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Le soleil de Portelo, épisode 05

CHAPITRE 1


Le responsable de la sécurité avait immédiatement contacté celui de la galerie commerciale. Yolanda n’était pas une personne que l’on prenait à la légère et il n'avait pas fallu longtemps à cet homme expérimenté pour comprendre que la situation était catastrophique.


La jeune femme concernée était bien une prostituée mais, aussi et surtout, l'employée d'un des établissements les plus sélects de la ville et les hommes qui la baisaient étaient tous très riches et très puissants. On ne pouvait pas la traiter comme une simple fille de joie surtout que son employeur avait fait appel à l’un des plus grands cabinets d’avocats du pays et qu’il ne semblait aucunement décidé à laisser couler l’affaire à l’opposé de ce que faisaient d’habitude les autres proxénètes.

De plus, le comportement de ces gorilles avait dépassé toutes les limites, habitués qu’ils étaient à s'en prendre à des personnes qui n'étaient pas capables de se défendre. Ils se retrouvaient lourdement accusés et les poursuites ne pouvaient que concerner l’ensemble de la galerie commerciale.


Il avait réussi à faire patienter la jeune femme pour laisser le temps à ses avocats de consulter tous les documents apportés par Yolanda. Le constat était sans appel. Tout le dossier avait été construit rapidement mais avec une efficacité totale. La réputation de cette avocate était sans tâche et elle était capable de gagner des affaires autrement plus compliquées que cela.

Elle avait déjà obtenu des témoignages de clients présents au moment de l’altercation et retrouver les antécédents des deux agents de sécurité. Les risques d’une défaite judiciaire coûteuse autant financièrement que pour leur réputation étaient immenses.


Ne voulant pas trop faire attendre cette femme à la réputation sinistre, le responsable l'accueillit dans son bureau. Il avait rapidement pris sa décision, il fallait tenter de rattraper le désastre.


- Ecoutez, maître, commença-t-il en trahissant son trouble. Je comprends que vous soyez…

- Je sais que vous comprenez, le coupa l’avocate. Vous avez parfaitement compris que vous gars ont complètement déconné et que, maintenant, il va falloir en payer les conséquences. La question est de savoir si votre centre commercial s’en remettra ou non.

- Vous êtes sèches, répondit le responsable qui encaissait le coup très difficilement. Je peux, en ma qualité de responsable, négocier avec vous. Quels sont vos exigences ?

- D’abord je veux des excuses publiques de votre part pour mademoiselle Kate Taylor. »


Le responsable fit une grimace. L’idée de s’aplatir devant une prostituée ne lui plaisait pas plus que ça mais c'était un mal bien nécessaire surtout compte tenu des circonstances mais il se doutait aussi ce n'était que le début.


- Je pense aussi qu'un crédit illimité pour toutes les employées du « Soleil de vos nuits » serait une juste compensation.

- Illimité ? S’étrangla le responsable. Pour le magasin en question ?

- Soyons sérieux, pour toute la galerie.

- Mais, mais… cela représente une vraie fortune.

- Une goutte d’eau dans l’océan de ce que je vous ferai cracher si vous refusez.

- Admettons. Est-ce tout ?

- Bien entendu, je veux aussi le licenciement de tous les employés concernés par cette histoire. Les agents de sécurité mais aussi leur responsable qui a laissé mademoiselle Taylor retenue pendant plusieurs heures alors qu’il était parfaitement au courant. Mon employeur a donné des consignes précises. Il ne tolérera pas que ses employées soient traitées de la sorte par quiconque »


Le responsable commençait à faire ses comptes. Si les prostituées du « Soleil de vos nuits » étaient méprisées par tous, il savait aussi qu’elles étaient de bonnes clientes et que la perte sèche serait conséquente. Plusieurs dizaines de milliers de pesetas par mois, surtout en tenant compte du crédit illimité qu'elles ne se priveraient pas d'utiliser. Mais cette avocate avait raison, un procès pouvait leur coûter beaucoup plus.

Le licenciement des trois employés se négocierait rapidement et, compte tenu des circonstances, ne leur coûterait pas grand-chose. Il hocha donc la tête pour signaler son acceptation.


- Et une dernière chose, ajouta Yolanda. Je veux l’identité des deux jeunes femmes qui ont provoqué tout cela ! »



CHAPITRE 2


- Alors elles s'appellent Carlotta et Carolina Rodriguez, répéta Paulo.

- Oui, confirma Yolanda. Ce sont les filles du propriétaire du magasin où Kate a été molestée et elles ont pour habitude de profiter de passe-droits que ce soit dans le magasin de leur père ou dans tous les autres de la galerie commerciale. C'est pour ça que les agents de sécurité les ont protégées en s’en prenant à Kate.

- Navrant. Tu as fait du bon boulot. Je serai rentré dans la soirée. Nous nous verrons à ce moment-là ! »


Il coupa la télécommunication en visioconférence et jeta un coup d’œil rapide par le hublot sur sa droite. Le ciel bleu immuable s’étendait tout autour de lui. Cette sinistre affaire qui avait vu une de ses petites chéries se retrouver ligotée dans une sorte de cagibi lui était intolérable et il avait pris cela comme une insulte personnelle.


