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L'enfer d'Eurêka, épisode 10

Dernière mise à jour : 28 mai 2022

CHAPITRE 1


Les gardes laissèrent Alison exsangue. Il semblait à la jeune femme que tous les hommes présents dans cette maudite prison étaient passé par l'un de ses orifices et cela pendant des heures.

Quand enfin ils la laissèrent tranquille, elle était incapable de se redresser. Elle ne pouvait plus que rester allongée sur cette table infernale, le souffle court et le corps baigné de sueur. Elle avait dépassé le stade même de la douleur et semblait à l’agonie.


Finalement deux bras puissants la soulevèrent et la ramenèrent sans douceur jusqu’à sa cellule. On la déposa sur sa couche et la laissa seule.


Ayant perdu la notion du temps, elle ne savait pas si c'était le jour ou la nuit et s'il lui restait un peu de temps pour se remettre avant que ses violeurs nocturnes ne vinrent pour continuer leur œuvre.


Elle sombra dans l'inconscience et dormit très longtemps. Quand elle se réveilla, elle réalisa qu’il faisait nuit et que personne n'était encore venu pour l'agresser. Ils semblaient lui accorder une sorte de répit et elle se demanda pourquoi.




CHAPITRE 2


Assis derrière son moniteur, Trano observait Alison allongée sur sa couche. Elle était vraiment à la limite à ses capacités physiques.

- Tu penses que ça va suffire ? Questionna Altron assis à ses côtés.

- Aucunement, répondit le dresseur en chef. Elle est bien trop solide pour cela. Tout ce que nous obtiendrons à continuer de la sorte ne ferait de l'amener au bord de la maladie. Il y a des choses qu’on peut guérir mais certaines blessures physiques sont trop graves.

- Alors ? On va lui laisser un peu de temps ?

- Oui car de toute manière on a eu ce qu'on voulait. 52F7Z est désormais brisée. Il ne reste plus que celle-là qui nous résiste encore. »


Le dresseur en chef se frotta le menton tout en fixant le corps inerte de l'ancienne directrice.

Il n’avait jamais douté quelle fut la plus difficile à briser mais il sentait qu'ils étaient à un point important. Il fallait maintenant porter l’estocade et vite.

- J’ai une mission pour Alone, expliqua-t-il à son second. Il faut qu’il me retrouve une fille de Eurêka.

- Laquelle ? Je croyais qu’on avait attrapé toutes celles qu’on voulait.

- Oui. Trouve moi juste une scientifique que 52L3T connaisse un minimum. Ne la paye pas trop cher, ce n’est pas un investissement mais juste une dépense nécessaire pour obtenir ce qu'on veut.

- Ouais, de toute manière cela fait plusieurs cycles qu'elles sont entre les mains des razzieurs et celles qui n’ont pas été vendues doivent être dans un sale état.

- Pas grave. Vu ce que je vais en faire, ça peut être une ruine, ça ne changera rien. »






CHAPITRE 3


52W6V qui, naguère, se faisait appeler Pilar avait aussi droit à ses entretiens personnalisés.

Elle avait été la première à céder et elle avait donc subi aussi une formation plus rapide. Prise dans tous les sens à de multiples reprises par les dresseurs subalternes, elle avait assimilé bien des pratiques scabreuses.

Ainsi la jeune femme était passée entre plusieurs mains. Des dresseurs subalternes aux deux leaders qui avait surtout pour fonction de préparer les élèves à leur futur rôle d'esclaves/amantes.


La jeune fille qui était encore vierge avant de rencontrer les hommes de l’élite Agency puis qui avait subi tous les outrages possibles et imaginables entre les mains des employés de la prison avait suivi très rapidement la voie que ses tourmenteurs lui avaient tracée.

Elle n’était donc presque plus une élève mais s'approchait bien de la tunique dorée.

Elle était bel et bien devenue 52W6V et la séance qui l’attendait allait encore une fois le prouver.


La jeune fille entra dans le bureau 5. Le dresseur attitré s'appelait Gallaway Stooner.

C’était un homme d’expérience qui avait déjà entraîné des centaines d’esclaves. C’était à lui de terminer la formation de la jeune fille.


- Avance, 52W6V ! Fit-il. »


La jeune fille s’avança le regard bien baissé, signifiant ainsi sa soumission. Gallaway sourit devant son comportement.


