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L’enfer d'Eureka, épisode 5

CHAPITRE 1


Les jeunes femmes d’Eureka se retrouvèrent alors que les lumières artificielles de leur lieu de détention commençaient à décliner. Visiblement dans une volonté de maintenir certains équilibres biologiques autant des prisonnières que des géôliers, la luminosité variait au cours des heures recréant l’alternance jour/nuit terrestre.

Le teint livide, Holly leur raconta ce qu’elle avait connu dans ce maudit réfectoire mais aussi comment elle avait récupéré cette carte d’accès.

Le visage d’Allison s’illumina en constatant que sa jeune amie avait obtenu ce sésame si essentiel pour leur évasion.

« De mon côté, expliqua Jo. J’ai découvert un ensemble de salles bien protégées. Pas moyen d’y pénétrer sans une carte d’accès justement. Je ne saurais pas imaginer ce qui s’y passe mais j’y ai noté de nombreux va et vient. Ils sont en train d’y préparer quelque chose.

- Information importante, confirma Allison. Il faut découvrir l’usage de ces endroits.

- Nous sommes sur la lune, intervint alors Zoé. Sur la lune. Cela veut dire que nous ne pouvons pas nous aventurer à l’extérieur sous peine d’y mourir en quelques secondes. Même sans ça, il n’y a rien. Aucun endroit pour se cacher et aucune nourriture.

- Nous trouverons une solution, la coupa Allison. Nous sommes arrivées grâce à des vaisseaux qui traversent l’espace mais aussi la trame entre les univers. Nous repartirons par l’endroit où nous sommes arrivés. »


La directrice affichait une mine déterminée. Il fallait à tout prix chasser tout pessimisme. Leurs géôliers n’attendaient que de les voir abandonner. Abandonner constituait la première étape de leur soumission. Elle était la cheffe de ce petit groupe et devait maintenir sa cohésion et sa motivation.



CHAPITRE 2


Les lumières continuèrent à décliner doucement indiquant la venue de la nuit. Elles furent alors conduites dans ce qui devait leur servir de chambres.

Le terme de cellule s’appliquait bien plus à cette petite pièce de moins de 8 m² avec une petite couche simple collée à un mur et ouvrant sur une salle de bain/toilettes tout aussi spartiate.

Les cellules étaient individuelles ce qui leur laissait une illusion d’intimité. Illusion seulement car elles savaient désormais que des dizaines de caméras incrustées dans les murs les épiaient en permanence.

Allison fut donc séparée de ses amies pour la nuit et elle put enfin se poser. Elle avait du mal à réaliser qu’une seule journée s’était écoulée depuis le moment où elle s’était levée au matin d’une journée comme les autres.

Elle jeta un regard rapide sur son poing serré dans lequel elle tenait la carte d’accès volée par Holly. Elle ne pouvait se permettre de la montrer à tous ces espions mécaniques autour d’elle mais il lui était aussi impossible de la garder.

La disparition de cette carte finirait par être remarquée et ils fouilleraient alors toutes les prisonnières qui n’avaient que peu de moyen de cacher quoi que ce fut.

« Heure de la douche ! Tonna une voix qui semblait venir de partout. Vous avez un demi-Crack. Tout manquement sera sévèrement puni. »


Allison se redressa un peu et réfléchit. Il était évident qu’ils allaient tout faire pour contrôler leurs vies. Plus elles cèderaient à leurs consignes, plus elles accepteraient d’obéir sans hésiter et plus elles avanceraient sur le chemin qu’ils voulaient leur faire prendre.


Cependant, elle savait aussi qu’une politique de résistance à outrance n’était pas la meilleure des options. Elle devait louvoyer, éviter de les laisser entrer dans sa tête tout en donnant l’impression de céder. S’ils pensaient qu’elle se soumettait alors ils relâcheraient leur vigilance et leur laisserait l’occasion de s’évader.


Ainsi, elle se leva, retira sa tunique et se dirigea vers la douche. Oubliant les multiples yeux électroniques qui la détaillaient sous toutes les coutures, elle se plaça sous le pommeau de douche avant de se sentir traversée par ce flux étrange et si efficace qui la nettoya en quelques instants.




