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Le soleil de Portelo, épisode 7

Dernière mise à jour : 3 août 2023

CHAPITRE 1


La soirée battait son plein. Dans l’une des plus grandes boîtes de Portelo, plusieurs milliers de jeunes gens se collaient les uns contre les autres. Sur l’immense piste de danse, garçons et filles se mêlaient sans se soucier des convenances, uniquement concentrés sur le plaisir de faire la fête de bien des manières.


Portelo était une ville touristique mais aussi une vraie capitale avec d’autres activités économiques et, dans ce lieu monumental, les touristes étaient finalement minoritaires aux côtés des enfants de la bonne société.


Au milieu de la piste de danse, Carolina Rodriguez dansait avec plaisir car elle se trouvait au centre des attentions. Elle adorait sentir le regard des hommes qui se posaient sur elle. Dans une tenue d'un blanc immaculé parfaitement ajustée, toutes ces formes apparaissaient et sa beauté sensuelle ressortait alors qu'elle ne montrait finalement que très peu de sa chair. Elle aimait ainsi exciter les autres tout en gardant une sorte d'apparence d'inaccessibilité.


Elle était arrivée avec sa sœur aux alentours de deux heures du matin et, depuis, elle se déchaînaient toutes les deux. Carlotta n'était cependant plus au côté d'elle, à ce moment-là. Elle avait trouvé quelque chose de mieux à faire.


La période de légère faiblesse qu’elles avaient ressentie toutes les deux appartenaient désormais au passé. Les compléments alimentaires avaient fait leur effet et les derniers examens n’avaient montré aucune anomalie et les deux jeunes filles se sentaient en pleine forme. Elles avaient repris tranquillement leur vie, faite de sortie sans but et de soirées qui s’éternisaient. Elle n’était cependant pas à proprement parler des membres de la haute société. Leur père avait de l’argent, possédait un magasin de luxe et avait une réelle influence mais il était encore dans ce qu'on pouvait appeler le deuxième rideau, loin derrière les puissants qui contrôlaient la quasi-totalité de l’île.

De fait, une bonne partie des jeunes gens qui les entouraient avaient des vies encore plus opulentes et elles savaient cela. C’était pour cela qu’elles mettaient ainsi leur physique en évidence, cherchant non seulement à attirer les regards mais aussi les attentions de ces jeunes gens aux moyens supérieurs aux leurs.


Au fil de la soirée, plusieurs garçons s’étaient approchés de Carolina mais cette dernière les méprisa ouvertement. Elle n'était pas d'humeur badine mais aimait particulièrement les éconduire sans ménagement. Le simple fait de voir leur tête suffisait à la satisfaire. L'amour n'était pas vraiment dans le vocabulaire de ces deux jeunes filles et qui ne raisonnaient que par manipulation.


Carolina commençait à s’ennuyer un peu. Sans sa sœur pour lui tenir la main et vu qu'elle n'avait pas envie de partenaire, le temps paraissait finalement bien long même en plein cœur de la fête. Elle décida de partir à la recherche de sa sœur.


Elle sortit de la boîte de nuit et s'aventura dans une ruelle adjacente. Il s’agissait d’un des quartiers les plus sécurisés de la ville et les jeunes gens pouvaient sortir sans s’inquiéter de la moindre agression.


Carlotta se trouvait dans une petite rue. Elle s’était collée contre un mur et un garçon qui la dépassait d'une tête avait posé ses mains des deux côtés de sa tête. Il semblait chercher à l'embrasser. Elle minaudait, faisait la difficile tout en lui envoyant des œillades pour l'encourager. C'était un drôle de jeu entre les deux. Elle semblait refuser ses baisers mais par son comportement continuait à l’inciter à insister.


Carolina se plaqua dans un coin, sous la protection de la nuit et regarda la scène avec plaisir. Carlotta était plus joueuse et apparaissait souvent comme un peu plus chaleureuse qu’elle mais elle savait que ce n’était qu'une apparence. Elles étaient identiques génétiquement et dans l'esprit. Pour elles, la vie n'était qu'un jeu. Elles aimaient jouer, surtout avec les émotions des autres.


Le garçon continuait à essayer de l’embrasser et Carolina vit, à son regard, que le jeu commençait à le lasser. Carlotta conservait son sourire engageant mais se refusait à lui. C’était un jeu qui pouvait s’avérer parfois dangereux et les deux jumelles avaient pour habitude de se soutenir quand les situations pouvaient devenir bancales. Carolina quitta alors sa cachette et se plaça en pleine lumière à l’entrée de la ruelle.


  • Carlotta ! Lança-t-elle fortement. Dépêche-toi ! ajouta-t-elle alors que les deux tourtereaux avaient tourné leur tête dans sa direction. Il faut qu’on rentre ! »


Un sourire faussement intéressé toujours au coin des livres, Carlotta s’échappa prestement des bras du garçon pour s'éloigner de lui. Ce dernier parut décontenancé par l'arrivée de sa sœur et la regarda partir, une expression étrange sur le visage.


  • Attends ! Dit-il finalement. On va se revoir ?

  • Bien sûr, répondit Carolina. Appelle-moi ! »


Le garçon eut un sourire béat et la gratifia d’un simple signe alors qu'elle partait. Les deux sœurs débouchèrent rapidement dans l’allée principale et s'éloignèrent du garçon qui était resté dans la ruelle.


  • Mais quel con ! Qualifia vertement Carolina. »


Carlotta lui répondit d'un grand rire bien sonore. Oui, elle savait qu’il l’appellerait dès le lendemain mais elle savait aussi qu’elle ne lui répondrait pas et qu’elle le laisserait lanterner aussi longtemps qu'il en aurait la patience. Elle répondrait peut-être à certains de ses appels, lui donnant l’impression que leur histoire pouvait continuer mais, après avoir donné ses espoirs, elle s’amuserait à les doucher sèchement. C’était là son jeu préféré. Ce soir-là, Carolina n’avait vu que son intérêt financier puisque le garçon leur avait payé toutes leurs consommations durant toute la soirée.


Elle se dirigèrent vers l’emplacement réservé aux taxis. Un de ces véhicules y était installé et elles y montèrent rapidement sans même poser de questions au chauffeur.


  • Rue Ascensio, fit Carlotta. Au 17. »


Le chauffeur ne dit rien et fit immédiatement démarrer la voiture qui commença à traverser la ville. Les deux jeunes femmes étaient toutes guillerettes, échangeant des plaisanteries pleines de fiel sur les pauvres jeunes gens qui avaient essayé de les approcher durant la soirée et des jeunes filles qui avaient dû faire banquette alors qu’elles occupaient le centre de la scène.


Le taxi roulait tranquillement prenant rue après rue. Ce fut Carolina qui réalisa qu’il ne suivait pas le bon chemin.