Il ne restait plus rien de la jeune fille rebelle s'était tant débattue lors de sa première saillie par les traqueurs de l'élite. Désormais elle cédait à tous les ordres sans jamais montrer le moindre signe de résistance.

- Enlève ta tunique ! Ordonna encore le dresseur. »


52W6V s’exécuta immédiatement, balançant la tunique rouge a quelques mètres d'elle. Elle plaça ses bras bien le long du corps afin de révéler totalement l’ensemble de son anatomie.


Elle était jeune, belle et désirable. Si elle n’était pas très grande, elle avait un corps fin et une petite poitrine aussi fière que seules pouvaient l’avoir les jeunes de 18 ans. Gallaway aimait toucher ce corps aussi ferme et il ne s’en priva pas.

S’approchant d’elle, il commença à jouer avec les tétons de sa petite poitrine. Ceux-ci se redressèrent immédiatement indiquant à quel point elle était devenue réceptive à ce genre de caresses.


52W6V gardait les yeux bien baissés et ne montrait aucun signe ni de rejet ni même de plaisir. Elle attendait qu’on l’autorisât à montrer ses émotions.

Les premières fois où elle avait gémi ou pleuré, les punitions avaient été telles qu'elle avait retenu la leçon en très peu de temps.


Gallaway commença alors à jouer avec son intimité. Avec deux doigts, il écarta doucement les petites lèvres et commença à remuer à l’intérieur de l’antre d’amour de la jeune fille.

Il la vit serrer les dents pour retenir ses émotions. Il était pleinement satisfait des réactions de son élève.

- Tu as le droit de jouir ! Autorisa-t-il »


Ce fut comme une soupape de sécurité qui sautait. La jeune fille poussa un long soupir qui démontrait les émotions qu’elle ressentait.


Cette réaction encouragea Gallaway qui accéléra les mouvements de ses doigts toujours enfoncés dans l'intimité de 52W6V. Les cris de cette dernière s'intensifièrent encore. Elle fut prise de tremblements et les doigts du dresseur devinrent humides.

Il sourit, sa petite élève était devenue vraiment très réactive et il ne doutait pas qu’elle comblerait même le maître le plus exigeant. Il retira ses doigts et lécha le liquide séminal.

S’écartant un peu d’elle, il la considéra à nouveau. Elle était encore un peu tremblante mais avait repris sa position de soumise, droite et les yeux bien fixés sur le sol. Elle connaissait sa leçon et l’appliquait à merveille.

- À genoux ! Ordonna-t-il. En position de trappeur, jambes bien écartées ! »


De nouveau, elle obtempéra immédiatement et s'installa dans cette position aussi peu confortable qu’obscène.

- Maintenant, tu vas me montrer comment tu te fais plaisir ! Aller ! Au boulot ! »


52W6V planta alors sa main entre ses cuisses. Avec ses doigts, elle commença à titiller son clitoris. Rapidement son entrejambe redevint humide et elle recommença à pousser des petits cris.

Elle avait reçu une formation efficace en termes de masturbation mais Gallaway se doutait qu'elle avait déjà dû s'entraîner avant d'être récoltée. C'était à peu près la seule chose pour laquelle elle avait un peu d'expérience. En tout cas, cela n'avait rien à voir avec les compétences qu'elle avait développées depuis.


52W6V continua à se masturber. Avec sa main agile, elle alternait entre l’intérieur de son intimité et son clitoris bien tendu. Elle criait sans retenue, affirmant ainsi son plaisir de s'exhiber devant cet homme qui contrôlait sa vie à cet instant.


Gallaway se sentait comprimé dans son armure. Le spectacle de 52W6V qui se faisait un plaisir non dissimulé l’avait passablement excité. Contrairement à son supérieur Trano, il adorait profiter des jeunes filles présentes en ce lieu et avec celle-là il était servi.

- Allez debout ! Tourne-toi ! Prend appui sur le mur et lève bien les fesses ! »


52W6V prit la position exigée et écarta bien les cuisses afin de faciliter l'accès à ces deux orifices.

Ils étaient tous les deux bien larges, conséquence de toutes les viols et pénétrations qu'elle avait subis depuis le cycle où elle était arrivée en ce lieu.

