CHAPITRE 1
Holly entra dans le petit salon le cœur battant en sachant que Crimson l’attendait.
Le rituel était désormais bien installé pour l’ancienne scientifique. Chaque jour, elle se rendait dans le réfectoire des stagiaires pour y subir un authentique traitement de choc.
Chaque jour, elle commençait par passer entre les mains du stagiaire major qui abusait d'elle en lui inculquant à chaque fois une nouvelle pratique sexuelle.
Une fois son tortionnaire principal satisfait, la jeune femme passait alors entre les pattes des autres stagiaires dans un délire orgiaque qui pouvait s’étirer sur plus d'une heure et qui la laissait exsangue.
« Bonjour jolie petite chose, lança le stagiaire. Comment on se sent aujourd’hui ?
- Bien maître, répondit la jeune femme. Parfaitement prête à être prise. »
Elle avait appris cette réponse au fil des punitions subies pour son insolence.
Sans attendre d’instructions, elle s’approcha de lui.
Installé dans un grand fauteuil en cuir noir au beau milieu de cette petite pièce adjacente au réfectoire qu’elle ne connaissait pas encore, il la laissait faire sans lui donner de consignes comme s'il cherchait à évaluer son comportement.
Impassible devant ces changements. Holly s’agenouilla en arrivant à proximité et combla la distance à quatre pattes.
Il écarta doucement les jambes et elle se glissa entre ses cuisses. Quand elle posa la main sur son entrejambe, le pantalon qu’il portait se disloqua libérant son sexe légèrement bandé.
Sans attendre, elle le prit en main avant de l’avaler.
Habituée à cette pratique désormais, elle allait et venait sur le pénis de plus en plus dur en prenant bien soin de le masser avec la langue tout en l’humidifiant avec sa salive afin de rendre le coulissement plus facile.
Crimson s’était un peu affaissé dans son fauteuil, indiquant ainsi que le travail de la jeune femme portait ses fruits. Il n’était cependant pas homme à jouir aussi vite par le seul jeu d’une bouche fut-elle habile.
Au bout d’une petite dizaine de minute, il se redressa et attrapa le bas de sa tunique. Elle souleva les bras pour le laisser lui retirer ce ridicule petit bout de tissu qui cachait si mal sa pudeur en lambeaux.
Il se mit à jouer doucement avec les tétons ronds de sa petite poitrine ferme puis se réinstalla dans le fauteuil. Elle se colla immédiatement à son sexe désormais bien dressé et l’emprisonna entre sa poitrine.
Ses seins n’étaient pas très gros mais elle avait appris au fil de séances à s’en servir efficacement lors d’une cravate de notaire et il poussa un petit soupir de satisfaction alors qu’un petit jet de sperme jaillit.
Holly lécha prestement le liquide qui s’était déposé sur le gland du dresseur et reprit son travail masturbatoire.
Crimson décida cependant qu’il était temps de passer à autre chose et il la fit se relever pour la placer en position de levrette. Elle se courba sans résister et posa ses mains bien à plat contre le mur afin d’adopter la position la plus adaptée.
Quand il présenta son sexe à la naissance de ses fesses, elle se força à se décontracter en prévision de la pénétration.
L’époque de sa virginité anale n’était plus qu’un vague souvenir et son anus n’offrit qu’une résistance bien relative à l’intromission de ce sexe de bonne dimension.
Sans attendre, le stagiaire se mit à pistonner la jeune femme avec une force telle qu’elle se retrouva plaquée contre le mur alors qu’il s’enfonça au plus profond de ses entrailles.
Pourtant, au-delà d’une douleur devenue presque une habitude, une chaleur bienfaitrice commença à monter au creux de son ventre.
Avec le temps, elle avait renoncé à résister à ce plaisir aussi honteux qu’intense qui montait en elle à chaque fois qu’il la prenait. Il ne montrait aucune délicatesse particulière ni violence inutile et se comportait comme un formateur zélé, sans passion, mais il semblait capable d’identifier toutes les zones sensibles de son corps et de l’exciter d’une façon qu’elle aurait cru impossible avant de le rencontrer.
Ainsi, il lui avait fait connaître des orgasmes d’une intensité sans commune mesure avec ceux qu’elle avait ressentis lors de ses relations consenties de naguère.
Ainsi, elle s’était perdue dans ce torrent de plaisirs obscènes et de soumissions sans retenue qui l’avaient réduite au rôle de simple objet sexuel.