  • J'ai dit rue Asencio, grogna-t-elle. Vous êtes sourd ou quoi ?

  • Non, répondit simplement le chauffeur.

  • Alors ? Ajouta Carlotta. Vous ne connaissez pas la ville ? Ne nous prenez pas pour des touristes ?

  • Je connais la ville et je sais qui vous êtes. »


Le ton utilisé par ce chauffeur commença un peu à inquiéter les deux jeunes filles. Elles n’avaient, bien entendu, pas pris le temps de vérifier s’il s’agissait d’un taxi référencé ou d'un simple conducteur amateur. Il y avait des histoires de jeunes femmes kidnappées par des chauffeurs de taxi mais elles n’auraient jamais cru qu’elle puisse un jour se retrouver dans une telle situation.


  • Ramenez-nous sur la bonne route ! Commanda Carolina.

  • Non, rétorqua encore laconiquement le chauffeur. Ce n'est pas au programme.

  • Qu’est-ce que…, commença la jeune femme qui, pour la première fois de sa vie, se trouvait sans argument. Qu’est-ce que vous imaginez ?

  • Je n'imagine rien. Je sais juste ce que je vais faire.

  • Ça suffit, tenta Carlotta. Si vous croyez que vous allez…

  • Carolina ! Lança le chauffeur. Expédie une bonne claque à ta sœur pour qu’elle se taise ! »


À ce moment-là, la main de Carolina se leva prestement et alla cogner la joue de sa sœur. Cette dernière poussa un cri et mis sa main sur la joue en dévisageant sa sœur l’air ahuri mais elle était encore moins désorientée qu'elle-même. Cette dernière, les yeux exorbités, fixait sa main comme si celle-ci avait agi de sa propre volonté.


À l’avant, le regard fixé sur le rétroviseur, Paulo profitait du spectacle qui confirmait ses estimations. Les Beettles s’étaient bien développés et le contrôle sur les jeunes filles était désormais satisfaisant. La petite expérience fonctionnait et, si elle avait demandé beaucoup plus de temps que quand il faisait des vraies implantations, elle avait eu l’avantage d’être beaucoup plus pratique.


  • Et maintenant, reprit-il alors, on ferme sa gueule ! Et on ne parlera que quand je vous l’autoriserai !»


Les deux jeunes femmes firent mine de prendre la parole mais s'arrêtèrent toutes les deux en milieu de leur mouvement. La scène était cocasse autant par les expressions hébétées des deux jeunes adultes que par l'étrange effet miroir de leur réaction. Le proxénète se dit alors que ces jeunes filles avaient un fabuleux avenir au « soleil de vos nuit ».



  • Je vais fixer les règles, annonça-t-il satisfait. Je donne les ordres et vous les exécutez à la seconde ! Dites : oui maître !

  • Oui maître, répondirent de concert les deux jeunes filles, les yeux écarquillés.

  • Parfait, nous allons commencer votre formation. Je vous ai observé ces derniers temps soit directement soit à l'aide de mes petites chéries et je dois dire que ce que j'ai appris est loin de m’avoir plu. Vous êtes des allumeuses, des prétentieuses et des vaniteuses. Vous ne servez à rien d’autre qu’à exciter et à martyriser des pauvres idiots qui vous mettent sur un piédestal. Bien entendu, tout cela va changer à partir de maintenant. Vous allez vous rendre utile et ces idiots vont remplir mes caisses. »


Les deux jeunes femmes essayèrent de rétorquer mais il leur avait donné l'ordre de se taire et aucune ne fut capable d'aller à l'encontre de cette consigne. Paulo connaissait trop bien ce genre de réaction et elle le comblait toujours autant en dépit du nombre de victimes qu'il avait déjà soumises. C'était comme un une découverte à chaque fois.


  • Fini le temps où vous jouiez avec les hommes sans jamais vous impliquer, expliqua-t-il. Maintenant vous allez tout donner à ceux qui en auront les moyens ! Commençons ! Montrez-moi vos seins ! Tout de suite ! »


Carolina eut une expression de mépris après cet ordre, le pensant fou de croire qu’elle accepterait ainsi de s’exhiber devant lui. Son expression changea quand ses mains se posèrent sur le bas de son haut pour le soulever jusqu'à le retirer.

Elle portait en dessous un soutien-gorge noir que ses mains s'empressèrent de retirer pour exhiber ainsi sa poitrine fière et juvénile. Elle était dotée d'un joli 85C des plus plaisants. Alors qu’elle exécutait cet ordre, elle regardait ses mains bouger les yeux toujours exorbités et la bouche entrouverte dans un cri qu’elle n'arrivait pas à émettre. Elle tourna alors la tête en direction de Carlotta pour se rendre compte qu'elle avait, elle aussi, exécuté l'ordre. Elles étaient donc toutes les deux topless dans ce maudit taxi qui roulait dans la nuit.


Paulo profitait pleinement du spectacle, autant de voir ces deux jolies paires de seins aussi magnifiques qu’identiques que par les expressions catastrophées des deux jeunes femmes qui exécutaient ses ordres.


  • Très bien ! Les complimenta-t-il. Passons à autre chose ! Vous allez vous caresser les seins et le faire bien afin que je vois à quel point vous êtes réactives ! »


Les deux jeunes femmes tendirent à nouveau les mains et s’emparèrent de leur poitrine pour commencer à les titiller.


  • Non mais quelles connes ! Vous n'avez pas compris ! Je veux que vous vous excitiez les seins mutuellement. »


Nouvelles expressions catastrophées alors que les mains de Carlotta se dirigeaient vers la poitrine de Carolina et inversement. Les doigts finement manucurés commencèrent à les masser.


Les deux jeunes filles avaient découvert la sensualité ensemble mais elles n’avaient jamais envisagé de se caresser l’une l’autre. Il leur arrivait parfois de se masturber l’une en face de l’autre ayant l’impression de s’observer dans un miroir. En dépit de cela, la seule idée de toucher le corps de l’autre dans le but de le faire jouir leur paraissait être une abomination. Une abomination qu'elles exécutaient pourtant sans hésitation apparente.


Elles étaient agiles de leurs doigts et leur corps était relativement réactifs. Certes pas autant que celle de ses petites chéries que tant de mains avaient caressés et que tant de sexe avaient possédés mais quand même bien plus que ne pouvait le laisser penser leur comportement quotidien.


  • Et Ben dites donc, ricana-t-il alors qu’ils voyaient leurs petits tétons se dresser. J'ai l'impression qu’entre les murs de votre petite chambre, vous vous amusez bien toutes les deux. C'est très bien ça ! Les clients adoreront ! »


Ce n’était pas la première fois qu’il faisait allusion à ce qu’il comptait faire d’elles par la suite mais c’était peut-être à ce moment-là qu’elles comprirent à quoi il pensait réellement. « Prostitution » pensèrent-elle, presque de concert. Cela leur paraissait encore plus irréel que le fait de se retrouver ainsi à se caresser.