Gallaway n’était pas un fanatique des sodomies. Il préférait laisser cette pratique à d’autres dresseurs qui utilisaient parfois la jeune esclave. Il se plaça donc entre ses jambes et la pénétra en levrette.

Dès les premiers coups de reins de son dresseur, 52W6V se remit à pousser des cris de plaisir.


L’esprit de la jeune fille était désormais complètement ravagé, et elle-même ne pouvait pas déterminer si elle prenait vraiment plaisir à tout ce qu'elle faisait aussi ce n’était que le résultat de ce conditionnement aussi terrible qu’efficace qu'elle avait subi depuis qu'elle avait été kidnappée.


Le dresseur lui n’en avait cure. La seule chose qui l'intéressait était de fournir pour les clients qui allaient enchérir sur elle une esclave parfaitement docile et capable de les combler de toutes les manières existantes.


Il besogna donc son élève avec énergie et efficacité, l’embrassant dans le cou jusqu’à lui faire des suçons lui triturant les seins afin d’obtenir que ses petits tétons fussent bien en érection et caressa même certaines autres parties du corps provoquant chez elle des réactions improbables.

Gallaway savait parfaitement comment faire jouir une femme réactive comme était devenue …

Le dresseur continua donc à prendre la jeune femme faisant durer son plaisir comme le sien pendant de longues minutes. 52W6V ne cessa pas de gémir et de demander plus encore. Gallaway se dit qu'il avait là trouvé une pièce qui ravirait les clients adeptes de filles voraces.


Les vestiges de la jeune et prude Pilar avaient été définitivement détruits, il ne restait plus que cette femme objet qui vivait son plaisir avec toute l'intensité qui lui était possible. Il ne restait plus que 52W6V, une marchandise de l’élite Agency.




CHAPITRE 4


Alison se réveilla avec la sonnerie de l'appel du matin.

Elle réalisa alors qu’on l’avait laissé dormir toute la nuit. Une nouveauté par rapport à ce qu'elle avait vécu ces derniers temps. Et une erreur aussi de leur part. Ils venaient de lui donner le repos dont elle avait tant besoin penser mener à bien son projet d'évasion.


Elle se redressa, récupéra une tunique blanche qu’on avait déposé sur la chaise à côté de sa couche, s’habilla vite et sortit de sa cellule. Elle devait maintenant retrouver Tess afin qu’elles pussent toutes les deux quitter cet endroit infernal.


En dépit de tout ce qu'elle avait vécu, Alison conservait la mémoire des plannings de toutes les filles de Eurêka. Ils n’avaient pas encore réussi à détruire son esprit si aiguisé. Elle savait donc où trouver Tess.


L’ancienne scientifique avait été affectée à la cuisine. Alison trembla à l’idée de retourner dans cet endroit où ce maudit cuisinier s’était montrée si brutal et elle préféra attendre que son amie eut terminé ton labeur et quitté l’endroit.


Elle se cacha donc dans un des points noirs à proximité de la cuisine et attendit. Elle se demanda alors si les gardes continuaient à la traquer ou, si simplement, on se demandait pourquoi elle n'était pas à l'endroit où on l'avait affectée. En tout cas personne ne vint la chercher ou ne la trouva dans sa cachette.


Elle dormit même quelques instants mais fut bien réveillée quand Tess sortit de la cuisine. Et là, l’ancienne directrice fut frappée par la foudre.


Tess portait une tunique rouge, signification qu'elle avait abandonné sa liberté. Alison n’en revenait pas, elle avait toujours cru que Tess aurait la force suffisante pour résister le temps qu’elles pussent s’enfuir. Elle décida quand même d’aller confronter son amie.


Elle attrapa l’ancienne scientifique par le col et l’attira rapidement vers un point noir puis vers un autre point. Elle craignait que les caméras ne la remarquèrent et que les gardes vinrent pour comprendre ce qu'elles faisaient.

Tess se laissa faire sans rien dire mais il nous montra non plus aucune joie.

- Tu peux m’expliquer ? demande à Alison. Ils t’ont donné une tunique rouge ?