S’il adorait faire souffrir ses petites esclaves, il n’acceptait pas de voir d’autres hommes les maltraiter sans son autorisation. Il avait une certaine logique paternaliste tout aussi corrompue qu’elle fût.


Il sonna alors pour convoquer l'hôtesse. Franziska ne mit pas une minute pour arriver. Il détailla alors la jeune femme dans la tenue qui lui avait réservée. Elle portait une tenue d'hôtesse d'un bleu cyan très lumineux.

La jeune femme était une petite blonde au teint un peu mate inhabituel pour une autrichienne et présentait une silhouette harmonieuse avec poitrine agréable sans être ostentatoire, un ventre bien plat, des hanches fines et des fesses bien rebondies. Dans cette tenue qui était en fait une sorte de cosplay sexuel, tout cela ressortait parfaitement et la faisait alterner entre le ridicule et l'excitant.


- Apporte-moi un thé, ordonna-t-il sur un ton sans ambages. Cette fois-ci ne le fait pas brûler ! »


La jeune femme ne dit rien mais fit rapidement volte-face pour repartir dans la cabine des hôtesses. Paulo possédait donc désormais son jet privé ce qui facilitait grandement ses voyages qui promettaient de devenir de plus en plus nombreux. Avec toutes ces couchsurfeuses qu’il devait récupérer régulièrement pour satisfaire la demande toujours grandissante des clients du « soleil de vos nuits » et d'autres affaires qui allaient bientôt l’attirer en Amérique du Sud ou du Nord, avoir une telle liberté de mouvement était loin d'être un luxe mais une obligation.


Il n’avait pas menti à la jeune hôtesse de l’air qu'il avait croisé à son retour de Paris. Il allait bien ouvrir une compagnie aérienne. Les Américains étaient friands de ce genre de services. Un jet privé qui venait les chercher quasiment devant leur porte et qui les amenait directement à un endroit où ils pourraient faire tout ce qui leur plaisait. À bord, un personnel qualifié et surtout capable de leur apporter un avant-goût de ce qui les attendait sur place.


Il avait déjà reçu plusieurs candidatures car il promettait des contrats plus que valorisant. Il allait choisir les plus jolies et y ajouterait quelques filles du « soleil de vos nuits » pour faire le nombre. Les jeunes coachsurfeuses étaient souvent polyglottes, une qualité essentielle pour cette activité, et elles avaient déjà l'habitude de satisfaire tous les fantasmes des pervers qui remplissaient les poches de leur proxénète.


Ce service XXL concernait des clients particulièrement aisés et lui ouvriraient aussi les portes d’un marché immense. Il s’était pris au jeu de la libre entreprise et commençait à imaginer ouvrir d’autres établissements non seulement dans d’autres villes de Santa Clara mais aussi dans d’autres pays.


Franziska revint avec son thé. Il pouvait lire l’appréhension sur son visage car, la précédente fois, elle l’avait trop chauffé et il l’avait puni en conséquence.


Elle déposa le plateau en essayant de retenir ses tremblements afin de ne pas renverser le liquide. Ce faisant, elle offrait des spectacles de son décolleté plongeant qui mettait en évidence plus que la naissance de sa poitrine bien formée. Elle rougit un petit peu en sentant le regard de l'homme se poser ainsi sur son anatomie. Elle n’était pas encore, comme les autres résidentes du « soleil de vos nuits », habituée à un ne plus être qu’un objet de désir. Elle avait encore beaucoup de pudeur ce qui la rendait délicieuse pour les petits jeux de son tourmenteur.


Toujours en tentant de conserver le contrôle, elle prit la carafe de thé chaud et versa une tasse. Paulo la regardait faire avec un sourire sournois au coin des lèvres. Il adorait sentir ce stress qu’il faisait naître chez ses victimes. Il enrobait toujours cela dans un discours hypocrite, leur disant que c’était une formation mais personne n'était dupe. Tout ça n'était qu'un jeu destiné à son seul plaisir et les jeunes femmes étaient toujours perdantes.


La jeune autrichienne versa le thé avec efficacité cependant. Elle reposa la théière sur la petite table et se redressa, attendant la suite.


Le proxénète prit la tasse et la porta à ses lèvres. La leçon avait été apprise car, cette fois-ci, le thé était à température parfaite et bien infusé. Il reporta son regard sur la jeune femme dont le regard trahissait l'anxiété.


- C'est bien, dit-il simplement. Tu apprends vite. »


Franziska ne réagit pas à ce compliment qui ne lui apportait aucun plaisir. Juste un petit soulagement. En buvant, il continuait à la détailler et à profiter de cette tenue si ajustée qui était promise à devenir l’uniforme des hôtesses de sa compagnie. Il lui fit alors signe d’approcher et elle s'exécuta sans hésitation alors que son visage trahissait sa volonté de ne pas obéir.


Il la fit se mettre à genou et glissa ses mains dans son décolleté. Il commença à jouer avec ses deux jolies poires qui tenaient parfaitement entre ses mains. La juste taille.