  • Allez ! Prochaine étape ! Enlevez-moi ces pantalons ! »


De nouveau, elles s’exécutèrent, se tortillant afin de retirer les pantalons serrés en cuir noir qu’elles avaient enfilés toutes les deux. L’opération leur demanda plusieurs minutes. Les vêtements étaient terriblement ajustés afin de mettre en évidence leurs formes et ils n'étaient pas faciles à enlever dans ces circonstances. Elles se montrèrent déterminées et finirent assez rapidement en string.


Elles, qui avaient l’habitude de jouer avec les autres sans jamais s'engager ni se mettre véritablement en difficulté, se retrouvaient quasiment nues devant cet inconnu. La prise de conscience de ce basculement accentua encore leur abattement.


  • Pour l’instant, j’adore ce que je vois, commenta-t-il. Il n’y a vraiment pas grand-chose à jeter si ce n’est votre mentalité. Je vais bien m'en occuper. Allez ! On écarte bien les cuisses ! Je veux voir la totalité de la marchandise. »


Elles écartèrent les genoux au maximum, allant jusqu'à se croiser les jambes dans cet espace réduit. Elles portaient des petits strings noirs, leur couleur préférée, nullement transparent. Ce qui le fit grimacer.


  • Vous avez vraiment tout l’attirail. Vous donnez l’impression être caliente mais vous avez des dizaines de réticences. Enlevez-moi ces culottes de merde ! »


Les strings glissèrent le long des cuisses puis des jambes pour finir sur le sol de la voiture avec le reste des vêtements.


  • Ecartez-moi les cuisses ! ! Gronda-t-il alors qu'elles profitaient de l'absence d'ordre pour tenter de conserver un minimum de pudeur. »


À nouveau, elles dévoilèrent leur intimité sans aucune protection, cette fois. Pour la première fois depuis longtemps l’une comme l’autre rougirent. Elles qui étaient des amatrices de petits jeux aussi sadiques que puérils en découvraient un nouveau bien plus sérieux auquel elles n'aimaient pas jouer.


Paulo était terriblement excité par le spectacle. Autant par la beauté de ces deux corps qui se révélaient à lui que par la palette des émotions négatives développées que les expressions de leurs visages de ces jeunes femmes trahissaient.

Il sentait son sexe contracter dans son pantalon et n'avait qu'une envie : arrêter la voiture et prendre ces deux chiennes immédiatement mais, déjà, la devanture du « soleil de vos nuits » apparaissait, brillante dans la lumière du matin naissant. Ils étaient arrivés à destination.


  • Très bien mes petites chiennes, déclara-t-il alors qu'il ralentissait pour prendre la route qui menait à son établissement. Aujourd’hui, vous allez découvrir de quoi sera fait votre nouvelle vie. Pour cela, vous allez rester là toute la journée avec nous. Vous allez appeler votre papa pour le rassurer et lui dire que vous rentrerez bien sagement ce soir. Ensuite, je vais vous présenter quelqu’un qui brûle de vos revoir. »


CHAPITRE 2


Pablo n’aimait pas ce Samuel Castel. Il n’était pas homosexuel ou en tout cas pas pur. Sa présence au « gay plaisir » résultait visiblement d’un plan ourdi pour le rencontrer. Cependant, il sentait aussi que cet homme en savait beaucoup et qu’il avait tout intérêt à écouter ce qu’il avait à déclarer.


Il accepta donc son invitation et il se retrouvèrent tous les deux dans une grande limousine. Le chauffeur étant séparé d'eux par une épaisse vitre insonorisée, ils profitaient d’une parfaite intimité.


  • D’habitude, expliqua Castel avec un sourire en coin. J’utilise ce véhicule pour des choses plus frivoles mais l'endroit est totalement coupé du reste du monde. Vitres teintées et totalement insonorisées. C’est finalement un endroit tout aussi sûr pour parler qu’une chambre d’hôtel que des dizaines d’employés différents visitent chaque jour.

  • Admettons, concéda Pablo qui n’avait pas envie de perdre son temps digression inutile. Vous êtes en train de me dire que Felicia veut m’évincer.

  • Plus exactement Felicia et moi avons ourdi un plan pour vous évincer. Elle semble persuadée vous serez incapable de réunir plus de 33% des parts de l'entreprise au prochain vote des actionnaires »


Pablo ne put retenir une grimace. Felicia faisait très bien ses comptes ce qui ne semblait pas être son cas.


  • C’est simple, continua l’américain entre mes actions et les siennes nous avons plus que vous et le reste de la famille. Majorité relative mais majorité quand même car les autres actions sont tellement dispersées qu’elles ne peuvent peser dans la balance d’un côté ou de l’autre.

  • Je ne comprends pas pourquoi vous m’avouez tout cela, avoua Pablo. Visiblement, vous avez déjà tout préparé provoquer ma perte.

  • Mais parce que Felicia est bien trop intelligente et trop ambitieuse. Elle est du sérail et a déjà fait ses preuves. De plus, je ne doute pas, qu'une fois que vous serez retiré du tableau, elle saura prendre l’ascendant sur le reste de la famille et le rapport de force entre elles et moi deviendra bien trop déséquilibré. Elle veut tout contrôler et que je me contente de toucher des dividendes mais cela ne me suffit pas. J’ai investi des millions dans ce projet et ce n'est pas pour être un simple spectateur.

  • Mais d’après ce que vous vous me dites, le rapport de force entre vous et moi sera bien pire encore.

  • Mais soyons sérieux mon cher. Vous n'avez rien. Quelques petits pourcents ridicules. Votre seule force c'est l'ascendant que vous avez sur la famille Santos. C’est un pouvoir bien plus relatif et puis je vous ai étudié. Vous n'avez pas du tout la même ambition que Felicia. Ce que vous voulez c’est être à l’avant de l’affiche, exposer votre puissance et votre richesse. Si cela n'est que de l'apparence mais une apparence crédible cela vous suffira bien.

  • Vous croyez vraiment que je vais accepter d’être une sorte de pantin entre vos mains.

  • N’allons pas jusque là. Disons tout simplement que, quand la famille Santos explosera et qu'il y aura des dizaines de millions à dépenser pour acheter leurs actions - des sommes que vous n'avez même pas en rêve - je saurais me souvenir de notre alliance et vous laisserez de quoi largement subvenir à vos besoins qui sont, d'après ce que je sais, conséquents. Vous serez le directeur, la tête d'affiche, mais vous ne pourrez prendre aucune décision importante sans mon aval. »


Pablo considéra cet homme. Il ne semblait pas digne de confiance à en juger par la manière dont il traitait son accord avec Felicia mais il avait des arguments imparables. Il savait, comme Felicia, que le gouvernement ne laisserait pas les laboratoires Santos entre les mains de fonds étrangers et qu’il aurait besoin d’une caution locale capable de faire illusion. Felicia avait son nom pour elle mais Pablo avait la légitimité d'être déjà en poste.