- Oui. J'ai abandonné. On ne peut pas s’en sortir, il faut accepter notre sort. »


Alison fut tellement choquée qu’un mauvais réflexe lui échappa et qu’elle gifla son amie. Cette dernière tiqua à peine devant ce coup. Elle en avait déjà tellement vu qu'une simple claque ne pouvait rien lui faire de bien de grave. Elle lui adressa même un pâle sourire ironique.

- Tu peux bien me frapper, affirma-t-elle. Ca ne changera rien. Nous sommes leurs prisonnières, ils nous sont tellement supérieurs technologiquement et nous sommes tellement dépourvues que toute résistance ne peut conduire qu’à de la souffrance. Nous avons perdu notre liberté, il nous faut juste assurer notre survie.

- Mais tu es folle ? Jamais je n'accepterai le destin de prostituée qu’ils me proposent.

- Mais nous le sommes déjà. Combien de fois t’es-tu faîte violée depuis que tu es ici ? Combien de fois as-tu pu échapper ne serait-ce que quelques instants à ces maudits hommes qui ne rêvent que de te prendre ? Moi je peux te répondre : jamais ! Ils me violent en permanence. Ils me prennent par tous les trous autant de fois qu'ils le veulent et pourquoi ? Pour la liberté ? Pour ma dignité ? Ca fait longtemps que j’en ai plus. Je suis juste une chose à prendre. Tu sais, cette nuit, j’ai dormi tranquille. Personne n’est venu me déranger. J'ai enfin pu me reposer et mon corps a retrouvé un peu de quiétude. Je sais ce que tu en penses mais ça en vaut le coup. Si cela avait continué comme ça je pense que j’en serais morte.

- Pas maintenant. J’ai trouvé tout ce dont nous avions besoin point nous allons pouvoir partir.

- Partir ? et pour aller où ? Ils nous ont retrouvées en plein cœur de Eurêka, l’endroit le mieux protégé de notre monde. Ils nous ont kidnappées sans la moindre difficulté. Même la meilleure armée de notre monde ne peut rien contre eux. Ils nous retrouveront et nous ferons vivre un enfer encore pire que celui que nous vivons déjà. Non, Alison, c'est fini. En tout cas pour moi. »


Alison eut alors un pincement au cœur. Puis elle eut un vrai sentiment de terreur, Tess ou plutôt 52F7Z était au courant de tous ses projets. Elles avaient partagé toutes les informations que chacune avait récoltées. Elle savait donc exactement ce qu'elle comptait faire et quand elle comptait le faire. L’esclave qu’elle était devenue ne pouvait que la trahir.

- Non, fit 52F7Z comprenant ce que pensait celle qui avait été son amie. Je ne te trahirai pas. Je sais que tout cela est vain mais il reste encore assez de la femme que j'étais pour te laisser la capacité de t’en aller. Et j’espère même que tu réussisses. »


Alison retint ses larmes. Elle se contenta d’enlacer son ami en signe d'adieu. Elle venait de perdre la dernière femme d’Eurêka qui était arrivé avec elle. Elle était la directrice de leur laboratoire et, d'une certaine façon, elle s'était toujours considéré comme responsable de ces jeunes femmes. Les abandonner était donc une forme d'échec. Un échec donc qu'elle porterait les remords toute sa vie mais les circonstances étaient totalement hors norme. Elle ne pouvait plus que se sauver elle-même et elle comptait bien le faire.

Elle quitta donc 52F7Z en se disant qu'elle ne la verrait plus jamais.



CHAPITRE 5


Altron observait les dossiers des filles du lot 52. Les résultats étaient plus que satisfaisants.

Cinq d'entre elles portaient désormais en tunique pourpre et trois d'entre elles étaient même très proches de la dorée.


Il en restait cependant une dernière et pas la moindre. 52L3T, d’après les estimations, valait une vraie fortune. Tous les traitements qu’elle avait déjà subis ne semblaient avoir réussi qu'à renforcer ses motivations. Mais le dresseur n’était pas surpris, cela faisait partie des qualités d'une A+. Ils devaient mériter leur prime.


Justement, il cherchait à retrouver la trace de cette élève si rebelle. Elle avait à nouveau disparu des radars comme elle l'avait fait à de multiples reprises mais cette fois-ci c'était un peu différent car on l'avait repérée à différents endroits comme si elle suivait une sorte de parcours.