Il la pistonna durement pendant de longues minutes, lui arrachant des cris de plaisirs à répétition. Puis, il libéra son anus pour plonger immédiatement dans son vagin grand ouvert et recommencer ses aller et retour puissants qui décuplèrent encore ses cris.
Il put même accélérer encore le rythme de ses à-coups tant la lubrification de son antre d’amour facilitait les mouvements. Holly prenait un plaisir immense à tout cela et ne s’en cachait plus.
Au bout du compte, elle fut dévastée par deux orgasmes en l’espace de cinq minutes.
Il la souleva alors du sol pour la porter jusqu’à un grand canapé en cuir sur lequel il la posa sur le dos avant de s’allonger sur elle et de se replanter en elle.
Etrangement, il fit alors preuve d’une tendresse inhabituelle. Ses coups de reins étaient certes puissants mais il se mit aussi à la caresser tant avec les mains qu’avec la bouche.
Ce n’était pas la première fois qu’il la touchait ainsi car certains clients aimaient que leurs esclaves fussent sensibles et démonstratrices. Cependant, elle eut comme une sensation étrange comme si cette séance était différente des autres. Il semblait passer en revue toutes les pratiques qu’il lui avait « inculquées » tel un professeur évaluant son élève.
Le coït continua encore quelques minutes puis il se raidit brusquement et elle sentit l’écoulement d'un liquide en elle.
Il s’écroula sur elle pour reprendre brièvement son souffle. Puis il redressa la tête pour porter sa bouche au niveau de la sienne. Holly accepta ce baiser profond et baveux dans une caricature de passion.
- C’était très bien ma jolie petite chose, la complimenta-t-il. Tu as fait d’énormes progrès. »
Incroyablement, elle accueillit ce compliment avec satisfaction.
- Mais ne te repose pas sur tes lauriers, tempera-t-il. Tu n'as pas fini ta séance. Les copains t’attendent impatiemment dans le réfectoire. »
Holly hocha sombrement la tête. Les tournantes qui constituaient la seconde partie de ses séances quotidiennes ne lui apportaient que de la douleur mais elle avait appris à s'y plier, associant ainsi le plaisir ressenti lors de ses étreintes avec Crimson à une soumission totale où elle abandonnait toute fierté pour ne chercher qu’à combler les plaisirs des hommes.
Elle se détacha de cet homme qui avait réussi à pervertir son esprit au-delà de l’imaginable pour quitter le canapé.
En se dirigeant vers la porte, elle baissa pour ramasser sa tunique.
- Laisse-la ici ! Ordonna le major stagiaire. Tu n'en auras plus besoin. Tu as gagné le droit de te parer de rouge. »
L’esprit embrumé de la jeune femme capta à peine l’information. Elle avait passé le cap comme 52W6V avant elle. Il comprit une chose essentielle : les séances au réfectoire allaient se terminer. Elle avait gagné le droit à ne plus être violée à la chaîne. Puis une autre idée lui vint à l’esprit et elle tourna un regard inquiet en direction du stagiaire.
- Nous allons nous revoir rapidement, affirma-t-il en comprenant le fil de ses pensées. Grâce à toi, j'ai obtenu mon premier contrat et on m'a accordé le droit de terminer ta formation. Tu vas voir, il y a encore bien des pratiques que tu dois apprendre et bien des plaisirs à découvrir. »
Elle sourit. La chose qu’elle était en train de devenir vivait dans le seul objectif de combler cet homme qui lui avait appris autant la douleur que le plaisir.
Elle reposa sa désormais ancienne tenue et ouvrit la porte qui donnait sur le réfectoire.
Les hommes l’attendaient en nombre, bien plus qu’à l’habitude. Ils avaient été informés que cette séance serait sans doute la dernière et ils voulaient tous profiter une dernière fois des délices de son corps. La séance s’annonçait longue et éreintante mais elle n’avait cure, seul Crimson occupait ses pensées.
Elle avança en ouvrant les bras à la foule qui la happa littéralement.
Et ce fût ainsi que Holly gagna sa tunique pourpre.
CHAPITRE 2
Le quotidien de Jo aussi était rythmé par un rituel. Celui de ses entretiens personnalisés avec Trano.
Le dresseur en chef continuait à jouer avec elle. Il était un mentaliste redoutable qui savait jouer des failles de ses interlocuteurs et la jeune femme en possédait bien plus qu'elle ne le pensait.
Entre les manœuvres du dresseur et tous ces rêves qui la ramenaient à cette époque où elle obéissait aveuglément à une autorité, elle se perdait de plus en plus.
