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Le soleil de Portelo, épisode 01

CHAPITRE 1


Dix-sept heures, aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Dans la cohue des passagers qui allaient et venaient entre les portiques de sécurité, Ilhem cherchait son chemin nerveusement.

Cette petite française, d’origine maghrébine devait se frayer un passage du haut de ses un mètre soixante-cinq et ses cinquante-huit kilos entre toutes ces personnes qui ne se souciaient que de leur propre chemin. Elle avait cependant un rendez-vous qu’elle ne pouvait manquer et réussissait à forcer sa nature pour trouver son passage.


Elle atteignit enfin le hall vingt et un et regarda sur les panneaux si elle était bien au bon endroit. Le panneau indiquait bien “arrivée du vol 748, Portelo, Santa Chiara.


La jeune femme se plaça juste au niveau du cordon de sécurité et attendit de voir les passagers débarquer. L’essentiel de ces personnes étaient des touristes qui revenaient de cette île paradisiaque située en plein cœur des Caraïbes où il faisait si bon voyager.


Ilhem, elle-même, avait passé presque un mois sur cette île moins d'un an auparavant et en avait gardé un souvenir qui aurait été fantastique s’il n'avait pas été totalement fantasmé. Un coup de téléphone avait suffi à dissiper totalement ce fantasme et la ramener à l’affreuse vérité de ce voyage.


Elle chercha avec angoisse un visage connu et dut attendre de voir passer quasiment tous les passagers pour le voir. Son cœur s'arrêta de battre en voyant Paulo Esteves.


Le quadragénaire était toujours aussi impressionnant du haut de son mètre quatre-vingt et semblait avoir grossi mais il gardait cette expression tellement assurée et à la limite de l’effrayant. L’expression des hommes qui obtenaient toujours ce qu’ils voulaient, à n'importe quel prix.


Ilhem avait envie de se cacher, d'échapper à la rencontre avec cet homme mais elle savait très bien qu’au contraire, elle allait venir au-devant de lui.


  • Quand même ! Lui lança le portelien quand elle arriva devant lui. J'ai failli attendre.

  • Pardon, mentit-elle, j'ai eu du mal a trouvé la porte.

  • Tu as interdiction de mentir ! Tu as essayé de te cacher, n’est-ce-pas ?

  • Oui. Je ne voulais pas te voir. »


Paulo éclata de rire devant cette franchise forcée qui révélait toute la rancœur et tout le dégoût que ressentait la jeune femme. Il savait très bien qu’elle ne pouvait lui résister puisqu’elle était implantée d’un beettle comme toutes ses autres petites « chéries ».


  • Alors ? Reprit-il avec un sourire mauvais. On oublie ses bonnes manières et on ne dit plus bonjour ? »


Elle déglutit visiblement en serrant les poings mais elle s'approcha encore de lui, se mit sur la pointe des pieds pour porter son visage au niveau du sien et l'embrassa de manière profonde en prenant bien soin de glisser sa langue dans sa bouche.


  • Oh c’est parfait, apprécia-t-il. Un french kiss bien profond offert par une française. Allez ! Je te suis ! »


De nouveau, elle fendit la foule. Il lui emboita le pas avec moins de facilité. Il n’était pas habitué à ces grands aéroports surpeuplés. Même avec ses millions de touristes qui venaient la visiter chaque année, Portelo ressemblait à un petit village à côté de la mégalopole parisienne et il devait s’habituer à cette foule dense qui ne cessait de le bousculer sans même s’excuser.


Ilhem dut ralentir à plusieurs reprises pour éviter de le perdre de vue alors même qu’elle n’avait qu’une envie, lui échapper.

Ils finirent par arriver à un ascenseur qui les conduisit jusqu'à un parking souterrain. Il avait loué une voiture au nom de la jeune femme et celle-ci l’avait récupérée le matin même. Il était hors de question qu'un homme comme lui se retrouvât au milieu de la populace dans les métros sales de la région parisienne.

Il s’installa à la place du conducteur et la jeune française prit place à côté de lui.


  • Tu as prévenu les autres ? Demanda-t-il en mettant la clé sur le contact.

  • Oui, répondit-elle, incapable de retenir un tremblement dans sa voix. Elles seront présentes ce soir au rendez-vous

  • Tu as été parfaite comme d'habitude et maintenant fais ce pourquoi tu es faite ! »


Alors qu’il démarrait la voiture, elle se pencha en avant, défit la ceinture de son pantalon et sortit son sexe qu'elle commença à masturber.

Ils étaient en train de quitter le parking souterrain quand elle engouffra le pénis pour commencer sa fellation.


CHAPITRE 2


Felicia Santos entra dans le bureau de Pablo Corazon comme une tornade.


  • Espèce de pourriture ! Tonna-t-elle. Tu n’as pas respecté nos accords ! »


Pablo était en ce moment même en réunion avec plusieurs de ses collaborateurs et tous furent interloqués par l’intrusion de celle qui était la fille aînée de l'ancien président des laboratoires Santos. Pablo congédia rapidement tous ses employés et revint vers l'héritière.

  • Que se passe-t-il donc, Felicia ? Questionna-t-il en tentant de garder son calme.

  • Tu m’as mise en minorité, ragea-t-elle. Nous avions pourtant un accord. Je devais récupérer la présidence. »


Pablo hésita une seconde mais ce n'était que pour l'apparence car il avait déjà préparé cette rencontre depuis plusieurs semaines.