Trano avait constaté la chose mais il ne s’en était pas trop inquiété et était parti vaquer à d'autres activités. Son second était quand même plus circonspect, on ne pouvait pas laisser une telle personnalité aussi libre de ses mouvements. Elle n'était pas que belle, elle était aussi terriblement intelligente est vraiment déterminée.

Trano était son supérieur mais dans ces circonstances il doutait de son jugement.



CHAPITRE 6


Alison se déplaçait dans les couloirs de la prison suivant un chemin qu’elle avait elle-même déterminé plusieurs jours auparavant. Elle savait qu’elle ne pouvait rejoindre la salle des transferts par une route trop directe, elle aurait attiré l’attention des gardiens.

En effet, elle ne pouvait rester totalement invisible et apparaissait donc parfois dans les caméras. Un observateur un peu attentif aurait alors facilement déterminé sa destination.


Il lui fallut donc presque une heure pour arriver où elle le voulait et elle se cacha dans un point noir en attendant la suite des opérations.


L’alarme retentit environ dix minutes après son arrivée. Avoir travaillé aux cuisines avait été un avantage finalement. Elle avait saisi le fonctionnement des systèmes de sécurité de cet endroit si sensible et comprit comment provoquer un début d’incendie.

Les protocoles de sécurité n’étaient pas vraiment différents en ce monde que dans le sien et elle savait que tous les occupants de la salle des transferts devraient sortir pour rejoindre un point de ralliement.

Les gardes seraient eux aussi occupés à déterminer les origines du feu. Elle allait donc bénéficier de plusieurs minutes de liberté totale pour quitter cet endroit.


Les techniciens et les gardes de la salle des transferts sortirent moins d'une minute après le début de l'alarme. Alison attendit encore une autre minute avant de sortir de sa cachette.

Elle s’approcha de la porte sans vraiment se soucier d'apparaître devant les caméras. Avec l'alarme toute l’attention des gardes était portée sur l’incendie qu’elle avait provoqué après avoir rencontré Tess.


Elle s’approcha du boîtier de commande ? Il lui fallait la carte de sécurité pour y entrer.

Elle déglutit alors fortement allant jusqu'à presque vomir. À la suite de cet acte elle put sortir du fond de sa gorge la carte en question.

Si elle avait aussi obstinément refusé les fellations, c'était d'abord par fierté mais aussi et surtout afin de cacher l’endroit où elle dissimulait cette précieuse carte. Conserver ce sésame solide mais métalliques au fond de sa gorge n'avait pas été simple mais l'effort le méritait la peine.

Elle entra la carte dans le boitier, consciente qu’une alarme allait se déclencher. Ce n’était plus son problème, le temps que les gardes réagirent, elle serait déjà partie.


Elle connaissait parfaitement l’endroit pour en avoir souvent nettoyer tous les recoins. Elle se dirigea directement vers le panneau de commande. Elle n’eut besoin que d’une minute pour l'actionner et atteindre les coordonnées à saisir. Elle entra celles du monde de Eurêka.


Le portail s’actionna et une sorte de halo bleu fut créé avant qu'un paysage d'une ville en ruine n’apparut derrière.

Elle n’eut pas de mal à reconnaître l'une des rues de sa ville d'origine. Les dégâts faits par les traqueurs étaient immenses mais c'était bien chez elle.


Elle bondit en direction du halo.

- STOP ! ! ! Fit la voix de Trano derrière elle. »


Elle se retourna et vit le chef des dresseurs posté à quelques mètres de la porte d’entrée. Son cœur se serra en se demandant comment il avait pu réagir aussi vite.

- Mais qu'est-ce que tu crois ? Fit le dresseur en réponse à sa question muette. Tu pensais vraiment qu'on n'avait pas compris ton petit manège ? Depuis le début nous savons tout. La carte que tu cachais au fond de ta gorge, les coordonnées que tu as volées dans le vaisseau et ton petit trajet pour arriver ici. Nous avions tout prévu dès l'instant où tu as imaginé ce plan ridicule.

- Vous ne m’aurez pas, affirma la jeune femme en estimant le temps qui lui serait nécessaire pour passer le portail.

