses. Elles pourront passer la nuit ici ce soir et tu vas rester avec elles pour t’assurer que tout se passe bien ! »
Toujours condamnée au silence, la jeune médecin reporta son attention sur les plaies les deux jeunes filles. Elle avait l’habitude de soigner les petits bobos et d’assurer le suivi médical des prostituées du « Soleil de vos nuits » depuis qu’elle avait été piégée par Paulo dans ce but plus d'un an auparavant.
Elle avait cependant échappé au traitement de choc qu’avait connu Yolanda par exemple. Paulo n'avait aucun grief personnel contre elle et ne pouvait l'utiliser comme prostituée vu qu'elle était connue dans l'établissement. Elle avait donc un rôle un peu similaire à celui de Serena.
Dans ce rôle, elle avait rapidement constaté que les prostituées du « Soleil de vos nuits » étaient en bonne santé compte tenu de leur métier normalement épuisant pour le corps et l’esprit. Elle ne savait pas comment cette pourriture faisait mais il préservait ses filles. D’habitude.
Elle commença donc à soigner les plaies les plus graves. Elles étaient assez impressionnantes et très sanguinolentes mais finalement très peu était profondes. Celui qui avait passé ses nerfs sur elles l'avait fait de manière frénétique et un peu désordonnée. Il avait manqué totalement de contrôle et avait juste cherché, semblait-il, à apaiser une sorte de rage intérieure. Elle n’avait même pas besoin de poser des points de suture. Il fallait juste soigner les plaies et s’assurer cela se guérit tout seul. Les deux étaient jeunes et assez robustes, elles allaient guérir et, à l’aide de quelques anti-douleurs, réussiraient à donner le change. Il n'y avait aucune trace sur les parties visibles du corps et, si elles ne se mettaient pas en maillot de bain, personne ne verrait les cicatrices. Celui qui avait fait ça avait-il agi en connaissance de cause ? Elle en doutait.
Elle continua donc à soigner les jeunes filles, obtenant des cris et des pleurs des deux jeunes filles qui ne semblaient pas très résistantes à la douleur ce qui était un comble en connaissant tout le panel de services proposés par cet établissement de luxure. Elles seraient bien plus tenaces d’ici quelques semaines, Lucia n’en doutait pas.
Elle mit deux heures à effectuer tous ses soins. Elle laissa ensuite les jeunes femmes sous les effets des antidouleurs qui les allaient les plonger dans un état un peu comateux. La nuit allait être compliquée pour elles car les plaies allaient leur faire très mal et le médecin savait déjà qu'elle allait certainement devoir leur administrer d'autres calmants d’ici quelques heures.
Lucia quitta la chambre dans laquelle les deux jeunes femmes avaient commencé à dormir et se dirigea vers la salle de bain et se demanda où elle devait dormir. La question malheureusement ne se posait pas. Paulo était seul dans sa chambre. Ce qui n’était pas jamais le cas la nuit. Il avait toujours au moins une de ses petites chéries avec lui. La médecin comprit très bien la signification de ce fait et se dirigea vers la chambre de son « maître » après s’être soigneusement nettoyé les mains.
L’homme était allongé dans son lit, lisant un livre. Il le laissa en entendant les pas de la jeune femme et celle-ci se figea dans l'embrasure de la porte alors qu'il posait son regard brun et acéré sur elle.
- Qu’est-ce que t’attends ? Gronda-t-il. Fous-toi à poil ! »
Lucia commença à se déshabiller, enlevant ses vêtements qui n'avaient rien de sexy. Paulo ne la prostituait pas mais, comme avec des autres employées, il ne se privait pas de profiter d'elle quand il en avait envie.
Une fois qu’elle fut nue, elle s’approcha du lit et se mit à genoux au sol. Il aimait la voir dans cette position et commença lui caresser le visage avant de lui envoyer une claque aussi sonore qu’inattendue.
- Ca ! C’est pour avoir ouvert ta grande gueule ! Fit-il simplement. Tu soignes mes putes et la seule fois que tu ouvres la bouche, c’est pour engouffrer ma bite ! »
Elle trouva étrange son comportement était erratique. Il était anormalement vulgaire et sa violence semblait hors de ses limites habituelles.
Elle finit cependant par monter sur le lit et se mit à quatre pattes. Il s'agenouilla à son tour et tendit son sexe dans la direction de son visage. Elle ouvrit la bouche sans attendre et commença une fellation.
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