Felicia n’était pas le stéréotype de l’héritière qui aimait vivre de ses rentes en multipliant séances de shoppings et sorties mondaines. C’était une jeune femme qui avait suivi de bonnes études et fait preuve à plusieurs reprises de qualités indéniables. Elle avait hérité à la mort de son père de quinze pourcents des parts du laboratoire ce qui faisait d'elle un élément incontournable au sein de la famille.


Pablo lui ne faisait pas partie de cette famille, de cette aristocratie qui vivait sur le travail des autres depuis plusieurs générations profitant du fait qu'ils détenaient la majorité des parts d’une des plus rentables entreprises du pays. Il avait obtenu son statut de président à la force du jarret.


Il était le principal collaborateur du père de Felicia et ce dernier doutait des qualités intrinsèques de sa fille qui avait le terrible défaut d’être du mauvais sexe. Il avait alors convaincu le reste de la famille de confier à Pablo la gestion du fond familial après la tragique disparition de son frère.

Felicia n’avait pas du tout apprécié même si elle avait fini par se plier aux règles du clan. Elle avait cependant négocié fermement. La famille Santos détenait cinquante et un pourcents des parts de l'entreprise ce qui faisait qu’elle la contrôlait de facto. Sans les quinze pourcents d’Angela, elle se retrouvait en minorité, chose que son prédécesseur avait toujours voulu empêcher.

Mais entre certains enfants bien trop dépensiers qui n’avaient pas respecté les consignes en vendant tout ou partie de leurs actions et les augmentations de capital qui avaient mécaniquement réduit l’importance de leur participation dans ce laboratoire international, il avait fallu « geler » les parts restantes dans un fond commun géré directement par le président du laboratoire.


Sauf que le laboratoire avait connu des difficultés et que Pablo avait dû chercher de nouveaux fonds. Il avait donc organisé une nouvelle augmentation de capital qui devait conduire à la mise en minorité de la famille. Felicia s’y était fermement opposé et il avait fallu beaucoup de discussion pour obtenir son accord incontournable.


Dans ces négociations, Felicia avait obtenu d’être exclue de ce fond et possédait donc un contrôle total sur ses actions ce qui voulait dire qu’elle avait la liberté de mettre le reste de la famille en difficulté. A la suite de cela, il avait obtenu une paix provisoire en réglant un accord verbal avec la jeune femme.


Il gardait le contrôle de l’entreprise pendant trois ans et Felicia prenait la direction du service commercial. A la fin de ce mandat, si la jeune femme avait obtenu des résultats satisfaisants, elle récupérait ce poste qu’elle espérait tant pendant de Pablo se retrouvait au poste de numéro deux avec quelques compensations financières.

Felicia avait dépassé tous les objectifs et avait même maintenu l’entreprise à flots quand elle commençait à tanguer notamment à la suite de certaines affaires concernant des cadres de haut rang qui avaient fini en prison ou suicidés.


Mais Pablo n'avait pas envie d’abandonner cette place au soleil si chèrement gagnée et il avait su jouer sur les jalousies interne à la famille pour faire valider des comptes rendus falsifiés qui minimisaient largement des performances de Felicia.


  • Il faut que tu comprennes Felicia, reprit-il sur un ton monocorde. Notre accord a été appliqué. C’est juste que tu n’as pas été rentable.

  • Pas rentable ? Mon service a réussi à vendre certaines de nos machines alors qu’elles étaient quasiment défectueuses et cela sans jamais souffrir de procès. En dehors du URAM, la plupart des découvertes notre labo de recherche ont fini à la poubelle ou nous ont conduits à des procès qui ont failli nous mettre sur la paille. Tu as favorisé tes amis pour qu'ils te soutiennent au détriment des gens de qualité. Je n’oublierai jamais l’affaire Ramos.

  • Cette affaire est du passé. Il a renoncé à toutes ses poursuites.

  • Parce que nous avons réussi à l’éreinter. Il a abandonné car il n’avait plus les moyens de payer ses avocats mais je te rappelle que ça nous a coûté beaucoup plus cher encore que lui. Tes amis, qui se sont attribués le bénéfice de cette découverte fantastique, t’ont remercié en nous faisant une superbe publicité en violant leur fille ou en se donnant en spectacle à l’entrée de bordels. J’ai sauvé la mise à cette entreprise et pas qu'une fois.

  • Ce n’est pas ce que disent les comptes et la famille les a approuvés.

  • Je n’en ai rien à faire cette bande d’assistés qui ne pensent qu’à leur chèque en fin de mois. Tu vas détruire cette entreprise juste pour rester à sa tête coûte que coûte. Je ne vais pas me laisser faire. Je retire mes billes du pool familial et maintenant tu vas te retrouver en minorité.

  • Comme tu veux, ça n'a aucune importance pour moi. L’entreprise reste largement entre les mains de la famille. Je te souhaite du bien du courage pour trouver les quarante et une pourcents qui te manqueront pour avoir la majorité. »


Felicia était assez intelligente pour savoir que Pablo n’avait rien fait au hasard et qu’il s’était attendu à sa réaction. Elle partit en claquant la porte et en vociférant.