Il déboutonna le chemisier et libéra enfin ces seins que la tenue annonçait sans vergogne. Il la força à se plier encore un peu et l'embrassa profondément. Elle ouvrit la bouche et sa langue vint à la rencontre de celle du proxénète. Elle se comportait avec zèle, répondant sans hésitations à ses avances. Il n'y avait que son regard qui révélait le dégoût qu’elle ressentait.


Alors qu’il continuait à lui caresser les seins avec sa main droite, il fit descendre la gauche et la glissa sous le tissu de sa jupe. Elle portait un petit string d’un blanc immaculé qu’il écarta doucement pour enfoncer ses mains entre ses cuisses. Elle poussa un premier petit cri en écartant aussi les jambes pour faciliter l'intromission.

Il commença à jouer avec son petit clitoris suffisamment pour le faire se dresser. Il savait qu’elle était, en ce moment, la proie de sentiments contradictoires. Son esprit vomissait son comportement servile alors que son corps qui commençait à ressentir les premiers émois du plaisir.


Il était devenu expert en caresses et réussit à obtenir d'elle une lubrification des plus satisfaisantes. Sous l'effet du beettle, son corps réagissait à la seule volonté de celui qui le contrôlait. Certains étaient plus réceptifs que d'autres cependant et Franziska semblait appartenir à la catégorie des bonnes élèves. Ce qui ne manquerait pas de faire plaisir tous les obsédés qui paieraient pour la prendre.


Il continua ainsi à la caresser tant en haut qu’en bas pendant de longues minutes obtenant l’érection de ses tétons comme de son clitoris. Il la vit se mordre les lèvres pour essayer de retenir des soupirs qui montaient du plus profond de sa gorge. Il pouvait très bien lui interdire cette retenue mais il adorait voir cette tentative vaine de garder un certain contrôle d'elle-même.


Il retira alors sa main de l'entrejambe de la jeune femme. Il se frotta les doigts pour constater leur humidification. Cela le satisfit au plus haut point.


Il la fit alors basculer en arrière. Elle s'allongea sur le dos sur les sièges situés de l'autre côté de l’allée. Dans le même mouvement, elle releva les jambes et les écarta largement comme par réflexe, offrant ainsi toute ton intimité à la concupiscence de cet homme qu'elle détestait.


Paulo avait défait son pantalon et sorti un membre déjà bien dressé. Il resta quelques secondes ainsi le sexe en main à observer cette jeune femme totalement vulnérable qui n'attendait plus que son bon vouloir. Il s’insinua alors entre ses cuisses grandes ouvertes et pressa puissamment sur ses petites lèvres qui s’écartèrent sans résistance. Il la pénétra en trois coups puissants la faisant se redresser alors qu'il l'envahissait totalement.


Elle se mit à pousser des cris alors qu’il commençait tes mouvements de va-et-vient à l'intérieur de son ventre. De nouveau, elle semblait mêler râles de plaisir et appels à l’aide.


Il la besogna pendant plusieurs minutes, s’enfonçant profondément en elle et en jouant avec ses seins. Elle était en nage et avait abandonné toute hypocrisie.


À un moment donné, il la fit se relever et la plaça en levrette en posant les mains à plat sur la carlingue de l’avion. Elle sentit rapidement le membre qui pressait sur son petit anus tout aussi offert que son l'intimité. Elle serra les dents alors qu’il commençait à la sodomiser.


 

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CHAPITRE 3


Paulo était donc rentré ainsi depuis l’Europe avec son petit paquet bleu qu'il avait immédiatement mis au travail. Jana avait quitté l'établissement provisoirement pour passer quinze jours dans la clinique où elle subirait l'opération qui rendrait à son petit anus toute sa jeunesse.

Franziska, quant à elle, ne manquait pas de demandes. Elle était nouvelle et présentait un physique qui plaisait énormément aux gens de Portelo, surtout avec la spécialité de la sodomie.


L'activité habituelle réinstaurée, le proxénète pouvait se concentrer sur ses prochains projets et ils étaient nombreux. Il ne se doutait pas qu’une visite impromptue allait lui amener un nouveau défi qui ne se pouvait que l'intéresser.


Rhonda Gomes l’avait contacté alors qu'il était sur le chemin du retour. Elle lui avait parlé d'une affaire urgente qui ne pouvait se traiter qu'en direct. Connaissant cette femme, il se doutait qu'une telle prudence impliquait effectivement une affaire très particulière.


La femme d’affaire débarqua donc dans son bureau en début d'après-midi. Elle était accompagnée de cette chère Paloma qui la suivait toujours comme la petite chienne fidèle qu'elle était.


Le proxénète invita Rhonda à s'asseoir en face de lui. Paloma vint se placer dans un coin, les yeux bien baissés et ne chercha à aucun moment une chaise pour s'asseoir. Une bonne petite esclave bien dressée à l’opposé de la salope manipulatrice et hautaine qu’elle était avant d’être implantée.