  • Donc, si je vous suis bien, vous me garantissez un apport suffisant pour rapprocher de la majorité, répéta-t-il pour se donner du temps pour réfléchir.

  • Exactement. Pas la majorité absolue mais quelque chose qui se rapproche tellement de 50% qu’il sera impossible de contrer la prise de pouvoir. Felicia va continuer ses petites histoires ce qui vous permettra de disloquer le pôle familial. En notre faveur, bien entendu.

  • Je doute que Felicia laisse faire sans réagir.

  • C’est pour ça que je la laisse croire que notre accord est signé. Une fois que vous serez réélu dans votre siège, elle sera bien démunie avec ses dix-huit malheureux pourcents et, surtout, plus aucun fond pour profiter de la carcasse du reste de sa famille. J’ai fait une fois l’erreur de ne pas là considérer et je ne compte pas répéter cette erreur. J'ai parfaitement étudié sa situation financière. Elle s'est endettée pour acheter les actions qu'elle détient et conserver son pouvoir mais elle n'a plus les fonds pour aller plus loin. Elle compte surement sur le poste de présidente pour utiliser les fonds propres de l'entreprise pour racheter les parts qui lui manquent. Si elle n’est pas élue, elle est finie. Elle devrait même être obligée de vendre une partie de ses actions pour rembourser ce qu’elle doit. »


Le pouvoir qu’il a toujours voulu tout en voyant Felicia s’écrouler. Voilà une chose qui ravissait Pablo. Non pas qu’il détestait la jeune femme qui était finalement de bien meilleure qualité que là quasi-totalité des autres membres de la famille mais imaginer voir ainsi s'éteindre le pouvoir des descendants de Santos lui apparaisse comme une délicieuse vengeance pour toutes ces années où il avait dû accepter de se faire enculer par ce vieux salaud.


Il allait devoir réfléchir long et faire ses comptes. Etre un Pantin ne le dérangeait pas tant que ça. Il s’était déjà appuyé sur le talent de Felicia pour sauver l'entreprise dans les tempêtes de ces dernières années. Il lui restait à déterminer combien il pouvait tirer de cette affaire et si cela suffirait à lui assurer cette vie de Cocagne dont il rêvait tant à chaque fois qu’il se mettait à quatre pattes devant le vieux Santos.


CHAPITRE 3


Le faux taxi conduit par Paulo descendît la petite route qui menait à l'accès du parking souterrain. Maintenant qu'il possédait toute la résidence, Paulo avait pu tout aménager suivant ses envies mais il restait toujours intéressant d'avoir un parking bien dissimulé afin de cacher la venue de certains clients bien trop connus qui devaient conserver une apparence de respectabilité. Il lui permettait aussi d’acheminer tranquillement ses nouvelles petites chéries en cours de formation.


Les deux jumelles étaient toujours toutes nues, les jambes bien écartées et il les avait obligés à se masturber l’une l’autre. Elles semblaient agiles de leurs doigts, démontrant qu’elles s’étaient masturbées à de multiples reprises.

Paulo admira aussi le résultat de sa dernière petite expérience. Il ne les avait pas implantées de la même façon que ses autres esclaves et leur le beettle avait mis plus de temps à se développer. Il était sans doute encore en phase de croissance même si ces conséquences sur leur physiologie ne se ressentait plus. Au début, il avait puisé en elle des quantités importantes de fer, provoquant un début d'anémie. Heureusement pour lui, elles étaient allées voir un médecin de famille et non pas l’hôpital qui aurait sans doute prescrit des examens beaucoup plus poussés en voyant une double anémie chez deux jeunes femmes en apparente bonne santé. Le vieux croulant qui leur servait de médecin s’était contenté de les traiter sans vraiment se poser de questions. En faisant cela, il avait aidé Paulo. Cet apport supplémentaire de fer avait renforcé le développement du Beettle.


Cependant, il allait devoir ralentir encore la vitesse de croissance de la machine dans ses premiers temps d’implantation, surtout s'il voulait réussir l’immense gageure imaginée par Kate.


Il gara le faux taxi sur la place qui lui était réservé. Dans la journée, certains employés viendraient démonter toutes les fausses plaques et redonner à la voiture son apparence d'origine. Pour l’instant, il était en totale sécurité en ce lieu fréquenté que par des personnes qui avaient tout intérêt à se taire. Il descendit de la voiture et ouvrit la porte arrière droite.


  • Allez ! Commanda-t-il d’un ton sec. On descend ! »


Les deux jumelles blêmirent en réalisant qu’elles allaient devoir sortir toute nue de la voiture. Elles s’exécutèrent cependant très rapidement, cherchant maladroitement à cacher les parties charnues de leurs corps d'éventuels regards. Paulo ria intérieurement de les voir ainsi tenter de se dissimuler et ne leur ordonna de cesser ces ridicules tentatives de conserver un semblant de pudeur.


Il les conduisit donc jusqu’à l’ascenseur. Il utilisa sa clé spécifique pour l'emmener pour qu'elle les emmène au dernier étage. Alors que l'ascenseur se mettait en marche, il ne put résister à l'envie de tâter la marchandise. Il tendit la main droite et la glissa entre les cuisses de Carlotta. Cette dernière sursauta quand elle sentit les doigts qui s’insinuait entre ses jambes.


  • Ecarte-moi ces putains de cuisse ! Lança-t-il faussement énervé. Laisse-moi donc toute la latitude de te défoncer un peu ! »


Alors qu'elle se mordait les lèvres de rage, Carlotta écarta les jambes. Paulo insinua ses doigts dans son intimité ainsi offerte. Il commença à aller venir, doucement puis de plus en plus rapidement. Carolina observait la scène avec une pointe de crainte en se disant qu'il pouvait très bien, à tout moment, décider de lui faire la même chose


  • Et je vais te faire la même chose ma petite caille, lui annonça-t-il. Je vais même te faire encore bien plus. Crois-moi ! »


CHAPITRE 4


Kate avait eu la surprise de voir son planning modifié. Tous ces rendez-vous avaient été annulés et Paulo semblait lui offrir une journée de repos supplémentaire ou du moins une journée sans clients. Ce qui n’était pas vraiment la même chose quand on connaissait la libido et le sadisme de cet homme.