CHAPITRE 3


Ilhem était une fellatrice des plus douées et Paulo le savait d’expérience. Alors que sa bouche allait et venait sur son membre tendu, elle lui faisait tellement de sensations qu’il manqua à plusieurs reprises de perdre le contrôle de son véhicule. Il n'avait pas l'habitude de conduire dans une circulation comme celle de la région parisienne mais le danger que cela procurait était comme un aphrodisiaque.


Ilhem accéléra encore le rythme et ce fut le coup de grâce. Il poussa un cri rauque entre ses dents tout en crispant ses mains sur le volant pour ne pas s'envoyer dans le décor alors qu'il éjaculait au fond de la gorge de la jeune fille. Cette dernière avala le sperme visqueux en faisant une grimace.


Après avoir totalement dégluti, elle lécha le sexe consciencieusement afin de le laisser totalement propre puis elle remonta le slip et le pantalon qu'elle referma pour finalement se redresser et enfin voir la route.


  • La meilleure bouche à bite que j'ai jamais connue, apprécia Paulo. Et j'en ai connu des pipeuses. »


La jeune parisienne accueillit cette remarque comme si elle avait reçu une claque. Elle fixa la route intensément pour ne pas croiser le regard moqueur de celui qui avait fait d'elle une esclave.


Tout cela avait pourtant commencé comme la meilleure des idées. Partir en voyage, toute seule en comptant sur système D pour financer ce voyage normalement inaccessible pour sa bourse d’étudiante. Le couchsurfing avait été une solution qu’elle avait pratiquée à de plusieurs reprises, surtout dans des régions comme Portelo où le prix de la moindre des chambres d’hôtel approchait de l’obscène.


La suite fut terriblement classique, à l’image de ce que tant d’autres jeunes femmes étrangères avaient connu avant elle. Droguée, elle avait ensuite été subi une opération barbare où son hôte avait implanté en elle cette maudite machine qui désormais contrôlait tous ses faits et gestes. Elle avait ensuite passé le mois suivant à se prostituer dans son établissement. Elle avait dû donner son corps à des hommes qui avaient parfois le triple de son âge et l’avaient traitée comme une chose, une chienne à laquelle ils pouvaient faire subir tous les outrages. Mais ce n’était même pas le pire. Le pire était qu'elle lui avait livré quatre de ses amies.


Elle avait pris l’habitude de voyager seule mais certaines de ses meilleures amies ayant entendu qu’elle comptait partir pour cet endroit paradisiaque, avaient, elles aussi, fait des économies pour l'accompagner.

Elles n'avaient pas eu les moyens de se payer un voyage d'un mois. Elles avaient donc prévu de la rejoindre dix jours après son arrivée à Portelo. Elles ne devaient passer qu’une soirée dans la capitale de Santa Chiara et cherchaient un endroit où dormir ce soir-là. Elles avaient raclé les fonds de tiroirs pour payer leur voyage et n’avaient pas les moyens de se payer une chambre d’hôtel. Elles avaient longtemps envisagé de simplement dormir à l’aéroport mais Ilhem leur avait offert une solution qu’il avait paru idéale. Dormir chez cet homme si accueillant qui lui avait fait vivre un début de séjour plus qu’agréable.


Ainsi ce furent quatre jeunes femmes entre vingt et un et vingt-trois ans qui débarquèrent dans l'appartement de Paulo qui les accueillit comme un fantastique cadeau de Noël en avance. Il fallait dire que ces quatre jeunes filles représentaient un panel fantastique avec une variété qui ne pouvait que lui plaire.


Il y avait d’abord Laura, vingt-deux ans, une jeune fille d'origine vietnamienne aux longs cheveux bruns et dont le sourire souvent désarmant, ne pouvait qu'attirer nombre de clients du « Soleil de vos nuits ».

Camille avait vingt-trois ans. C'était une métisse au teint de peau très foncé mais avec des traits de visage européens. Avec sa taille qui dépassait le mètre soixante-quinze, sa hanche fine réhaussée par une poitrine fière, elle constituait une fabuleuse friandise que nombre d’hommes rêvaient de croquer.

Lisa était la plus jeune des quatre. Avec ses vingt et un ans, son teint clair et ses cheveux auburn qui rappelaient ses origines du Nord de l’Europe, elle évoqua immédiatement à Paulo cette chère Kate qui travaillait au « soleil de vos nuits » depuis plus d'un an.

La dernière s’appelait Amanda. C'était une très jolie fille au teint hâlé des hispaniques mais avec des yeux bleu-acier qui indiquait un métissage des plus savoureux.


Elles avaient donc débarqué, souriantes et enthousiastes, pour passer une soirée qui devait être la seule et qui allait tourner au cauchemar et se prolonger des jours entiers qui leur parurent des années.


Paulo avait agi avec célérité et efficacité. Il avait désormais accès à un matériel beaucoup plus performant et pouvait implanter ses machines quasiment à la chaîne. Ainsi les quatre jeunes femmes avaient été droguées et implantées en l’espace d’une heure et le beettle contrôlait totalement leurs corps dès le lendemain matin.


Oubliés les projets de vacances à visiter les endroits les plus exotiques de cette île, les quatre rejoignirent Ilhem qui se faisait déjà prendre à la chaîne par les clients du « soleil de vos nuits » depuis quinze jours. Mais avant cela, elles eurent droit à une soirée très particulière.


Paulo travaillait depuis peu avec un tour opérator spécialisé dans le tourisme sexuel. Ces agences proposaient à des groupes d’hommes riches des pays occidentaux de venir profiter en toute quiétude des faveurs de jeunes femmes de pays pauvres qui vendaient leurs corps contre quelques dollars.