Trano impressionnait par son comportement et un charisme certain. Jo ne doutait plus qu'il fût militaire un jour et commençait à croire à ses récits de combat. Leur statut de vétérans créait une sorte de lien qui tendait au déséquilibre entre cet homme habitué à donner des ordres et cette ancienne sous-officier qui avait appris à obéir.
« Bilan de la journée soldat, questionna le dresseur sur un ton calme mais strict. »
Jo se raidit comme elle le faisait lors des inspections de son enseignement.
« Journée correcte, répondit-elle simplement.
- Toujours hésitante, estima le dresseur. Pourtant nous avons beaucoup avancé.
- Avancé ?
- Tu as pris conscience de la réalité de la situation même si tu doutes encore du rôle que tu dois tenir.
- Je ne suis pas votre soldat. »
Trano sourit. Elle se montrait frondeuse mais son langage corporel ne mentait pas. Elle se tenait toujours bien droite comme au garde-à-vous et continuait à le fixer comme si elle attendait ses consignes. Trano décida de pousser un peu plus loin.
« Enlève ta tunique, soldat ! »
Jo se crispa encore un peu plus et ses mains se posèrent sur le bas de sa tunique. Cependant, elle se reprit et serra les poings.
« Va chier, connard, répondit-elle les yeux pleins de rage. Je ne deviendrai jamais ta chose. »
Trano eut un sourire ironique devant cette insulte qui traduisait en fait la frustration qu'elle ressentait devant son instant de faiblesse.
CHAPITRE 3
En sortant du bureau de Trano, Jo croisa Tess. Les deux jeunes femmes échangèrent un bref regard puis l’ancienne cheffe de la sécurité se hâta de s’éloigner de cet homme qui avait une si terrible influence sur elle.
Ce comportement de fuite accentua l’angoisse de l’ancienne scientifique. Jo subissait ces entretiens personnalisés depuis plus longtemps qu’elle et les effets sur celle qu’elle considérait comme la plus solide d’entre elles étaient sans cesse plus visibles.
L’ancienne scientifique se reprit et s’avança dans la pièce.
« Bonjour 52S2Y, fit Trano en se tournant vers elle. Comment vas-tu ? »
La jeune femme ne releva ni la référence à ce nom ni l’hypocrisie de sa question. Il savait parfaitement qu’elle n’allait pas bien. Elle était retenue prisonnière dans ce lieu et on ne cessait la maltraiter pour la contraindre à se soumettre.
Trano ne s’offusqua pas de son silence et lui indiqua de s’assoir en face de lui. Elle s’exécuta et attendit qu’il reprît la parole.
« Je suis ton comportement depuis le début, expliqua-t-il. Tu es parmi les plus rétives à l’enseignement.
- L’enseignement, répéta-t-elle sur un ton ironique. »
Le dresseur s’obscurcit devant cette réaction rebelle. Il se pencha un peu en avant afin de plonger son regard brun dans celui émeraude de la jeune femme. Cette dernière se sentit mal à l’aise, consciente qu’il pouvait rendre sa vie encore plus pénible qu’elle ne l’était déjà.
« Ce genre de comportement ne t’apportera rien, promit-il. Toute résistance ne t’apportera que plus de souffrances.
- Et la soumission me donnera la plénitude, ironisa-t-elle à nouveau en répétant cette phrase qu’on leur serinait à longueur de journée.
- Exactement. Mais cessons de tourner autour du pot. Tu crois peut-être qu’il y a une alternative ? Tu nous appartiens et tu n’as pas le choix. »
Tess serra les poings mais décida de garder le silence. Elle sentait le poids de son regard et craignait ses foudres.
« Faisons un simple point, continua-t-il. Tu es prisonnière, sur un monde étranger dont tu ne sais rien. Nous faisons ce que nous voulons de toi quand nous le voulons. »
Il la sentit se crisper. S’il avait ordonné que l’on ne touchât pas à 52G1Q afin de ne pas parasiter son action, il savait que les autres et notamment 52S2Y subissaient régulièrement les assauts des gardes et stagiaires.
Les traumatismes qui avaient brisé 52W6V se faisaient aussi sentir chez toutes ces jeunes femmes même s’ils ne suffiraient pas à casser la volonté de ces femmes plus mûres. Il fallait un travail plus en profondeur.