Elle fut convoquée dans le bureau du proxénète alors que le soleil du matin n’avait pas encore tout à fait pointé ses rayons. Elle se vêtit rapidement sitôt la convocation reçue et elle se pressa de se diriger vers le bureau du proxénète qui se trouvait au second étage. Les filles du « Soleil de vos nuits » avaient accès à toutes les parties de l’établissement sans restriction. Paulo savait très bien qu’elles ne représentaient aucun danger pour lui.


Ce n'était pas Paulo qui était assis derrière le grand bureau mais Avrora qui occupait une sorte de rôle d'assistante dans les perversités maître des lieux et surtout assurait la gestion du quotidien quand celui-ci menait ses affaires à l’extérieur.


  • Va te préparer ! Ordonna la jeune russe, consciente que sa congénère lui obérait sans contestation. On t'attend dans la chambre cinq.

  • Mais je pensais que je n'aurais pas de clients aujourd'hui, osa quand même Kate.

  • Et tu n'en auras pas. Le maître veut que tu formes des petites nouvelles.

  • Que je les forme ?

  • En quoi c’est étonnant ? Tu es tu es l’une des plus anciennes et celle qui rapporte le plus sans que je comprenne vraiment ce que les clients trouvent à ta silhouette filiforme. »


Kate prit la dernière remarque avec un sentiment étrange. Elle n’était pas que désobligeante, il y avait dans le ton utilisé comme une pointe de jalousie. Avrora avait un physique tout simplement spectaculaire avec une expérience qui écrasait de loin celle de toutes les autres filles réunies. Elle avait tenu, au début, un rôle de star du « Soleil de de vos nuits ». Elle était aussi la formatrice attitrée. Celle qui avait appris toutes les règles de la vie de prostituée à toutes les filles qui travaillaient actuellement dans le bordel.

Se voir ainsi privé de cette prérogative semblait la déranger. Kate comprenait cela car se voir confier ce rôle lui donna un drôle de sentiment de satisfaction. On reconnaissait ses qualités même si c’était pour se faire baiser.


Elle eut alors une pensée étrange. Elle tenta de se rappeler à quel moment son ancien employeur lui avait fait un quelconque compliment ou accorder une telle confiance. La réponse était simple, jamais. Elle était titulaire de plusieurs diplômes et parlait couramment trois langues différentes mais, pour tous les hommes qui occupaient des postes à responsabilité, elle n’était qu’un joli minois, tout juste bonne à faire des sourires à l’accueil. Elle n'avait jamais eu aucune reconnaissance.


Elle repensa à tous ses collègues d’alors. Tous ces hommes en costume cravate, la quarantaine de triomphante, qui la regardait avec autant de concupiscence que les clients qui faisaient la queue pour coucher avec elle. Combien de fois avait-elle dû gentiment conduire ces hommes au comportement parfois plus que limite ? Ils ne jugeaient même pas utile de la complimenter ou de lui montrer qu’elle était importante. Ils pensaient que juste parce qu'ils étaient dans les bureaux et elle à l'accueil, elle devait se sentir flattée de les voir s'intéresser à elle. Les clients du « Soleil de vos nuits » étaient parfois des brutes qui aimaient lui faire mal mais une bonne partie d’entre eux était respectueux et payait l’équivalent d’un mois de salaire de Portelo pour passer une heure avec elle alors, qu'avant, les collègues qui tentaient de la séduire se contentaient de l’inviter au McDo en pensant que lui payer un hamburger serait suffisant pour la voir écarter les cuisses.


  • Ohh ! Je te parle, répéta Avrora.

  • Oui, répondit Kate en sortant de ses pensées.

  • Allez va te préparer et ne fait pas attendre les petites nouvelles. Le maître a dit que tu avais carte blanche. »


Kate hocha la tête sans comprendre vraiment la signification de cet ordre. Carte blanche ? Elle se rappela alors comment Avrora lui avait appris ce maudit métier. Elle avait souvent dû réaliser des cunnilingus à cette femme qu'elle ne connaissait pas alors qu’elle était totalement hétérosexuelle mais elle avait déjà connu bien dégradant lors de son premier passage à Portelo et lors de ce maudit voyage en train où elle s’était vendue à des inconnus. Avrora ne s’était pas montrée particulièrement sadique avec elle et elle ne voyait pas pourquoi elle aurait envie de faire pareil avec d'autres filles. Elle se sentait de moins en moins victime. Elle savait que ce n’était qu’une impression, une sorte de syndrome de Stockholm un peu pervers car elle restait l’esclave et la victime de Paulo.


Elle retourna rapidement dans sa chambre, prit une courte douche et enfila un vêtement. Il s’agissait d’une nuisette semi-transparente qui s’ouvrait sur l'avant. Le genre de tenues que les clients pressés aiment utiliser car elle était facile à enlever. La première fois, Avrora ne s’était pas présentée à elle dans une tenue particulièrement sexy. Elle allait faire comme elle et privilégier l’efficace.


Elle sortit de sa chambre et se dirigea donc vers la chambre cinq. C’était une chambre habituellement utilisée par la jeune Stella, spécialisée dans le SM. Kate savait qu'il y avait dans cette chambre tout un attirail d'instruments de torture et que Paulo ne l’avait pas choisi par hasard.


Elle posa sa main sur le boitier d’entrée. Leurs empreintes digitales avaient été scannées depuis longtemps. On pouvait directement sélectionner les filles qui avaient accès à telle ou telle chambre sans avoir besoin d’utiliser de cartes comme le faisaient les clients. C’était une technologie à la pointe, le summum du luxe comme tous les autres services du « Soleil de vos nuits ». La porte s'ouvrit sans difficulté.


L’ambiance était sombre, très tamisée comme la plupart des autres chambres. Les clients aimaient la discrétion et les ambiances intimistes. Kate mit quelques secondes pour identifier les deux silhouettes agenouillées à côté du lit. Avrora avait utilisé le pluriel et, toute à ses pensées, Kate ne l’avait pas remarqué. Elle avait du mal à distinguer les visages dans cette pénombre et du s’approcher pour mieux les voir. Les deux jeunes femmes étaient totalement nues avec des formes plus que généreuses. Elles paraissaient très jeunes et, alors qu’elle arrivait à moins d’un mètre d’elles, Kate reconnut les deux jumelles qui avaient provoqué le scandale qui l’avait conduite à se retrouver enfermée dans un cagibi avec deux brutes.


Les deux jeunes femmes gardaient les yeux baissés. Avaient-elles honte de la regarder ou était-ce un ordre de Paulo ? Kate ne s’appesantit pas sur la question. Elle remarqua alors la petite pancarte qui avait été placée autour du cou de l’une d’entre elles. Un simple petit message écrit de la main de Paulo en rouge était bien lisible.


  • Cadeau. Amuse-toi bien. »


Kate eut alors un sourire mauvais en comprenant ce que tout cela signifiait. La récompense qu’on lui accordait était bien meilleure que ce qu’elle pensait à l’origine. Elle tourna la tête vers la grande armoire de Stella qui contenait tant d’objets qu’on pouvait utiliser pour faire hurler et pleurer des petites salopes comme ces deux-là.