- Bien le bonjour à vous ma chère, fit-il sur un ton poli et nullement hypocrite. »


Étrangement, il avait une sorte de respect pour cette fin qui avait su faire son chemin dans un univers qui la rejetait. Elle était une femme dans un univers machiste et lesbienne dans un monde conservateur. Elle avait dû à plusieurs reprises se heurter à des oppositions qui ne devaient rien à son manque de talent et avait dû déployer plus d’énergie que d’autres pour obtenir ce qui aurait lui revenir de droit. D'une certaine façon, il voyait dans son parcours un écho au sien.


- Bonjour à vous, Esteves, répondit Rhonda sur un ton beaucoup plus sec. »


Bien que le « Soleil de vos nuits » offrait des services homosexuels qui ravissaient plusieurs lesbiennes cachées de la haute société de Portelo, Rhonda n’en profitait pas. C'était la première fois qu'elle remettait les pieds en ce lieu depuis le jour où elle avait acheté Paloma et elle semblait particulièrement nerveuse à se retrouver dans ce lieu de perdition. Paulo trouvait un peu étrange que cette femme anticonformiste pût avoir une telle réaction devant la luxure.


- Je vous propose d'arrêter rapidement les mondanités, fit-il alors pour éviter de perdre du temps. Que me vaut votre visite ?

- J’ai eu dernièrement une bien malencontreuse dispute avec certains membres de ma famille. Plus exactement avec ma sœur.

- Les relations familiales sont toujours compliquées, surtout quand on sort de la norme.

- Sans doute mais elle était beaucoup moins regardante quand j’ai fait jouer mes relations pour faire rentrer sa fille à l'académie du treize Septembre. Ma sœur a épousé un vague banquier de deuxième ordre. Un petit homme aux ambitions aussi réduites que son ventre est arrondi. Il lui a cependant ouvert la porte d'une certaine société. Des personnes n’ayant ni les moyens ni la puissance des clients de votre établissement mais qui vivent au-dessus de la moyenne des habitants de notre pays. Une sorte d'aristocratie de second ordre.

- Tout cela est très intéressant mais je ne vois pas en quoi cela me concerne.

- J’y viens justement. Je me suis faite humilier devant des personnes qui me devaient beaucoup et tout ça par une ingrate qui me juge pour mon mode de vie.

- La colère est un moteur puissant mais aussi dangereux.

- Vous en savez quelque chose. Nous allons parler rapidement. Je veux détruire la famille de ma sœur et pour cela j'ai besoin de vous.

- Vous avez pourtant tous les moyens d'obtenir ce que vous voulez et la motivation ne vous manque pas non plus.

- Mais il est des miracles que je ne peux réaliser alors que vous… »


Elle se tourna alors pour jeter un regard en direction de Paloma qui restait toujours bien droite, le dos collé au mur, les yeux fixés vers le bas. Paulo saisit alors parfaitement le sous-entendu.


- J'ai perdu tout respect pour ce qui reste de ma famille, reprit-elle sur un ton qui ne cachait aucunement sa rancœur. J'ai décidé de leur faire payer toutes ces années d'humiliation. Ma sœur est la première de la liste. Je vais détruire tout son petit monde, révéler le comportement obscène de son mari et ses visites dans les bordels sordides des ports où il couche avec des petites même pas majeures, la faire rayer de toutes les cartes des clubs si selects qu’elle aime fréquenter mais surtout… »


Elle sortit alors de son sac un petit dossier qu'elle posa sur la table. Paulo le prit et le détailla rapidement. Il y avait quelques feuilles. Les photos d'une jeune fille visiblement jeune avec des traits très attirant à défaut d'être très gironde. Il y avait aussi l’identité de celle-ci, son adresse et une somme de renseignements qui ressemblaient à si méprendre un kit tout prêt pour un bon kidnappeur.


- Victoria, continua Rhonda. C’est ma nièce. Une authentique petite conne, aussi vaniteuse que désirable. Elle est la prunelle des yeux de sa mère qui n’a jamais été capable d’avoir d’autres enfants et qui la met sur un piédestal alors qu'elle multiplie, depuis des années, les échecs et les déceptions. J’ai joué des coudes et signé de gros chèques pour la faire entrer dans cette école si select. Pour quels résultats ? Elle a été incapable d’avoir son bac qu’elle a déjà deux ans de retard et, maintenant, elle se contente de profiter des largesses de ses parents en menant une vie totalement vide de sens. Elle se permet en plus de m'insulter devant tout le monde.

- Un profil navrant en effet, confirma le proxénète, mais qu’attendez-vous de moi dans tout cela ?

- Je la veux ! Je la veux devant moi quatre pattes à me lécher les pieds. Je la veux à s’afficher comme la dernière des salopes lesbiennes pour couvrir de honte sa connasse de mère. Je veux baiser cette chatte qui m’a tant coûté pour aucune reconnaissance. »


Paulo dut faire un effort surhumain pour retenir un rire devant la perversité des projets de cette femme. De nouveau, il ne put s’empêcher de l’admirer. Autant de détermination et de cruauté réunies en une seule personne terriblement intelligente. Pour un peu, il tomberait amoureux.


- Si je suis bien le sens de vos pensées, reprit-il, votre projet sera plus difficile à exécuter que pour cette petite poupée. Il y a la famille et elle est quand même bien introduite dans une certaine société de Portelo. On va se poser des questions et m'obliger à monter un plan assez complexe. J’ai des soutiens policiers mais il ne faut pas pousser trop loin non plus.