CHAPITRE 3


Les lumières de la journée revinrent à une vitesse bien trop rapide pour ces jeunes femmes épuisées par la journée précédente si traumatisante. Mais leurs géôliers ne semblaient pas décidés à leur laisser un repos qui pouvait les aider à entretenir leur volonté.


On leur attribua rapidement des corvées auxquelles elles se soumirent sans révolte suivant les concepts d’Allison.

Ces petites tâches simples furent presque libératrices puisqu’elles leur permirent de se vider la tête.

Malheureusement, en ce lieu de perdition, les répits n’étaient que provisoires.


Le matin était bien entamé et les jeunes femmes s’activaient au nettoyage du réfectoire sous la surveillance des gardes quand trois hommes déboulèrent l’air passablement énervé.


Holly se crispa en reconnaissant les tenues des stagiaires qui l’avaient tant malmenée la veille, le dénommé Crimson à leur tête.

Celui qui était considéré comme le major des stagiaires, sorte de chef officieux, fondit littéralement sur la jeune femme.

« 57F7Z ! Gronda-t-il. Qu’est-ce que tu fous ici ?!? »


Tétanisée, Holly demeura silencieuse, se souvenant du rendez-vous qu’il lui avait fixé après qu’ils l’eurent tous violée. Son cœur se mit à battre la chamade alors que cet homme qu’elle savait sans pitié s’approchait d’elle.


« Tu as perdu ta langue ? Ajouta-t-il. TU AVAIS RENDEZ-VOUS !!! »


Holly sursauta mais cet élan de colère eut l’effet inverse de celui escompté. La jeune femme se redressa et défia Crimson du regard.


« Jamais, lui rétorqua-t-elle. Plus jamais, je ne me soumettrai.

- Jamais ? Ricana Crimson en s’approchant d’elle pour s’emparer de son bras.

- Tu peux tenter de me faire tout le mal que tu veux, se défendit-elle. Je ne cèderai plus. Je ne deviendrai pas votre chose.

- Tout le mal ? Je pense que tu n’as aucune idée de notre pouvoir de nuisance. Tu penses sans doute que le nervo-fouet et l’objet de douleur le plus puissant en notre possession. »


Il se retourna en direction d’un de ses collègues qui lui remit une sorte de petit instrument cylindrique ne devant pas mesurer plus de de deux centimètres. La seconde suivante, il lança l’objet en direction d’Holly qui réagit avec un temps de retard.

L’objet se colla sur le visage de la jeune femme à seulement quelques centimètres de son nez. Avec une rapidité improbable, le tube de métal bondit dans sa narine droite. Moins d’une minute plus tard, Holly poussa un cri strident avant de s’écrouler en position fœtale.


Alertée par ce hurlement, Jo traversa la moitié de la pièce sans que personne ne vint s’interposer et prit la tête d’Holly entre ses mains.

La jeune scientifique affichait un teint cadavérique et un regard vitreux. Son corps était la proie de spasmes nerveux et elle continuait à pousser des cris.

La directrice de la sécurité fut prise de terreur pour le sort de son amie. Elle releva le regard vers Crimson qui assistait à la scène, impassible.

« Elle ne va pas mourir, expliqua-t-il simplement. Le worm n’a aucune conséquence physique, il joue simplement sur la mémoire. Elle est en train de revivre ses peurs les plus profondes. Je pense qu’en ce moment, elle préférerait 1000 fois le nervo-fouet. »


Jo se redressa un peu en serrant les poings. Elle était telle un animal prêt à bondir pour égorger sa proie. Crimson semblait inconscient du danger qui pesait sur lui et restait immobile à trois mètres des deux jeunes femmes.

Jo prit un dernier appui et… fut interceptée en plein essor par un des gardes qui venait littéralement d’apparaître en elle et sa cible. Face à ce colosse et son armure noire, ce fut comme si elle percutait un mur et elle tomba sur les fesses, l’air ébêté.


Crimson la contourna sans même lui adresser un regard et vint s’accroupir au niveau d’Holly qui avait retrouvé une expression plus rassurante, à peine. Il tendit la main et il ne fallut qu’une minute pour voir surgir le worm depuis la bouche de la jeune femme. Il glissa le cylindre dans sa poche et revint vers la scientifique.