CHAPITRE 5


Paulo avait rejoint son bureau où il retrouva Avrora. Il avait déposé les deux petits « cadeaux » à l’intention de Kate et comptait bien profiter tranquillement du spectacle retransmis par les caméras de la chambre.


Dès qu’il entra dans le bureau, la jeune russe quitta son siège et se mit à quatre pattes en attendant son bon vouloir. Il avait confié certaines responsabilités à cette jeune femme plus expérimentée et maline que les autres mais il tenait quand même toujours à lui rappeler sa position inférieure. C'était pour cela que, quelquefois, il laissait certaines autres filles se défouler sur elle.


En même temps qu’il regardait le spectacle dans la chambre cinq, il consultait aussi les résultats physiologiques des deux jumelles. Le nouveau beettle avait de nombreuses particularités dont celle de transmettre en temps réel toutes les informations sur les personnes dans lesquelles ils étaient implantées. Ce fut ainsi qu’il avait su qu’elles étaient allées voir un médecin grâce au GPS intégré dans la machine. Il avait aussi suivi tranquillement l’évolution des différentes constantes des jeunes filles afin de s'assurer que l’anémie ne fut pas trop importante. Il avait envisagé que, si la chose devenait trop visible, de kidnapper les filles et de leur administrer un traitement similaire à celui dont ses autres petites chéries avaient bénéficié. Il n’avait, heureusement, pas eu besoin de recourir à de telles extrémités. Il ne s'agissait pas de touristes avec de petites bourses dont tout le monde se fichait un peu mais de deux jeunes filles relativement connues ayant surtout une famille proche qui s'intéressait à leur destin.


Ce fut à ce moment qu'il reçut un coup de téléphone inopportun. Les choses commençaient à devenir intéressantes dans la chambre cinq. Il grommela un peu en se disant qu'il allait manquer le début des festivités.


  • Allô, fit-il sur un ton un peu énervé.

  • Allô Esteves, fit la voix de Ronda à l'autre bout du fil.

  • Madame … ! Que me vaut cet honneur ?

  • Je voulais savoir où on était notre petite affaire. Ce n'est pas que je suis pressée mais quand même.

  • Justement j'étais en train de peaufiner mon opération. Il va falloir, malheureusement, vous armer de patience. Je pense qu'il me faudra encore au moins trois mois pour obtenir ce que nous voulons.

  • Trois mois ? Cela fait bien loin. Lors de notre précédente affaire, cela avait été beaucoup plus rapide.

  • Oui mais lors de notre précédente affaire la marchandise était beaucoup plus accessible. Dans ce cas, je suis obligé de faire des négociations de groupe. »


Ils utilisaient une sorte de langage codé afin d’éviter de n'être compris par d'éventuels personnes trop curieuses. Ils bénéficiaient tous deux de puissants soutiens politiques et judiciaires et leur fortune leur offrait une grande impunité mais il ne fallait quand même pas trop jouer avec le feu, surtout quand on négociait ni plus ni moins que la vente d’une jeune fille.


  • Je commence à me demander si vous ne me menez pas en bateau, reprit Ronda. Je vous ai avancé une certaine somme et je n'aimerais pas passer pour un pigeon.

  • Je pensais vous avoir déjà prouvé que j’étais un homme d’honneur. Je n’ai pas besoin de faire des manigances pour essayer de voler quelques miettes.

  • Dans le monde des affaires, l’honneur n’a que peu de valeur.

  • Très bien alors je vais vous proposer un nouvel arrangement. Je vais vous rendre votre avance. Cependant ? quand j'aurai obtenu la marchandise, le prix final sera quadruplé. Qu’en dites-vous ? »


Elle marqua un long temps de silence, indiquant qu’elle réfléchissait. Elle avait de l'argent nécessaire à cette affaire mais la somme concernée était assez énorme pour la faire réfléchir. Elle avait donc deux alternatives. Soit elle doutait de lui et reprenait ses billes en se disant qu'elle ne verrait jamais les fesses si attirantes de sa nièce mais elle prenait alors le risque de devoir sortir une somme d'argent bien plus élevée si jamais il s'avérait aussi efficace qu’à son habitude. Soit elle lui faisait confiance et conservait leur accord initial au risque de perdre l’argent qu’elle lui avait déjà donné et surtout de passer pour une dupe.


Paulo n'y avait que des avantages. L’avance de Ronda n’avait été qu’un gage de sérieux de sa part car il avait largement les moyens de cette opération avec ses fonds propres. Le plan imaginé par Kate était tellement vicieux et ambitieux que, même s’il ne prenait pas d’argent pour la petite Victoria, il était persuadé de pouvoir en gagner dx fois plus. En réalité, il ne gardait son accord avec Ronda que parce que justement, il était effectivement un homme d’honneur et qu’il comptait bien respecter ses engagements.


  • Très bien, concéda Ronda. Conservons notre accord initial y compris dans la nature du paiement.

  • Tout à fait. Achetez en autant qu'il faut.

  • Ne me faites pas faux bond, Esteves ! »


Paulo raccrocha avec un petit sourire. Ronda était impatiente et il comprenait très bien pourquoi. On avait tort de dire que la vengeance était un plat qui se mangeait froid car elle bouillait en vous et vous donnait envie de faire vite mais il savait d'expérience que, quand on arrivait à l’assouvir, c'était un immense plaisir qui perdurait dans le temps.


Il oublia et ses autres projets pour revenir à l'écran de sa caméra. Kate était déjà entrée en action et les deux jumelles commençaient à comprendre le sens du mot douleur.



CHAPITRE 6


Les deux sœurs jetaient des regards inquiets en direction de Kate. Elles avaient, bien entendu, reconnut la femme qu’elles avaient humiliée quelques mois auparavant et, compte tenu de ce qu’elles avaient déjà vécu dans le taxi, ne doutaient pas une seconde qu’elle allait se faire un plaisir de continuer à les faire souffrir.


La prostituée s’approcha d’une grande armoire qu’elle ouvrit en grand et ce que les deux jeunes filles virent les terrorisa. Il y avait tout un attirail d'instruments aux formes étranges certainement tous à usage sexuel et de souffrance. Aucune des deux n'était encore vierge même si elles n’avaient connu que très peu d’hommes, préférant largement faire lanterner afin d’obtenir le maximum d’eux avant de les anéantir. Il leur était arrivé cependant d’utiliser certains instruments, surtout petits godes quand il leur arrivait de se masturber seules ou ensemble. Elles savaient donc les reconnaître quand elles en voyaient.