« Tu es quelqu’un de cartésien, fit-il. Tu as déjà dû analyser la situation. Je ne doute pas que tu as déjà échafaudé des plans pour t’échapper. Mais ce n’est que vanité. Je te l’ai dit, tu ne sais rien d’ici et je suis sûr que tu n’appréhende pas le dixième de notre technologie.
Tu es intelligente mais cela ne suffit pas. Il te faudrait sans doute des années pour trouver le début d’une piste. Pendant ce temps, nous allons continuer à te faire vivre un enfer dont tu n’as même pas idée.
Faisons même un peu de fiction. Imaginons que tu puisses d’échapper. Penses-tu vraiment que tu serais alors en sécurité. La ville d’Eureka était l’endroit le mieux protégé de ton monde et nous l’avons pillée comme si elle n’avait été qu’un vulgaire petit village de paysans sans protection. Où que tu iras, nous te retrouveront. Tu es à nous. »
Il avait volontairement appuyé cette dernière affirmation et il la vit serrer les dents. Elle afficha une nouvelle expression de défi et il comprit qu’elle ne cèderait pas. De toute façon, il n’en espérait pas tant. Tout cela n’était qu’une première approche.
« Parfait, décréta-t-il. La séance aura été très instructive. Tu peux disposer. »
Bien trop contente de se tirer de cette situation sans encombre, Tess ne se fit pas prier pour déguerpir.
CHAPITRE 4
Zoé entra dans le bureau d’Altron, le cœur battant. Elle avait déjà subi bien des sévices dans cet endroit infernal.
Altron était un authentique sadique qui aimait l’humilier et la voir souffrir de toutes les façons possibles. Il la réduisait sans cesse au rang de simple objet sexuel.
Pourtant, ce n’était pas vraiment de la peur qui lui serrait le cœur mais un sentiment plus ambigu qu’elle n’arrivait pas à s’expliquer.
Elle s’approcha du dresseur qui lui tournait volontairement le dos.
« A genoux, sale petite chienne, ordonna-t-il. »
Il se tourna vers elle et elle se figea comme une statue de sel.
« Je t’ai donné un ordre, insista-t-il. »
Alors qu’elle demeurait immobile, il plissa les yeux.
« A GENOUX !!! Tonna-t-il. »
Sous le coup de la surprise, elle s’écroula sur le sol et se retrouva à quatre pattes.
« C’est mieux, estima-t-il. Continuons ! »
Zoé resta dans cette position en attendant les prochains ordres. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se laissait ainsi dominer par cet homme. C’était un homme fort puissant et capable de grandes violences. En faisant ainsi elle assurait sa survie.
Cependant un esprit aussi intelligent que le sien ne pouvait pas se laisser ainsi leurrer par la situation.
La peur qu’il lui inspirait n'expliquait pas tout. Au contraire. Au prétexte d’éviter la douleur, elle le laissait l’humilier et lui faire supporter mille souffrances. Le paradoxe était total.
Elle ne pouvait l’ignorer. Pas plus qu'elle ne pouvait oublier les étranges sensations qu’elle ressentait autant dans son cœur que dans son corps.
Elle n’avait jamais connu d’homme comme lui, un mâle Alpha imposant sa volonté par la seule parole.
En face de lui elle se sentait toute petite et finalement bien insignifiante alors que durant toute sa vie on lui avait appris à être indépendante et volontaire.
Altron semblait avoir compris cela mieux qu'elle. Il ne cessait de la pousser toujours plus loin dans la soumission.
Il s’approcha d’elle et s'agenouilla pour se mettre à son niveau. Il lui présenta alors un instrument qu'elle ne connaissait que trop bien.
Il s’agissait d’une petite pince qu'elle allait devoir avaler. L’instrument irait ensuite se loger n’importe où dans son système nerveux est déclencher toute une série de réactions aussi différentes qu’imprévisibles. La seule idée de ce qu’elle pourrait connaître la pétrifia. Cependant elle prit l’instrument et elle l'avala sans un mot.
La suite fut encore pire qu'est-ce qu'elle avait craint. Elle cria, pleura et fini même par se faire dessus et pourtant au milieu de ce marasme de douleur une chaleur inhabituelle envahit tout son corps.
Elle connut un orgasme. Le premier depuis qu’elle était leur prisonnière.
Altron retourna à son bureau. Après s’être assis, il se mit à pianoter sur son clavier. La séance avait été excellente.
« En voilà une nouvelle, déclara-t-il. Tu progresses encore plus vite que je ne le pensais. Je pense que la prochaine fois je pourrais inviter quelques amis. »
Allongée sur le sol, Zoé entendait à peine. Sous le choc, elle tentait toujours de comprendre ce qui lui arrivait.