- Je sais cela et j’agis en conséquence, affirma Rhonda. »


Tout en disant cela, elle avait sorti un petit papier et commencé à griffonner un petit texte qu’elle tendit à son interlocuteur. Ce dernier lut pour voir qu'il s'agissait d'un chiffre d'un nombre à sept chiffres


- Cette somme est pour que vous commenciez à échafauder votre plan, expliqua Rhonda. Vous aurez la même à la livraison. D’après mes estimations, je pense que ce sera largement suffisant. »


Polo hocha simplement la tête avec un sourire satisfait.


- Cela me convient tout à fait. Je vais étudier les informations que vous m'avez données et je vous donnerai une estimation du temps nécessaire pour l’acquisition. C’est une jolie petite donzelle, dites-moi. Il se pourrait peut-être que je sois obligé de…

- Prenez le temps que vous jugerez nécessaire. Vous pouvez bien la baiser des milliers de fois du moment, qu’à la fin, je la récupère entière et totalement soumise.

- J’adore faire des affaires avec vous, Madame Gomez. »



CHAPITRE 4


Rhonda et Paloma étaient parties depuis un peu plus d'une heure quand Paulo termina d'étudier le dossier de cette Victoria. Il trouva tout cela très intéressant. Une opération qui s’annonçait aussi lucrative qu’excitante.


Cela lui rappela une autre affaire qui concernait deux petites bourgeoises prétentieuses qui ressemblaient pour beaucoup à cette Victoria. Il se rappela alors qu’il avait un autre rendez-vous.


Yolanda attendait sagement assise dans le salon adjacent. L’avocate ne montrait aucun signe d’agacement alors que le proxénète était en retard d'une bonne demi-heure. Elle se contenta de se lever sans un mot pour rentrer dans son bureau quand il lui fit signe de le rejoindre.


La jeune femme s’assit sur le même siège qu’occupait Rhonda Gomez peu de temps auparavant. Elle n’attendit pas longtemps pour faire son rapport.


- Je les ai fait raquer, expliqua-t-elle en utilisant un vocabulaire assez vulgaire pour une femme comme elle. Comme tu le voulais, la démonstration a été flagrante. Je pense qu’elle a déjà dû faire le tour de la ville. Je ne sais pas ce qui a été le plus dur pour eux. La perte sèche que représente ce crédit illimité ou le fait que le responsable ait dû s'excuser publiquement devant une prostituée mais, en tout cas, je doute qu'une tes filles ne soient à nouveau embêtées de la sorte. »


Paulo afficha une mine satisfaite. Il n’avait pas du tout toléré que l’une de ses protégées fut ainsi humiliée publiquement par des gros bras d’un magasin dans lequel il avait dépensé de vraies fortunes. Il détestait que l’on maltraitât ainsi sa propriété.


- Tu as été efficace comme à ton habitude, estima-t-il. »


Yolanda réagit à peine à ce compliment. Il fallait dire que leur relation n’avait jamais été très simple.


Ils s’étaient rencontrés voici plus de vingt ans alors qu'elle était une jeune étudiante en droit très prometteuse et qu’il venait enfin d’obtenir l'accès à ces écoles si réputées qui l’avaient refusé à priori à cause de ses origines modestes.

Dès le début de leur relation avait été ambiguë. L’intelligence de l’un étant reconnu par l'autre sans qu’elle fût suffisante pour autant pour y accorder un quelconque crédit.


Quand Paulo avait été spolié de ses droits sur le beettle, il s'était naturellement rapproché de la jeune femme mais cette dernière avait eu un comportement plus qu’amoral voir même illégal en transmettant toutes ces informations à l'autre partie en échange d'un lucratif contrat avec les laboratoires Santos.

De nouveau, elle avait considéré Paulo comme une matière négligeable à cause de ses origines et de son manque de moyens à ce moment-là. Elle devait le regretter amèrement désormais qu'une des machines de l'ingénieur était installée dans son cou.


L’ancien ingénieur savait que, dans secteur d'activité, les services d’une avocate étaient essentiels. Il n’y avait aucune chance qu'une de ses filles ne portât plainte contre lui mais il fallait quand même gérer certaines ligues de bonnes mœurs, quelques familles un peu plus motivées que d’autres mais aussi quelques clients incapables de comprendre qu’ils ne pouvaient dépasser les limites qu’il avait lui-même fixé. Et puis, il y avait tous ses projets dont les montages financiers, juridiques et fiscaux devaient être réglés par des spécialistes.


Yolanda, en plus d’être une belle salope, était une avocate terriblement efficace comme l’affaire du centre commercial l’avait montré. Pour lui, c’était tout bénéfice il réglait un vieux compte tout en se garantissant les services d’un des meilleurs requins du barreau de Portelo et de son cabinet aussi prestigieux que puissant.


On tapa alors à la porte et Kate entra quelques secondes après en avoir reçu l’autorisation. La jeune anglaise n’était pas dans un jour de repos et portait en conséquence une tenue des plus suggestives. Yolanda détourna pudiquement le regard dans une réaction qui était des plus ironiques quand on s’en on pensait à ce qu’elle avait déjà connu avec Paulo.