Kate baladait la main le long des différentes étagères, visiblement à la recherche de l’objet le plus adapté à ce qu’elle voulait faire. Il y avait des fouets, des godes ceinture et tous les objets possibles que l’on pouvait insérer dans les différents orifices. Elle recherchait quelque chose à la fois de douloureux et d’humiliant. Quelque chose qui serait parfaitement amène à arracher le maximum de cris à ses deux petites victimes. A ce moment-là, le beettle pouvait bien se mettre en veille, il n'avait nullement besoin de contrôler la jeune anglaise pour l'inciter réaliser les desseins de Paulo.


Elle s’arrêta finalement sur un gode qu'elle saisit à pleine main. Il n’était nullement lubrifié et rugueux à souhait. Elle prit aussi un fouet à multiples lanières conçu dans cette étrange matière qui était capable de vous arracher des cris de douleur phénoménaux sans jamais vous laisser la moindre trace sur la peau. Kate avait déjà goûté à cet instrument et savait pertinemment à quel point il pouvait être efficace.


  • Alors mes chères petites putes, déclara-t-elle en reprenant volontairement le quolibet dont elles l'avaient gratifiée quelques mois auparavant. Nous allons voir un peu comment vous vous débrouillez. Mettez-vous toutes les deux à quatre pattes ! Les fesses l’une en face de l’autre ! »


Tremblantes, les deux jumelles s’exécutèrent cependant et se retrouvèrent ainsi dans la scabreuse position imposée par la jeune anglaise. Cette dernière se plaça entre elles et Carlotta fut la première à sentir l’intromission de l'objet entre ses cuisses. Kate l’enfonça en elle d’un coup sec qui lui arracha un cri. Elle était totalement sèche car les effets de la masturbation dans le taxi s'étaient rapidement estompés. L'objet n’était nullement fait pour ménager la victime et, quand il coulissa dans l’antre d’amour de la jeune fille, cette dernière se mit à pousser des cris de plus en plus intenses au fur et à mesure de ses mouvements en elle.


Kate attrapa Carolina pour l’obliger à se rapprocher de sa sœur et ainsi inséra l’autre extrémité du gode en elle. Les cris de la jeune fille vinrent se mêler à celle de sa sœur. Les deux jeunes femmes se retrouvaient ainsi possédées par le même gode, les fesses carrément collées l’une à l’autre.


Kate se recula comme si elle voulait admirer le spectacle. Elle afficha un sourire satisfait en voyant les deux jeunes femmes totalement empalées sur cet objet destiné autant au plaisir qu’à la souffrance.


  • C’est très bien comme ça, estima-t-elle. Maintenant vous allez toutes les deux vous auto-baiser ! Je veux que vous avanciez et reculiez en rythme. Allez ! Baisez-vous l’une l’autre ! »


Comme des automates, les deux jumelles commencèrent alors à avancer et à reculer. Le double gode installé entre elles coulissa alors dans les deux antres d’amour. Comme il était particulièrement épais et nullement lubrifié la douleur qu’elle ressentait dans leur ventre était bien au-dessus de ce qu’ils n’avaient jamais souffert dans leur courte vie auparavant.


En dépit de la douleur, elles continuaient ainsi, avançant et reculant sur l’objet de bois. A un moment donné, Carlotta recula plus ou ce fut Carolina qui avança une peu petit peu trop mais le gode tomba sur le sol.


Les deux jeunes filles se figèrent, incapables de savoir ce qui allait arriver ensuite. La réponse arriva vite sous la forme d’un magnifique coup de fouet qui balaya leurs hanches. Elles se plièrent toutes deux en pleurant sous l’effet de ce choc violent.


  • Petites connes ! Tonna Kate. Même pas capables de vous baiser correctement. Allez ! On reprend ! Salope de droite ! Reprends-moi ce gode et enfonce-toi le bien profond dans la chatte ! »


Alors que Carolina s’exécutait, Kate se tourna alors vers sa sœur


  • Salope de gauche ! Déplace ton cul et empale-toi sur l’autre extrémités et fais-la rentrer bien au fond ! »


Carolina exécuta les ordres maladroitement et échoua à bien se placer pour enfoncer le membre de bois qui sortait de l’entrejambe de sa sœur. Kate finit par s'énerver et s'agenouilla pour tenir le gode afin de le faire pénétrer dans l’intimité de la jeune femme. Une fois l’opération effectuée, elle gratifia les deux d'un nouveau coup de fouet.


Les deux jumelles recommencèrent ainsi à se prendre l'une l'autre par des mouvements de hanches, cherchant à coordonner leurs allers-retours afin de maintenir le gode en elle sous le regard souriant de Kate. Cette dernière connaissait très bien cette méthode dit du « cul à cul » pour l’avoir elle-même testée à plusieurs reprises. Elle faisait partie de l'un des incontournable de la formation de Avrora mais avec une différence fondamentale. Normalement, le gode était maintenu sur un pivot fixé au sol. Ainsi, les jeunes femmes n’avaient qu’à s’empaler dessus et à aller et venir sans s'inquiéter de le voir tomber. Quand elles avaient acquis une certaine aisance, on supprimait ce support et alors, même en dépit de leur entraînement, il arrivait fréquemment de voir le gode tomber.

Elle savait très bien que ses deux « élèves » ne faisaient pas preuve de mauvaise volonté mais que l'exercice était compliqué surtout quand on le pratiquait pour la première fois. C'était bien pour cela qu'elle l'avait choisi car elle comptait bien faire pleuvoir le feu sur les hanches des deux sœurs.


Les deux jumelles continuèrent ainsi leur maudit coït sur ce membre de plus en plus mouillé. Leurs corps semblaient s’adapter à leur pathétique situation et leurs antres d’amour se lubrifiaient comme pour réduire leur souffrance.


L’objet tomba plusieurs fois et elles furent, à chaque fois, punies d’un coup de fouet qui leur ceint les hanches. Elles finirent par s’effondrer sur le sol après une dernière punition. Carolina semblait la moins solide des deux et soufflait bruyamment en gardant le regard fixé sur le sol.


Kate n’avait rien à faire de leur sort. Alors que les deux jeunes femmes étaient allongées au sol, en nage et le souffle saccadé, elle ramassa le gode qui traînait au sol. Elle renifla l'odeur de cyprine qu’elle ne connaissait que trop bien puis attrapa les deux sœurs par la nuque, les obligeant à se rassoir. Carolina faillit retomber sur le sol mais le beettle tira dans ses dernières forces afin de la faire rester assise. Devant leurs mines anéanties, Kate leur passa les godes qui dégoulinait sous le nez.