CHAPITRE 5
« Une maso, souffla Trano en regardant la fin de la séance de 52R9D. Qui aurait cru cela ?
- Étonnant en effet, reconnut Altron. Mais si on y réfléchit bien, il y a des explications. Elle a grandi dans un environnement familial qui l’a toujours incitée à développer son indépendance et sa confiance. Exactement tout le contraire de ce comportement.
De plus, elle a passé ses années de maturation sexuelle entourée d'hommes certes brillants mais à l’opposé des mâles virils et autoritaires à même à révéler ces penchants. »
Trano hocha la tête en se disant que les choses évoluaient très bien. Il ne restait donc plus que deux rétives à l’enseignement.
« Nous allons déclencher l’ultimo.
- Pour toutes les filles ? Demanda son assistant.
- Bien sûr que non. Seulement pour 52S2Y et 52L3T. Il faut affaiblir leur résistance. Elles ont trop de retard sur les autres.
- Tu penses que ça suffira ?
- Pas tout à fait mais cela facilitera la suite des évènements. »
Altron hocha la tête. L’avenir d’Allison et Tess s'assombrissait encore.
CHAPITRE 6
Alison retrouva sa cellule alors que les lumières diminuaient doucement. Elle avait passé sa journée à réaliser des œuvres dégradantes. Pour l’ancienne directrice d'un immense laboratoire, l'humiliation était totale mais finalement bien acceptable au vu de ce qu'elle aurait pu subir.
Sans attendre elle se plaça sous le jet à air pulsé afin de se nettoyer. Elle était épuisée et ne désirait que se coucher pour reprendre quelques forces. Elle ne savait pas que ce répit venait de lui être retiré.
Quand elle sortit de la douche, elle se rendit compte que trois gardes avaient envahi sa cellule. Nue et désemparée, elle comprit facilement la raison de leur présence.
Ils étaient grands, nombreux et en pleine possession de leur force. Autant d’avantages sur une pauvre femme épuisée.
Consciente de sa faiblesse, Alison ne chercha pas à s'échapper. Ils purent donc l’encercler sans difficulté.
« Alors ma belle, lança l'un de ces hommes, il paraît que tu t'ennuies le soir et que tu as besoin de compagnie chaleureuse. Cette nuit tu ne vas pas en manquer. »
Les deux autres hommes se mirent à rire en écho de cette déclaration. Le regard noir, l'ancienne directrice tourna la tête en tentant de prévoir lequel serait le premier à l'agresser.
Ce fut une attaque coordonnée. On lui attrapa les poignets et les chevilles avant de la plaquer sur son couchage jambes écartées.
Dans cette position elle ne pouvait aucunement s’opposer à la pénétration qui ne tarda pas à arriver. Le membre de chair la pénétra d’un coup sec et l'homme la posséda totalement. Il commença à la besogner en donnant de grands coups de reins.
Devant l’apparente docilité de la jeune femme, ceux qui lui tenaient poignets une cheville relâchèrent leur pression. Consciente que la lutte était inutile, elle ne chercha pas à s’échapper. Ce n’était après tout qu’un nouveau viol après tant d'autres.
Les hommes s’enhardirent alors. On la retourna afin qu'elle se trouvât en position de cow-girl. Elle sentit alors un pénis presser à l’entrée de son anus.
Ce fut sa première sodomie. Brutale et sans préparation, ce fut un torrent de douleur qui envahit ses entrailles. Dans une volonté de conserver sa fierté, elle serra les dents afin de ne pas hurler.
Les deux hommes ne firent guère cas de son comportement. Ils mirent une minute à coordonner leurs mouvements puis ce fut l'hallali.
Les deux orifices de la jeune femme furent ainsi pistonnés avec toute l'ardeur que ces hommes dans la force de l’âge pouvaient déployer. Mais le pire était encore à venir.
Le troisième homme vint se placer en face d'elle. Il s’agenouilla afin de présenter son sexe au niveau de la bouche de sa victime. Alison conserva les dents serrées Mais un coup violent dans son anus la contraignit à pousser un cri. Le troisième en profita pour engouffrer son pénis dans sa bouche.
La réaction de l’ancienne directrice ne se fit pas attendre. Elle mordit aussi fort qu’elle le put.
Cette fois ce fut les cris d'un homme qui retentirent.
« Salope, hurla-t-il en retirant son sexe ensanglanté. Elle m’a émasculé.