Il ne l’avait pas prostitué au « soleil de vos nuits » bien entendu. Une bonne partie des clients de l'établissement étaient eux-mêmes des clients de son cabinet et, s'ils avaient rencontré une de leurs avocates en train de se faire baiser comme la dernière des prostituées, cela aurait totalement détruit la réputation de la jeune femme et conduit à son éviction ce qui aurait anéanti toute son utilité.


Cela ne voulait pas dire qu'elle n’avait pas connu bien des calvaires. Si elle ne pouvait pas se faire prendre par les gars de la haute société qui fréquentaient le « Soleil de vos nuits », il y avait bien des hommes qui n'avaient pas les moyens de se payer ses services en tant qu’avocate qui pouvaient servir à la vengeance de Paulo.


Le proxénète repensa rapidement alors au petit voyage qu'ils avaient fait, une semaine après qu’elle eut été implantée, sur un chantier à la ville de Riviera, située plus au Nord.

Il ne s'agissait pas de n'importe quel chantier mais celui d'un deuxième établissement « Soleil de vos nuits ». Paulo voyait grand et avait mis une partie de sa fortune nouvellement acquise dans la construction une sorte de franchise dans l’une des villes les plus touristiques de l’île.


Beaucoup plus petite que Portelo, elle accueillait cependant des milliers de touristes chaque jour et le potentiel était énorme. Entre certains riches hommes, américains ou européens, qui étaient prêts à payer des fortunes pour s'envoyer en l'air et toutes ces jeunes touristes sans le sou qui venaient en routardes remplir les hôtels à bas prix des quartiers modestes de la ville, il y avait tous les ingrédients pour faire de cet établissement un succès au moins aussi grand que son équivalent de Portelo.


Paulo avait déjà acheté une superbe villa un peu en dehors de la ville. Un endroit parfait pour recevoir et « éduquer » des dizaines de couchsurfeuses.


Santa Clara n'était pas une île des plus prospères. Une bonne partie de sa population survivait tant mieux tant bien que mal pendant qu’une grande minorité s'engraissait sans vergogne. Les employés qui travaillaient sur le chantier étaient donc essentiellement des locaux mais du genre d'homme que Yolanda ne remarquait même pas quand elle les croisait dans la rue.


La jeune avocate n’était pas issue d’un milieu pauvre comme Paulo. Elle avait grandi dans l’abondance avec l'idée qu'elle appartenait à une sorte d'aristocratie.


Les employés étaient cependant pour la plupart des Porteliens car l'attrait touristique de cette petite ville faisait que la plupart des locaux étaient expulsés dans les faubourgs alentours et que l'essentiel des habitants vivant dans la ville étaient des étrangers qui vivaient à résidence ou venaient en vacances. Un loyer moyen de cette ville était souvent le double du salaire moyen de Santa Clara.


Ces hommes vivaient donc seuls, laissant leur famille, quand ils en avaient, dans leur ville d'origine pendant plusieurs mois. Les chantiers étaient donc un lieu de jeu de prédilection pour certaines prostituées de bas étage.


Les nouvelles lois sur la prostitution à Santa Clara n’avaient pas changé fondamentalement le quotidien de nombre de prostituées. La plupart de ces filles étaient des victimes de réseaux étrangers qui les forçaient par différents moyens. En quelques années, elles ressemblaient à des épaves sur pattes totalement rongées par les drogues. Tout le contraire de la superbe jeune femme aux longs cheveux bruns, à la peau douce et aux longues jambes qu’était Yolanda


Paulo l’avait accompagnée lui-même jusqu'aux Algeco occupés par ces hommes. La jeune femme portait une tenue bien éloignée de ses tailleurs stricts et hors de prix dont elle s’habillait à l'habitude.


Elle avait un immense imperméable gris qui descendait jusqu'au niveau de ses genoux et de grands escarpins qui la faisaient trébucher sur le sol irrégulier du chantier.


Le proxénète tapa à la porte de l’Algeco qui s'ouvrit quasiment immédiatement, indiquant qu'ils étaient attendus. Ils entrèrent rapidement dans le préfabriqué pour se retrouver dans une sorte de grande salle éclairée faiblement. Yolanda eut besoin de presque une minute pour voir son regard s’habituer à cette semi obscurité et enfin discerner les personnes présentes.


Il y avait une petite dizaine de visages burinés et basanés de ces hommes qui avaient l'habitude de travailler au plein air sous le soleil. Une odeur nauséabonde prit la gorge de la jeune avocate. Un étrange mélange de sueur et d'alcool.


Paulo et l’homme qui leur avait ouvert se tenaient un peu en arrière. Ils semblaient discuter.


- J'ai choisi les plus méritants, expliqua l'homme que Yolanda identifia comme une sorte de contremaître, comme vous le vouliez. Les candidats étaient très nombreux quand ils ont compris de quoi on parlait mais j’ai limité le nombre à neuf.