On lui avait proposé de s’occuper d’un groupe d'une dizaine de japonais qui venaient passer une semaine en goguette dans cette ville qui avait légalisé la prostitution. L’agence l’avait contacté car son établissement proposait des jeunes femmes éduquées et de type européen, bien différentes des habituelles prostituées hispaniques fatiguées que l’on retrouvait dans les autres bordels de la ville.


Quand Paulo avait proposé les services de cinq jeunes étudiantes françaises encore toutes fraîches, l’enthousiasme avait été tel qu’il avait obtenu une prime qui avait battu des records et qui présageait de nombreux contrats juteux d’autant plus qu’il pouvait proposer maintenant un cadre parfaitement adapté à ce genre de soirée.


Petit à petit, il rachetait tous les appartements de son immeuble et c'était désormais trois des étages sur les cinq qui étaient dévolus à l'activité du « soleil de vos nuits ».

Grâce à ce nouvel espace, il avait aménagé une partie du deuxième étage en un immense salon destiné à ce genre de « rendez-vous » de groupe. A cette occasion, il proposait un service complet avec restauration et tous le confort nécessaire pour la bagatelle.


La dizaine de touristes japonais arriva en début de soirée. Les cinq jeunes femmes les attendaient, parfaitement apprêtées pour l’occasion. Toutes portaient des tenues légères semi-transparentes qui dévoilaient plus leur anatomie qu’elles ne les cachaient. Dès qu'ils arrivèrent, les touristes affichèrent des mines ravies devant ces corps ainsi dévoilés.


Paulo travaillait désormais aussi avec un traiteur qui fournissait des plats locaux de très grande qualité et sur lesquels il se faisait une marge plus qu’intéressante. Les jeunes femmes servirent les plats durant tout le repas, tout en laissant les hommes les tripoter au passage. Elles restaient souriantes et écartaient sans rechigner les cuisses et les fesses pour laisser des doigts inquisiteurs se balader sur elles.


Après qu’elles eurent servi le dernier plat, elles disparurent alors toutes les cinq sous l’immense table. Commença alors une longue litanie de fellations. Sans attendre aucune consigne, elles se dispersèrent sous la table, s’occupant chacune d’au moins deux clients. Elles défirent les pantalons pour libérer des sexes pour certains déjà bien tendus. Elles alternèrent fellations et masturbations de façon à satisfaire chaque client de la même façon.


Les hommes terminèrent leur dessert en affichant pour certains des mines rouges et des expressions ébahies qui témoignaient des sensations qu'ils ressentaient déjà.


Certains jouirent au bout de dix minutes et furent incapables de continuer la fête mais cela ne voulait pas dire que les jeunes femmes en avaient fini pour autant car d’autres étaient plus endurants ou capables de remettre le couvert. Une fois les desserts terminés, ils passèrent à des plats bien plus épicés.


Depuis son bureau, Paulo profitait du spectacle. Comme toutes les chambres du « soleil de vos nuits », le grand salon était équipé de nombreuses caméras qui filmaient clients et prostituées en pleine action permettant une surveillance rapprochée des filles pour éviter qu’elles ne tombassent sur un client violent qui pourrait les endommager. C’était aussi autant de vidéos compromettantes pour certains hommes influents qui venaient souvent chez lui.


En ce moment, c’était juste l’occasion pour le proxénète de se rincer l’œil à peu de frais. Il se baladait alors d’une caméra à l’autre profitant du spectacle offert dans les cinq jeunes femmes qui se donnaient sans limite.


Deux des clients avaient conduit Camille jusqu’à un grand canapé et la prenaient en sandwich avec énergie. La jeune métisse qui était encore vierge de l'anus deux jours auparavant était désormais prise des deux côtés et serrait les dents tout en mimant le plaisir. Alors que celui qui la prenait par derrière se déchaînait dans son anus, celui qui la prenait par devant s’amusait avec plaisir avec sa poitrine si tentante.


Dans ce groupe de touristes, il y avait une hiérarchie en fonction de l’âge et celui qui semblait être le plus ancien de la bande avait jeté son dévolu sur Ilhem. Il l’avait conduite jusqu’à une des chambres et la prenait en levrette tout en lui lançant un torrent d’injures en japonais.


La jeune Lisa n’était pas en reste. On l’avait placée à quatre pattes sur une table et elle se faisait prendre elle aussi. Le touriste lui donnait des grands coups de reins qui la faisait avancer de quelques centimètres. Dans le même temps, elle s’occupait des sexes tendus de deux autres, alternant avec sa bouche de l'une à l'autre. Elle paraissait encore un petit peu malhabile à une pratique qu'elle ne connaissait que très peu avant son voyage à Portelo.


Avec son style asiatique, Laura apparaissait peut-être comme la moins exotique de la bande par rapport à ces japonais mais elle n’en restait pas moins une très jolie femme qui devait subir les assauts de deux hommes en même temps. L'un d'entre eux s'était figé en elle et la prenait en missionnaire tout en s’amusant avec sa jeune poitrine pendant qu’elle suçait le pénis d’un autre agenouillé au niveau de son visage.