- Arrête de dire des bêtises, lui lança celui qui la sodomisait. Ce n’est pas la première fois qu'une élève mord un peu trop fort. Allez, je vais te conduire à l’infirmerie. Un petit tour de reconditionnement et demain tu pourras recommencer à baiser toutes les chattes que tu veux. »
Allison sentit alors la douleur qui étreignait ses entrailles se dissiper, indiquant que son sodomiseur venait de se retirer.
L’homme qu’elle venait de mordre prit alors appui sur son collègue et les deux hommes prirent la direction de la porte.
Alors qu’ils disparaissaient de sa vue, le troisième homme qui continuait à violer l’ancienne directrice s’empara de son visage et la força à se tourner en direction de la porte. Elle grimaça de douleur.
« Tu crois sans doute que cela va te faciliter la tâche, lança-t-il goguenard. Tu te trompes. Crois-moi, il y en encore bien d’autres qui attendent pour profiter de tes trous bien chauds. »
Les deux hommes venaient d’atteindre la porte et, quand elle s’ouvrit, Allison vit alors qu’un homme attendait derrière.
Un homme ? Non. Il y avait en fait toute une file d’attente qui s’allongeait dans la semi-obscurité du couloir.
Les deux premiers hommes de la file entrèrent alors que les précédents sortaient et Allison comprit que son enfer ne faisait que commencer. Elle comprit alors qu’elle allait même durer très longtemps.
Il lui fallut une force énorme pour ne pas hurler.
CHAPITRE 8
Allison n’était pas la seule à connaître l’horreur des visites nocturnes.
Dans la cellule voisine, Tess subissait elle aussi les assauts de trois gardes motivés. Elle était ainsi violée, sodomisée et contrainte à une fellation profonde.
Contrairement à Allison, elle n’avait pas tenté de mordre l’homme qui lui prenait la bouche par peur des conséquences. Si elle avait compris plus vite que ces viols n’étaient que les premiers d’une longue série, peut-être l’aurait-elle fait.
Mais en ce moment, il était trop tard.
L’homme qui la sodomisait donna alors un grand coup de rein qui le fit pénétrer encore plus profond au sein de ses entrailles. Elle se cabra alors et il la saisit par la queue de cheval et tira fort.
« Allez hue, ma jument ! Chanta-t-il. Avec un cul comme ça, tu mérites bien d’être chevauchée en permanence. »
Il donna un nouveau coup de rein, provoquant un nouvel hurlement. Les hommes éclatèrent de rire tout en continuant de la violer.
CHAPITRE 9
Les viols continuèrent durant toute la nuit. Allison perdit rapidement le compte du nombre d’hommes qui la prirent durant ces longues heures de souffrance.
Au bout du compte, une sonnerie retentit et elle sentit les deux hommes qui la prenaient qui se crispaient légèrement avant de se retirer sans avoir joui.
Allison s’écroula sur sa couche, percluse.
« Tu as entendu la cloche, fit l’un des gardes à son intention. C’est le réveil. Alors dépêche-toi de te préparer pour rejoindre ton affectation. Tu t’es assez reposée. »
L’ironie de cet homme laissa Allison de marbre. L’ancienne directrice comprenait parfaitement ce qui se passait. Violence et privation de sommeil étaient une technique classique des opérations de lavage de cerveaux.
Ce qui s’était passé durant cette nuit n’était pas uniquement un défoulement sexuel mais bel et bien une nouvelle étape dans leur processus de conditionnement censé l’amener à accepter le sort qu’ils lui destinaient.
Elle serra les poings de rage. Elle ne cèderait pas.
Elle fut tirée de ses pensées par une claque sonore sur ses fesses.
« Alors faignante ! Lève ton joli petit cul ! Tu as du boulot ! »
Allison sursauta doucement devant cette nouvelle violence mais sentit qu’elle n’obtiendrait pas une seconde de repos supplémentaire. Elle poussa faiblement sur ses bras pour se redresser, quitta sa couche et saisit sa tunique pour quitter sa cellule en titubant.
« Allez, bonne journée, ajouta le garde. On finira notre petite « discussion » ce soir. Ce sera au moins aussi intense qu’hier. »
Allison trembla une seconde à cette nouvelle. Si elle avait eu l’illusion que cette nuit horrible fût la seule, elle venait de s’évaporer.
Elle enfila sa tunique et sortit de sa cellule en évitant de croiser les regards de ces hommes qui prenaient tant de plaisir à son malheur.
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