- Je ne vais même pas essayer de t’arrêter. Vas-y ! Rentre dans ce monde attardé que tu crois être chez toi ! »


Alison eut un temps d’hésitation. Disait-il vraiment la vérité ? Elle savait que c’était un manipulateur exceptionnel et qu’il pouvait très bien continuer à jouer avec son esprit. Mais il n’arriverait pas à la briser, il pouvait faire ce qu'il voulait, elle se tuerait avant de céder.


Elle fit un pas en direction du portail.

- Mais si tu pars, reprit le dresseur, certaines personnes en paieront les conséquences. »


À ce moment, la porte s'ouvrit et une jeune femme entra dans la pièce. Si elle portait une tunique, elle était noire ce qui ne donna aucune indication Alison.

Cependant cette dernière reconnut Anne Young avec laquelle elle avait travaillée à de nombreuses reprises dans son laboratoire de Eurêka.


La jeune femme faisait triste à voir et Alison ne doutait pas qu’elle avait connu un enfer équivalent au sien. Une sorte de collier été placé autour de son cou et, à la mine affolée qu’elle affichait, Alison comprit qu’Anne ne contrôlait plus vraiment ses actions.

Elle vint s’agenouiller au pied de Trano qui sortit une arme de sa poche. Il la braqua sur le front d’Anne dont les yeux s’exorbitèrent mais elle ne bougea pas.


Avant que Alison ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, Trano ouvrit le feu et tua l’ancienne scientifique.

Alison hurla mais il était trop tard et déjà la porte d’entrée se réouvrait. Celle qui avait été Jo entra alors et vint se placer aux pieds de Trano, juste à côté du corps sans vie d’Anne.

- C'était un exemple, commença Trano en braquant son arme sur le front de 52G1Q. Ainsi, tu sais que je ne plaisante pas et que je tuerais celle-là aussi si tu passes le portail. Soit tu abandonnes et tu te rends, soit elle meurt.

- Vous ne ferez jamais ça, lança Alison. C'est une marchandise de valeur pour vous, jamais vous ne la sacrifirez.

- De valeur ? Certes mais pas autant que toi. Tu en vaut dix comme elle alors je peux bien la perdre car si je te perds toi je ne gagnerai rien dans cette affaire.

- Jo ! Fit Alison en se tournant vers celle qui avait été sa cheffe de sécurité pendant des années. Tu ne vas quand même pas te laisser faire comme ça ! Résiste !»


Mais Jo n’était déjà plus que 52G1Q depuis bien longtemps. Dans son esprit désormais totalement sous contrôle, son sacrifice était dicté par un rôle bien plus important. Tel un soldat qui ne suivait que son devoir pour sauver ses amis, elle acceptait de mourir pour satisfaire les plans de celui qu'elle considérait comme son maître. Elle ne bougea donc pas un seul cil, attendant le sort que lui réserverait le dresseur.


Trano approcha encore un peu le canon de son arme vers le front de la jeune femme puis enclencha l'arme sous le regard terrorisée d’Alison.

Il avait clairement choisi une arme antique afin que 52L3T la reconnut mais aussi que les bruits distinctifs la fissent réagir.


L’ancienne directrice sursauta en entendant le bruit de la gâchette. Trano voyait très bien qu’elle était prise dans un dilemme moral.


Alison avait la liberté à portée de main, il lui suffisait de faire deux pas pour quitter définitivement cet enfer. Cependant, elle était aussi la directrice du laboratoire où toutes ces femmes travaillaient. Elle s’était toujours considérée comme responsable d’elles. Elle était incapable d’accepter de voir l’une d’entre elles mourir à cause d'elle.


La main de Trano appuya doucement sur la gâchette de l'arme, encore quelques millimètres et la vie de 52G1Q se terminerait.

- NON ! ! ! Stop ! ! Fit Alison. Arrêtez ! Je ferai tout ce que vous voulez.

- Tu vas accepter de te rendre ? Devenir celle que nous voulons que tu sois ? Oublier ton nom pour ne plus être que 52L3T ? C’est-à-dire te soumettre totalement ? »


Alison n’avait plus l'énergie pour parler. Le combat mental qu'elle avait livré contre sa conscience l’avait totalement épuisée. Elle ne trouva que la force de hocher sombrement la tête pour valider chacune des questions du dresseur. Elle allait céder, sauver au moins la vie de toutes ces pauvres femmes.