Dans la seconde chambre de ce salon, Amanda était elle aussi prise en sandwich par deux touristes qui semblaient adorer sa poitrine si volumineuse qui allait et venait au rythme de leurs coups de reins. La jeune femme aussi était vierge de l'anus avant de devenir l’esclave de Paulo et cette prise à deux était un horrible calvaire mais elle n’en montrait aucun signe, poussant des hurlements de plaisir. Elle simulait le plaisir avec talent et en demandait encore plus aux deux hommes qui la violaient sans vergogne.


Paulo avait pu améliorer le beettle et son rendement était encore plus impressionnant qu'auparavant. Les jeunes femmes étaient soumises à lui depuis moins de deux journées et elles étaient déjà totalement sous le contrôle. Elles oubliaient totalement leurs propres envies, les émotions qu’elles ressentaient et les douleurs qu’elles subissaient pour uniquement appliquer des consignes qui leur avaient été données.


La porte du bureau de Paulo s'ouvrit et la jeune Jana entra sans dire un mot. Cette scène de partouze générale où les cinq jeunes françaises se faisaient prendre dans tous les orifices par des hommes qui avait, pour la plupart, au moins le double de leur âge avait terriblement excité le proxénète et avait besoin de se soulager.

Pas question pour un homme comme lui de passer par une vulgaire masturbation surtout quand il avait autant de jeunes chattes toutes chaudes à disposition. C’était le jour de repos de Jana et il l’avait convoquée pour être son vide-couille.


La jeune femme ne dit pas un mot se mit à quatre pattes et rampa jusqu’à celui qui commandait sa vie. Elle arriva rapidement à son niveau et avait déjà défait son pantalon et sortit son sexe en érection. Elle l'avala immédiatement.


Paulo revint au présent et reporta son attention sur la route afin d'éviter un accident alors qu'ils entraient dans la circulation dense du centre-ville. Il avait réservé une chambre dans l’un des hôtels les plus luxueux de la ville et y avait convié ses cinq petites « chéries ».

Le « soleil de vos nuit » grandissait toujours plus et ses clients étaient toujours demandeurs de chair fraîche.

Les petites françaises y avaient travaillé pendant quinze jours non-stop et rapporté une vraie petite fortune avant de repartir la mémoire effacée.


Un an quasiment s’était écoulé depuis leur séjour et il avait besoin de nouvelles filles pour le « soleil de vos nuits » et il était venu faire sa petite collecte. Il avait trouvé un joli petit jeu pour bien s’amuser en le faisant.

Rien qu'à l'évocation de ce qui devait se passer dans la soirée, il se sentir à nouveau raidir. Il tira Ilhem par la queue de cheval l’obligeant à nouveau à se plier en deux et la jeune femme redéfit son pantalon pour commencer une nouvelle fellation.


CHAPITRE 4


Felicia n’en pouvait plus de l’injustice qui la touchait. Elle avait donné toute son âme durant ces dernières années et changé tous son mode de vie pour obtenir ce qu'elle estimait être son droit, la présidence de l’entreprise familiale et elle se retrouvait spoliée par une espèce de parvenu qui avait des rêves de grandeur. Elle ne pouvait concevoir cela et échafaudait déjà sa revanche.


Le conseil des actionnaires était prévu dans quelques mois. A ce moment-là, en vertu de l'accord des trois ans signé à la mort de son père, Pablo remettrait son titre au vote des actionnaires. Comme il avait obtenu l’aval du conseil familial, il se pensait intouchable mais il avait commis plusieurs erreurs.


La première avait été sa gestion calamiteuse des nombreux cas gênants qui avaient touché le laboratoire et pour y remédier il n'avait rien trouvé de mieux qu'une augmentation de capital. Le conseil familial n’avait pas compris cela en lui donnant son accord la part de leurs actions allaient sombrer de cinquante et un à quarante-six pourcents. Cela lui ouvrait une porte.


Pablo avait cependant raison. Même dans ces conditions, elle ne pouvait pas prendre le contrôle du consortium toute seule et elle ne pouvait pas compter sur la centaine de petits actionnaires qui se partageaient l’essentiel des actions qui n’étaient pas entre les mains de la famille.


Mais Felicia était loin d’être une idiote et savait lire dans les mouvements de la bourse. Elle avait su repérer certains investissements qui avaient notamment bénéficié de l'augmentation du capital et, s’ils étaient en apparence tous indépendants, il apparaissait évident qu’il s’agissait en réalité d’un fond commun qui tentait de prendre une participation importante au sein du laboratoire et, compte tenu des sommes investies, ce ne pouvait pas être anodin.


Il lui avait fallu une longue enquête et l’intervention de certains amis puissants pour mettre un nom sur ces opérations et le plus drôle était qu'elle avait l'endroit idéal pour parler à cet homme, un endroit qui n’accueillait normalement que des hommes.


CHAPITRE 5


L’hôtel Mandarin était l'un des hôtels les plus côtés de Paris. Un établissement cinq étoiles où la moins chère des chambres coûtait plus cher que le salaire mensuel de la majorité des habitants de cette ville.


Durant toute sa vie, Amanda avait toujours rêvé de pouvoir un jour profiter du luxe d'un tel lieu et, pourtant, alors qu'elle entrait dans le grand hall, elle avait le cœur lourd et se sentait au bord des larmes.


Le luxe était présent partout. La peinture était brillante, les lustres scintillants et les murs étaient orné de décorations. Amanda faisait des études d’art et se destinait à un métier dans les musées alors elle savait reconnaître quand les antiquités étaient bien authentiques et qu’elles valaient de vraies fortunes.