- C’est parfait, répondit Paulo. Je veux que cette salope en ait pour son argent mais j’aimerais éviter de la casser. Je vais avoir besoin d'elle très rapidement. Pour une toute autre mission. »


Paulo se retourna alors en direction de l'avocate et, d’un geste, lui indiqua d’ouvrir son imperméable. Cette dernière le gratifia d’un regard noir et tenta de résister mais ses mains prirent la direction des boutons du vêtement. Comme les autres victimes du Beettle, elle tentait de lutter contre cette influence indéterminée qui l’obligeait à se soumettre à tous les desiratas de cette pourriture. Et, comme toutes les autres victimes, tous ces efforts étaient vains.


Elle déboutonna donc son vêtement et l'ouvrit en grand. Elle ne portait en dessous qu’un ensemble de sous-vêtements en dentelle noir. Un soutien-gorge qui moulait admirablement le 85B de sa poitrine, un string semi transparent et un ensemble jarretelles et porte-jarretelles.


Des cris sortirent des bouches de plusieurs des hommes présents La plupart d’entre eux n’avaient plus touché une femme depuis plusieurs mois et s’étaient imbibés ce soir-là. De telle façon qu’ils pouvaient très bien échapper au contrôle de leur contremaître.


Plusieurs d’entre eux jetèrent à des regards autour d’eux, cherchant visiblement à jauger leurs camarades. Lequel d’entre eux serait le premier à profiter de cette donzelle si magnifique et aussi sophistiquée et que sexy qui s'exhibait ainsi devant eux ?

La logique aurait voulu que ce fut le contremaître mais ce dernier ne semblait pas décidé à se mêler aux festivités.


Finalement, l’un des ouvriers quitta sa place. Il était particulièrement grand, le teint foncé et le visage parsemé de petites cicatrices. L’expression du son visage n’aspirait à rien de bon. L’avocate comprit que les autres allaient le laisser faire car il faisait naître la terreur chez eux.


Alors qu’il s’approchait, elle n’avait qu’une envie, s'enfuir pour échapper à ce qui l’attendait mais, au contraire, elle avança d'un pas dans sa direction.


L’homme l’attrapa par les hanches et l'attira à lui. Elle sentait son haleine fétide chargée d’alcool et tremblait devant ce regard qui la détaillait comme un morceau de viande. Sans ménagement, il abaissa les balconnets de son soutien-gorge, libérant sa belle poitrine dont il s'empara sans douceur. Elle poussa un cri. Les ongles mal taillés lui griffaient l'auréole des tétons mais, de nouveau, elle resta immobile et se laissa faire sans résistance.


Il commença à embrasser sa poitrine et, dans le même temps, fit descendre ses mains le long de son dos jusqu’à s’emparer de ses fesses. Il commença à masser cette croupe si appétissante qui ressortait parfaitement dans sa tenue obscène.


De nouveau, il se montra sans douceur, jouant avec son corps comme il l’aurait fait avec une simple poupée. Il continuait à embrasser la partie haute de son corps puis s’empara de sa bouche. Le goût acide de sa salive dans la sienne fit monter un haut-le-cœur à la jeune femme qui dut déployer des efforts phénoménaux pour ne pas vomir. Mais ce n’était que le début.


Il la souleva alors du sol et déchira son petit string la laissant uniquement en jarretelles. Il était tellement puissant qu’elle était comme un fétu de paille qu’il soulevait sans difficulté et elle était tellement soumise qu'il la manipulait comme un simple objet.


Il la souleva et s'assit sur l'une des chaises, la maintenant ainsi quelques secondes les pieds battant à trente centimètres du sol puis il la déposa sur ses genoux


- Et bien ma petite chienne, lança alors Paulo, ironique, tu n'es pas là pour lambiner. Allez ! Au boulot ! »


Le message était clair et son corps qui refusait de lui obéir se mit en action. Elle défit le ceinturon du pantalon de l’homme et sortit un sexe déjà passablement excité. Elle commença à le masturber avec force et efficacité afin de le rendre bien dur. Il lui tendit alors un petit sachet contenant un préservatif. Elle déchira le sachet et enfila la capote sur le sexe dressé puis souleva le bassin pour se placer au-dessus.


D'un mouvement brusque, l’homme s’empara de ses hanches, l’obligeant à s’enfoncer le plus profondément possible. Puis il commença à lui donner le rythme des mouvements de haut en bas. Ce faisant la jeune femme semblait se baiser elle-même.


Il continua à lui dicter ses mouvements, cherchant à tirer pleinement plaisir de cette relation avec une femme qui aurait changé de trottoir si jamais elle l'avait croisé dans la rue.


L’intimité de la jeune femme était sèche comme le désert de Gobi et chaque aller-retour de ce membre tendu dans son intimité lui donnait l'impression d’être prise par une épée. Elle donnait cependant le change, retenant ses cris et ses pleurs, suivant ainsi les consignes qu'elle avait reçues juste avant de se rendre sur ce maudit chantier.

Si l’homme se rendait compte de sa gêne, il n’en montrait aucun signe. Il poussait des grognements satisfaits alors qu'il obligeait la jeune femme à accélérer encore le rythme.


Le coït dura une bonne dizaine de minutes qui parurent des heures à la jeune avocate puis elle sentit qu’il se raidissait en elle.