- Alors approche ! Exigea Trano. »


Il repoussa alors 52G1Q sans ménagement. Cette dernière ne montra aucun signe de mécontentements devant ce geste pourtant violent et méprisant. Elle se remit un genou à quelques centimètres du corps sans vie d’Anne, les yeux bien baissés, attendant que son maître décidât de son sort.


Pendant ce temps, Alison s'approcha du dresseur. Quand elle fut arrivée à son niveau, ce dernier lui indiqua de se mettre à genoux.

Elle obtempéra et, alors qu'elle se baissait, la coque qui protégeait l’entrejambe de Trano se disloqua pour libérer son nom son pénis.

- Je pense que tu as compris ce que j’attends de toi, expliqua Trano en approchant son sexe du visage de la jeune femme. »


Oui, Alison avait compris. Elle s’empara du sexe encore mou avec ses mains puis l’engouffra dans sa bouche, abandonnant définitivement la dernière résistance qu’elle avait toujours opposé à tous ces violeurs.

Elle commença à masturber ce pénis étranger, allant et venant avec sa bouche sur lui et le massant de manière très efficace.

C’était une femme d’expérience qui avait déjà, plus d’une fois, usé de la fellation avec ses différents partenaires.


Trano ne pouvait que s’en réjouir. Il n’était pas du genre à utiliser les élèves pour son plaisir, il était un professionnel et il devait le rester afin de pouvoir au mieux former celles qui devaient devenir des esclaves.


Cependant, 52L3T avec un tel caractère représentait une exception qu’il ne rechignait pas à faire. La seule idée de la fortune que cette femme allait lui rapporter suffisait à faire monter en lui une envie irrépressible. Il y avait aussi le plaisir d’avoir réussi à briser cette volonté si affirmée.


Alison était au-delà de ça. Elle se contentait d'aller et venir avec sa bouche sur le sexe de plus en plus tendu, oubliant petit à petit toutes ses résistances et abandonnant ainsi la femme qu'elle avait été.


Après quelques minutes de ce jeu labial très efficace, Trano décida de passer à des choses plus sérieuses. Il souleva la tunique de la jeune femme pour la laisser totalement nue puis la prit par les aisselles et la décolla du sol. Il la fit redescendre brutalement sur son sexe tendu.

L’action relevait de l’acrobatie mais il était un homme efficace dans tout ce qu'il faisait. Il planta ainsi la jeune femme sur son pénis bien tendu et celle-ci dû s'accrocher à son cou pour ne pas s’effondrer.

Il la prit ainsi, debout dans une position plus que scabreuses mais réussissait quand même à donner de grands coups de reins qui faisaient sauter la jeune femme jusqu’à monter plus haut que sa tête.

Alison criait et pleurait car, dans cette position, l'acte était plus que désagréable pour elle. Mais Trano n’en avait rien à faire. Il devait apprendre à cette femme que seul le plaisir de son partenaire avait de l’importance, le sien ne valait rien.


Après plusieurs minutes de cet acte barbare, il finit par se lasser par cette position et souleva de nouveau la jeune femme avant de la laisser tomber par terre comme un sac de linge. Il la saisit par les cheveux, la fit se relever et la mit en position de levrette.

Alison se laissait faire sans opposer ni résistance ni même émettre un quelconque son de contestation. Il la fit bien se cambrer et, comme elle s’y attendait, la sodomisa à sec.

Son anus avait été visité des dizaines de fois depuis le moment où elle était arrivée dans cette maudite prison et il la pénétra donc en deux coups francs. Cela ne rendit pas la relation moins douloureuse seulement plus aisée pour le violeur.

Le dresseur continuait de la besogner avec brutalité, cherchant à lui donner le maximum de douleur afin de lui faire comprendre ce que serait son avenir. L’absence de cris et de contestation de la jeune femme montraient qu'elle avait réellement renoncé.


Après avoir ravagé les intestins de la jeune femme pendant plus de cinq minutes, il se retira, la força à nouveau à s'agenouiller et plaça son sexe au niveau de son visage avant de la gratifier d’un flux de sperme abondant.

La jeune femme ne détourna même pas le visage alors qu'elle était inondée par ce liquide immonde. Elle se contenta de baisser les yeux tout en conservant sa position agenouillée affirmant sa soumission.


Et ce fut ainsi que Alison gagna cette tunique pourpre.


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