Elle avait les jambes qui tremblaient et le cœur qui battait la chamade mais pourtant elle avançait toujours bien droit en direction du comptoir. Un jeune homme brun l'accueillit avec un sourire.


  • Je m’appelle Amanda Deschamps, commença-t-elle, je...

  • Bien entendu Mademoiselle Deschamps, répondit le jeune homme. C'est la chambre 175, la suite royale. Si vous voulez bien me suivre. »


C’était presque une évidence. Paulo n’allait pas faire les choses à moitié. Elle avait compris, durant ces quinze jours d’enfer qu’elle avait vécu chez lui, qu’il était un homme très riche avec des moyens hors du commun et que cette richesse venait pour l’essentiel des pauvres filles qu’il prostituait dans son établissement satanique.


Amanda porta la main à son cou et prit le petit crucifix qu’elle portait en permanence. Paulo avait trouvé ça très drôle, une petite catholique pratiquante qui donnait son cul à qui payait suffisamment. Il lui avait imposé de porter ce crucifix en permanence notamment durant ses passes. Il avait même créé dans la chambre qu’elle occupait à Portelo tout un décorum religieux la faisant presque passer pour une nonne. Il avait joué avec ses croyances en plus de jouer avec son corps et son âme et c’était une blessure aussi profonde que tous les actes odieux qu’il lui avait imposés.


Le pire était qu’elle avait oublié toute cette horreur. Elle ne gardait de Portelo et de Santa Chiara qu'un souvenir enjoué de journées fantastiques passées sur la plage. Il n'y avait que dans certains rêves profonds que certains souvenirs remontaient et la laissaient au réveil totalement en nage et terrorisée.


Elle avait mené une vie insouciante jusqu’au téléphone d’Ilhem. Celle qui était son amie depuis des années n’avait eu qu’à utiliser quelques mots bien choisis pour réactiver toute sa mémoire puis elle avait donné les consignes de Paulo et, en bon petit robot esclave, Amanda les avait toutes suivies.


L’agent d’accueil ouvrit un ascenseur spécial, lui indiqua le cinquième étage puis tendit une clé magnétique. Elle allait accéder au sein des saints.

Pour accéder à cet étage il fallait être client VIP ou un de ses invités. Un tel privilège se facturait en dizaines de milliers d'euros.


Telle une automate Amanda sortit de l’ascenseur, traversa le grand couloir lumineux pour atteindre cette chambre 175. Alors qu’elle s’approchait, elle commença à entendre des sortes de cris étouffés qui s'intensifièrent quand elle glissa la clé magnétique dans la serrure. La porte s'ouvrit alors sur un spectacle qui lui glaça le sang.


Paulo était installé dans le salon et était en train de prendre Ilhem. Cette dernière était accroupie sur une grande table et se laissait posséder en levrette en émettant des sons qui mêlaient soupirs et pleurs.

Le porterlien s'en donnait à cœur joie, donnant de grands coups de reins qui faisaient sursauter la jeune femme. Dans le même temps, il s’était collé dans son dos, baisant son cou et jouant avec sa jeune poitrine.


Le spectacle était déjà assez horrible mais il fallait ajouter la tenue de la pauvre jeune femme. Elle portait une sorte de tunique blanche avec un bustier blanc serré qui lui laissait la poitrine et l'entrejambe totalement nues. Une tenue en fait qui ne cachait rien de son anatomie. Elle avait aussi une sorte de petite queue ronde blanche qui avait été enfoncée dans son anus et surtout une sorte de serre-tête avec de grandes oreilles tout aussi blanches que le reste de sa tenue. En réalité, c’était un déguisement obscène de lapin.


  • Ah voici notre première invitée, ma petite chérie, fit alors Paulo en ralentissant un petit peu son rythme. Entre ! Dépêche-toi ! »


À son corps défendant, Amanda obéit à cet ordre et entra dans la pièce. Paulo continuait à besogner Ilhem. Les deux étaient en sueur et le visage fatigué de la jeune fille semblait indiquer que ce coït durait depuis longtemps.


Soudain, Paulo fit une grimace grotesque et poussa un cri rauque. Amanda comprit qu’il venait de jouir. Ilhem se contracta en faisant une grimace de douleur. Il se retira alors et quelques gouttes de sperme dégoulinèrent de l’intimité de la jeune femme sur l’intérieur de ses cuisses.


Il tourna alors en direction d’Amanda le sexe encore tendu et la jeune fille repensa au nombre incalculable de fois où elle avait dû avaler ce pénis.


Il afficha ce sourire sadique qui présageait toujours de terribles désagréments pour les jeunes femmes qui avaient le malheur de croiser sa route. Il laissa Ilhem allongée sur la table, le souffle court et vint s’asseoir sur le canapé de ce salon dont la taille dépassait celle de son appartement.


  • Fous toi à poils ! Ordonna-t-il sans détour. Pour ce que j’ai prévu pour toi de tels vêtements sont vraiment superflus. »


Elle s’exécuta alors, enlevant tous ses vêtements pour se retrouver totalement nue devant lui. Son sourire s’accentua et il tourna la tête en direction du plus grand canapé. Elle suivit son regard et réalisa que plusieurs vêtements y avaient été alignés.