  • Vous êtes deux belles petites perverses, lança la jeune anglaise. Vous adorez vous baiser l’une l’autre comme les chiennes que vous êtes. »


Mais les deux jeunes femmes n’étaient pas les seules à avoir l'intimité mouillée. Kate, elle aussi, prenait un plaisir immense à ce petit jeu. Elle s’était retrouvée tant de fois dans la position de la soumise qui devait tout accepter et de celle que l’on fouettait que de se retrouver, pour une fois, dans celle de la dominante qui martyrisait de pauvre victime créait en elle des sensations aussi plaisantes que déroutantes.


Elle passa alors la langue de manière sensuelle sur le gode et sourit comme si elle appréciait le goût du liquide produit par les intimités de ses deux victimes. Les deux jumelles la regardaient, l'air halluciné.


  • Allez, ordonna-t-elle. On se remet à quatre pattes et on lève bien le cul ! »


Les deux jeunes femmes obéirent encore une fois alors que Kate allait chercher un autre objet dans le placard. Il s'agissait d'un gode ceinture qu'elle enroula autour de ses hanches avant de s'approcher des deux croupes totalement sans protection.


« Am Stram Gram, chantonna la jeune anglaise toute guillerette, ce sera toi que je baiserai en premier. »


Son doigt s’arrêta alors sur les fesses de Carlotta. Kate s’approcha d’elle et insinua le gode entre ses cuisses et la pénétra. La jeune fille poussa un petit cri alors que l'objet tout aussi solide que le gode précédent l’envahissait totalement. Kate commença à prendre la jeune femme comme l'aurait fait un homme. Elle plaça ses mains autour des hanches de sa victime afin de mieux contrôler le rythme. Dans le même temps, elle revoyait le nombre de fois où elle avait dû accepter d’être prise de la sorte par une autre femme que ce fut une autre fille du « Soleil de vos nuits » ou une cliente.


Carlotta commençait à ahaner pathétiquement sous les coups de boutoir de la jeune prostituée. Elle était plutôt bien lubrifiée et le coït, tout humiliant qui fut, n’était sans doute pas aussi douloureux que la position précédente mais cela allait changer.


Kate n’avait pas choisi ce gode par hasard c'était un instrument très particulier qu’elles utilisaient uniquement avec des clients payant des bonus conséquents. Elles l'avaient baptisé le « mandrin de l'horreur ».


Alors qu’elle avait totalement possédé Carlotta et qu’elle continuait allez venir en elle, Kate appuya sur un petit bouton situé sur la ceinture et, cette fois-ci, la jeune fille se mit à hurler littéralement. Le gode était doté d’un équipement bien spécifique qui générait des chocs électriques dont l’intensité était très faible et ne risquait pas de tuer la personne victime ni même de la blesser mais, dans cette zone particulièrement sensible, il arrivait à toucher toutes les parties sensibles et provoquaient une douleur comme peu de gens en avaient connu dans leur vie.

Pour une jeune femme comme Carlotta, qui dans sa vie n'avait connu que très peu de moments de douleur, ce fut comme si on la jetait en plein milieu des flammes de l'enfer. Même Stella qui avait désormais une résistance particulièrement importante à la douleur, compte tenu de ce que ses clients lui faisaient subir, tremblait à l’idée d’utiliser cet objet qui arrivait en permanence à lui arracher des cris de douleur. Pour Carlotta, l'intensité de ses hurlements n'était uniquement limitée que par sa capacité vocale. Elle se débattait dans tous les sens pour tenter de supporter ce qu’elle subissait et manqua s’effondrer. Kate réagit et l’attrape pas les bras pour les tirer vers elle et l'obliger à rester bien droite.


La force de la jeune anglaise était improbable, compte tenu de son physique. Elle était sous le contrôle du Beettle depuis tellement longtemps qu'il arrivait à puiser dans des réserves insoupçonnées. Carlotta continuait à subir en criant. Le membre faisait irradier dans son ventre des vagues de douleur qui ne semblaient jamais s'affaiblir. Elle hurlait, pleurait et finit même par uriner.


Toujours placé à quatre pattes, à trente centimètres de sa sœur, Carolina observait la scène avec horreur. Elle tremblait surtout mais elle avait, en réalité, peu de compassion pour sa sœur mais surtout la terreur de se dire, qu’une fois que Kate ce serait lassée de Carlotta, elle serait la suivante.


Les cris de Carlotta se répercutèrent dans la pièce insonorisée pendant de longues minutes puis Kate se retira le gode de son antre d’amour dans un « blog » presque comique. Elle libéra sa victime qui s’écroula sur le sol, épuisée.


  • Tu crois que c’est fini ? Balança l'anglaise. Ca ne fait que commencer ! Allez ! Reprends ta position à quatre pattes salope ! »


Péniblement, Carlotta se redressa. Elle était totalement épuisée mais le beettle implanté dans son cou puisa dans les réserves de son corps pour l'obliger, à nouveau, à se conformer aux ordres de Kate.


Le jeune anglaisé s’approcha à nouveau de sa croupe avec un sourire mauvais sauf que cette fois-ci elle ne visait pas son entrejambe. Elle insinua le gode trempé de cyprine et d'urine entre les fesses sans défense de la jeune femme. Le membre artificiel pressa rapidement sur le petit anneau de la jeune femme. La résistance de cet anus qui n'avait jamais été profané fut totale et la jeune prostituée dû forcer bruyamment pour insinuer l'extrémité du gode dans les intestins de Carlotta. Cette dernière se mit immédiatement à hurler. Elle avait l'impression qu’on était en train de la couper en deux.


  • Mais arrête de gueuler comme un cochon, connasse ! Grogna Kate. Rends-toi plutôt utile ! Allez ! Recule au maximum ! Que je t'encule bien ! »


Comme tant de victimes du beettle avant elle, Carlotta se retrouvait contrainte à s’infliger mille souffrances pour satisfaire son tourmenteur. Kate, elle-même, avait connu cela bien des années auparavant mais cela ne la rendait aucunement compatissante, au contraire.


Les deux jeunes femmes agirent donc de concert. Chacune allant vers l'autre avec pour objectif de faire pénétrer le gode au plus profond des intestins de Carlotta. Cette dernière, tout en faisant tous les efforts nécessaires, hurlait à plein poumons avec une intensité dont elle serait totalement crue incapable la veille.


Kate s’était à nouveau emparé de ses hanches et tirait dessus au maximum pour faciliter encore la pénétration. La muqueuse anale étant très peu pourvue en récepteurs sensitifs, l’utilisation de l’électricité du gode avait beaucoup moins d’effet mais, compte tenu de la virginité de la jeune femme et des dimensions plus que conséquentes du gode, c’était largement suffisant pour lui faire vivre un enfer.


Toujours à quatre pattes, le visage n’étant plus qu’un masque de terreur, Carolina observait le calvaire vécu par sa sœur et tremblait de tous ses os en pensant à ce qui allait se passer quand Carlotta s’écroulerait épuisée et que cette prostituée se tournerait vers elle.



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