Elle comprit qu’il venait de jouir à l’expression extatique qu’elle lut ce visage couturé. Le liquide séminal avait certainement gonflé le réservoir du préservatif. Enfin, il la relâcha et s'affala contre le ventre de la jeune femme, le souffle court.


Ce fut à ce moment qu’elle se rendit compte que plusieurs des autres ouvriers avaient quitté leur place et avaient formé une sorte de cercle autour d’eux. Ils avaient profité du spectacle mais elle savait qu'ils ne comptaient pas rester inactifs. Déjà plusieurs d’entre eux avaient retiré leurs pantalons et même enfiler des préservatifs.


Comme elle l’avait craint, la suite ne fut qu’une litanie de souffrance. Les hommes se succédèrent en elle, la prenant dans toutes les positions. Parfois, pendant que l’un envahissait son entrejambe, elle devait réaliser plusieurs fellations et masturbations. Elle déployait toute son énergie pour satisfaire ces hommes qui la répugnaient comme la dernière des prostituées qu’elle était censée être.

Tous ceux qui le prirent enfilèrent des préservatifs mais certains se contentèrent de sa bouche et la gratifièrent parfois d'une douche de sperme. Tout cela se termina alors que la lumière du soleil pointait au travers des petites fenêtres de l’Algeco. Elle venait de passer une nuit entière dans cette pièce sordide à satisfaire la libido d’hommes sans visage qui ne firent preuve d’aucun respect envers elle.


Au petit matin, les ouvriers laissèrent totalement nue, couverte de sueur et de sperme, allongée sur une table. Seul Paulo resta et elle sentit le poids de son regard alors qu'elle tentait tant bien que mal de reprendre ses esprits.


- Il n'y a pas à dire, déclara-t-il, une salope sera toujours une salope ! J'en ai vu des putes mais très peu ont ton talent pour se faire enfiler. »


Elle lui adressa un regard fatigué mais ne trouva pas la force pour lui répondre. Cette réaction sembla le satisfaire et, d'une certaine façon, c'était ce qu'il voulait obtenir.

Yolanda avait finalement cédé plus vite que la plupart des jeunes femmes qui était déjà tombé entre ses mains. Elle avait accepté son sort au bout de seulement quelques semaines.


- Maintenant nous sommes bien d’accord, rajouta-t-il en se levant. Tu sais où est ta place et à qui tu dois obéir. »


Il s’approcha alors d’elle et se plaça de façon à mettre son entrejambe au niveau de sa tête. Sans même attendre le moindre ordre, elle se redressa tant bien que mal avant d’engouffrer le sexe qu’il lui tendait dans sa bouche.


La reddition de Yolanda avait finalement aussi totale que rapide. Il était vraiment étonnant de voir une femme aussi forte accepter de n’être plus qu'un objet au service d'un homme qu'elle avait méprisé si peu de temps auparavant.

La plupart des autres jeunes femmes continuaient à tenter de lutter contre cette machine qui avait pris le contrôle total sur leur corps et une partie de leur esprit. C’était des luttes vaines et épuisante pour elles. Il fallait souvent plusieurs années, pour les plus anciennes, pour finalement obtenir l’acceptation qu'il avait obtenue en moins d'un mois avec cette avocate. Les apparences étaient souvent trompeuses.


En tout cas, en dépit de cette soumission, elle avait conservé cette assurance et cette hargne qui la rendaient si efficace comme l'avait montré son intervention au centre commercial. Justement, en pensant au centre commercial, il était temps de solder le dernier compte de cette à faire.


Kate referma la porte derrière elle et vint se placer devant le bureau à la droite de Yolanda. La jeune anglaise ne fit pas mine de s’asseoir, elle attendait sagement l’autorisation.


- Assieds-toi ! Ordonna simplement Paulo. »


La jeune femme s’exécuta sans un mot. Le proxénète fixa alors son regard brun au fond de ses yeux verts.


- Nous avons réglé toute cette sale affaire, décréta-t-il. Je pense que tu as été satisfaite des excuses publiques du centre commercial.

- Tout à fait, répondit Kate toujours aussi laconique.

- Très bien. Plus personne ne te manquera jamais de respect de la sorte. Tu es sous ma protection car tu m’appartiens ! »


La jeune femme le dévisagea, l’air indécis. Il lui avait déjà fait subir tellement d’horreur et l’avait tant obligée à faire des choses qui la dégoûtait. Pourtant, cette simple remarque lui procura un réel réconfort. Elle afficha un sourire sincère alors qu’elle lui rendait son regard.


Paulo n’éternisa pas ce moment.


- Tu as des clients qui t’attendent ! Précisa-t-il. Dépêche-toi de les rejoindre ! »

La jeune femme s’exécuta prestement et repartit vers sa vie misérable, un sourire au coin des lèvres.


- Tu vraiment aussi bonne pour gérer tes affaires que tu l’es quand tu écartes les cuisses, rajouta-t-il a l'intention de Yolanda. Tu es vraiment une magnifique acquisition. »

Comme Kate avant elle, Yolanda se tut en écoutant ce compliment qui faisait plutôt penser à une insulte.


 


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