  • Ilhem est la lapine et toi tu vas être la chatte, déclara-t-il. Va prendre les vêtements ! »


Elle s’approcha du canapé et détailla les tenues déposées dessus. Elles rappelaient toutes de manière obscène un animal issu d’un carnaval BDSM.

L’une d’entre elles était de couleur noire est constituée d’un bustier seins nus qui rappelait celui que portait Ilhem. Il y avait aussi une longue queue avec un plug destiné à être enforcé dans l’anus, une sorte de serre-tête avec des oreilles bien rondes qui rappelaient bien celle d'un chat et une sorte de nez auquel s’attachaient des moustaches bien longues.


Amanda enfila cette tenue. Le corset était terriblement ajusté mais bien à sa taille ce qui indiquait qu’il l’avait fait faire spécialement pour elle. Elle s’affubla de ses oreilles et ses moustaches et n’hésita même pas une seconde pour s'enfoncer le plug dans l'anus. Elle fit une grimace quand l'objet envahit ses entrailles mais elle réussit cependant à l’enfoncer au plus profond d’elle. Elle avait subi plusieurs dizaines de sodomies lors des quinze jours où elle avait « œuvré » dans cet établissement infernal et les conséquences sur son anatomie étaient définitives.


  • Approche un peu ! Ordonna-t-il. Que j'admire le spectacle ! »


Elle s’exécuta alors et vint se présenter dans cette tenue obscène qui ne cachait rien de ses parties intimes devant cet homme qu’elle détestait mais dont elle exécutait toutes les volontés.


Son sourire s’était encore élargi et elle réalisa avec horreur qui n'avait pas débandé. Il écarta ostensiblement les cuisses et lui fit signe de venir vers lui. Comprenant ce qu’il attendait d’elle, elle se mit à genoux et prit son pénis en bouche.


CHAPITRE 6


Les trois autres jeunes femmes arrivèrent alors qu’Amanda n’avait pas encore terminé sa fellation. Elles aussi furent contraintes de se mettre nues et d’enfiler des tenues d’animaux.

Lisa était une petite cochonne avec une tenue rose bonbon, une copie de nez écrasé qu’il a rendait ridicule et une petite queue en tire-bouchon enfoncée dans son fondement.

Laura avait dû recouvrir une tenue qui rappelait celle d'une guenon avec une longue queue marron et un masque poilu sur son visage.

Camille, quant à elle, avait dû revêtir les apparats d’une chienne.


Les cinq jeunes femmes s’alignèrent devant Paulo qui les observait dans leurs tenues ridicules. Il ne se priva pas pour passer à leurs côtés et les tripoter à plaisir.


Pour certaines d’entre elles, ce fut le retour de certains souvenirs très désagréables. Comme cette horrible habitude qu'il avait pris durant leur séjour à Portelo.


Les premiers jours, avant même la séance avec les japonais, il les avait toutes violées dans tous les positions et sodomisées dès le premier soir alors qu’elles étaient toutes vierges de cet orifice.

Par la suite, il les avait de toute contraintes à se plier en deux sur la grande table de son salon, les parties charnues parfaitement visibles et elles avaient dû dormir dans cette position durant toute la nuit.

Ainsi au matin, quand il se réveilla, il avait dix jolis petits orifices parfaitement accessibles pour le petit déjeuner et pouvait choisir lequel il allait pour utiliser

Il avait tellement apprécié ce petit jeu qu'il leur avait imposé durant les quinze jours où les cinq avaient été présentes dans son établissement.


Tous les matins aux alentours de sept heures, elles se levaient toutes, retiraient les quelques vêtements qu’elles pouvaient porter et se pliaient sur le ventre en attendant son bon vouloir. Il en violait une voire plusieurs à cette occasion tout en prenant son petit déjeuner. Une fois qu'il était satisfait, elles repartaient toutes dans leur chambre pour commencer leur journée de passes.


D’une certaine façon, le spectacle de ce soir-là était du même acabit. Il se comportait comme un client dans un magasin qui choisissait quel objet il allait choisir.


Il avait déjà pris Ilhem à trois reprises depuis son arrivée et s’était aussi déchargé au fond de la gorge d’Amanda moins d’une quinze minutes auparavant. Il était un homme étonnamment endurant avec des capacités physiques bien au-dessus de la moyenne mais il avait lui aussi ses limites et chacune de ces jeunes femmes espérait au fond d’elle qu’il les avait atteintes.


Il s’amusa ainsi à déambuler entre elles, touchant une fesse, titillant un clitoris et profitant surtout de la tension qui sentait monter en elles. Tout comme lors de ces matinées à Portelo, toutes les cinq tremblaient à l’idée de subir sa virilité et où quatre d'entre elles se réjouissaient finalement du malheur de la dernière.


Il se lassa cependant de ce petit jeu et retourna s'asseoir dans son canapé. Elles restèrent toute bien droites, les bras le long du corps, à attendre son bon vouloir.


  • Je sais que vous étiez impatientes de me revoir, mes petites chéries, ironisa-t-il qu'un en profitant bien de leurs expressions détruites, mais je ne suis pas venu pour le plaisir. Je suis venu car je vais ramener deux d’entre vous avec moi. »


Les cinq jeunes femmes pâlirent devant cette nouvelle. Elles avaient toutes le souvenir de ces quinze jours et, maintenant, il leur annonçait que deux d'entre elles allaient retourner sur Portelo et que cette vie de perversion et de douleur deviendrait de leur quotidien. Le choc fut terrible certaines serrèrent les dents. Lisa, la plus fragile, se mit à pleurer.


Paulo profita bien à nouveau de ce spectacle puis reprit la parole.


  • Je vais devoir choisir deux d’entre vous. C’est un choix cornélien tant vous êtes toutes aussi salopes les unes que les autres et je sais que mes clients ont adoré votre premier tour à Portelo. C’est pour ça que j'ai imaginé une petite compétition pour déterminer celles qui partiront et celles qui resteront. »


CHAPITRE 7


La clientèle du “Soleil de vos nuits” était à quatre-vingt-dix-neuf pourcents constituée d’hommes ce qui semblait une évidence. Il y avait quand même quelques exceptions. Certaines femmes qui aimaient les femmes et qui avaient les moyens de se payer ce luxe étaient, elle-aussi, des clientes habituées et l'une d'entre elles n’était nul autre que cette chère Felicia.


Elle avait réussi à cacher à sa famille ses penchants lesbiens. Son orientation sexuelle aurait détruit totalement tous ses espoirs de conquérir le pouvoir mais, au « soleil de vos nuits », elle pouvait laisser libre cours à la femme qu’elle était vraiment. Elle avait trente-cinq ans et un physique plutôt girond qui faisait tourner les têtes de bien des hommes, excités encore plus par son comportement de « femme de glace » qui ne se laissait jamais approcher par un quelconque homme.


Dans l’intimité, c’était une femme qui aimait diriger et diriger d’autres femmes. Elle avait notamment une grande préférence pour la petite Kate. Elle aimait son côté d’aristocratique anglaise et sa soumission qui ne connaissait jamais de limite.

Elle avait essayé toutes les résidentes du bordel, des plus jeunes étudiantes parmi lesquelles des filles de ses anciens employés au plus âgées dont ce couple de lesbiennes canadiennes qui l'avaient laissé un peu sur sa faim.

Geneviève et Ariane avaient surtout l’habitude de combler des hommes et leur spectacle, bien que clairement véridique, n’était pas particulièrement excitant pour une femme. De fait, elle revenait toujours à cette petite anglaise si soumise.


Elle avait payé pour profiter des services de la jeune femme pendant quasiment toute la nuit, ce qui impliquait des coïts mais aussi des services annexes.


Elle venait justement de prendre la jeune anglaise. C’était une lesbienne qui ne cherchait pas spécialement à donner du plaisir à ses compagnes mais surtout en tirer le maximum d’elles et c'était pour ça qu'elle adorait utiliser différents godes.

Elle venait donc de posséder la jeune anglaise, la laissant sur les rotules comme cela arrivait très souvent avec ses partenaires. En dépit de son physique frêle, Felicia avait une endurance et une puissance dignes d'un homme.


Elle laissa à Kate quelques minutes pour reprendre son souffle puis lui expédia une claque sonore sur les fesses pour lui indiquer de se lever.


  • Allez ma petite cochonne, nous allons au salon. J’ai envie d'un bon cognac et que tu me montres à quel point tu es une gentille fille. »


Bien entendu, Kate ne dit rien. Cela faisait deux ans qu'elle était tombée entre les griffes de Paulo et plus d'un an qu’elle travaillait dans son bordel. Elle avait donc pris l’habitude de son destin et n'en pleurait même plus bien qu'elle eut toujours le cœur lourd.


Felicia se rhabilla assez rapidement. Si tout ce qui se passait au « soleil de vos nuits » était censé rester au « soleil de vos nuits », elle savait qu’elle croiserait de nombreux hommes en allant au salon et ne voulait pas supporter le regard libidineux sur son corps.


Kate, quant à elle, se contenta juste d’enfiler un string car elle savait que c'était le seul vêtement qu’elle lui autoriserait.


Alors qu’elles avançaient dans le petit couloir sombre, la jeune anglaise s’appliqua à rester bien derrière sa cliente, les yeux bien baissés pour signifier sa soumission.


Quand ils arrivèrent dans le grand salon ou les clients patientaient en attendant la fille qu'ils désiraient tout en buvant des boissons au prix exorbitant, Felicia vint s’asseoir dans l’un des canapés pendant que Kate se dépêchait d'aller lui commander son cognac.


Le service était assuré par les filles qui ne travaillaient pas ce jour-là mais Paulo venait de recruter une barmaid expérimentée. En parfait paranoïaque, il l'avait aussi implantée même s'il ne comptait pas la prostituer.


Kate revint avec la boisson, la tendit à sa cliente puis vint s'asseoir sur ses genoux. Felicia dégusta le cognac tout en s'amusant avec le corps de la jeune anglaise. Dans le même temps, elle détaillait chaque client présent dans le salon à la recherche d’un visage particulier.


Un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux gris et un peu bedonnant se trouvait installé à une table un peu en retrait. Il était seul mais semblait visiblement attendre une personne en particulier.


Felicia ne savait pas qu’elle était la fille en question mais elle poussa Kate, la faisant tomber sur le sol, et se dirigea vers cet homme.


  • Bonsoir à vous Samuel Castel, fit-elle en s’asseyant sans lui laisser le temps de réagir. Je me nomme Felicia Santos, je sais ce que vous essayez de faire à mon entreprise et je pense que nous pouvons trouver un terrain d'entente. »



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