« Je ne me répèterai pas une seconde fois, tu as rendez-vous avec nous à 9 cracks demain. Si tu ne te présentes pas, j’implanterai le worm bien plus longtemps et tu passeras des lunilles entières à vivre toutes tes terreurs aussi tangibles que si elles étaient réelles. »


Holly fut prise d’un nouveau spasme devant cette menace.

« Tu as compris ma jolie petite chose ? »

Incapable de prononcer la moindre parole, elle se contenta de hocher faiblement la tête pour marquer sa reddition.


Crimson se releva, l’air satisfait. Le message était passé. Il porta alors son attention sur Jo alors que le garde se tenait toujours entre eux.

« 52G1Q, lança-t-il. Tu es convoquée en entretien personnalisé au bureau 3. »




CHAPITRE 4


Il fallut une seconde à Jo pour comprendre que ce monstre s’adressait à elle. Elle éclata.

« Tu peux crever connard, grogna-t-elle. »

Crimson se tourna alors vers le garde qui brandit alors un autre worm sous le nez de la jeune femme.


« Vas-y, couille molle, le défia Jo, pas du tout démontée. Je ne cèderai pas devant la peur de ce que vous pouvez me faire subir.

- TE faire souffrir ? fit le garde, faussement étonné. Je ne te réserve pas le worm. Il est pour quelqu’un d’autre. »


Il détourna son regard pour le fixer sur Zoé qui se trouvait à quelques mètres d’eux, retenue par un autre garde.

Le visage de Jo se décomposa en comprenant ce qu’il menaçait de faire.

« Non, ragea-t-elle. Pas ça.

- Il suffit de quelques secondes pour qu’il s’implante et trouve les failles. Elle va connaître un enfer que je ferai durer des cracks et je te forcerai à la regarder souffrir durant tout ce temps. »


Elle fixa alors son regard gris, sans émotion et elle comprit qu’il n’hésiterait pas à mettre ses menaces en œuvre. Elle pouvait supporter tout ce qu’ils lui imposeraient mais pas Zoé. Elle était trop jeune, trop fragile.

Jo desserra les poings et baissa la tête.

« Parfait, apprécia Crimson. On a dit bureau 3. »


Le visage fermé, la jeune femme prit la direction du grand escalier qui menait au bureau de Trano Krijkolk.




CHAPITRE 5


Allison n’avait pas assisté au spectacle affligeant de la séance de torture de la pauvre Holly.

Peu de temps avant que Crimson ne fît son entrée si remarqué, la directrice avait remarqué un étrange manège.

Plusieurs jeunes femmes portant des tenues couleur or qu’elle n’avait pas encore vu traversèrent le réfectoire pour disparaître dans un petit couloir sombre. L’une d’entre elles n’était personne d’autre que la jeune femme indienne avec laquelle elle avait tenté de nouer des liens.


L’arrivée du major stagiaire avait retenu l’attention de tous les gardes ce qui lui avait laissé la latence de s’éclipser pour suivre une de ces jeunes filles.

Cette jeune blonde au teint clair affichait la même expression soumise que l’indienne. Elle passa à moins d’un mètre d’un groupe de gardes qui ne firent même pas attention à elle. Allison associa ce relâchement à la tenue dorée qu’elle portait. Elle comprit alors qu’une tenue de ce genre était un autre sésame nécessaire à la réussite de ses plans.


Intriguée par cette femme et sa tenue, la directrice suivit donc la jeune femme dans les petits couloirs.

Consciente de rester sous la surveillance des « yeux » cachés dans les murs, elle s’efforça à garder une attitude naturelle.

La jeune fille suivait son chemin sans hésitation jusqu’à arriver devant une porte noire. Elle se figea, attendant clairement qu’on lui ouvrît. Ce qui se passa au bout d’une minute.

Cachée dans un recoin, Allison observa la pièce qui se dévoilait au travers de la porte. Alors que la jeune fille disparaissait à sa vue, elle remarqua une grande machine qui ressemblait à un grand placard en métal et avant que la porte ne fermât, eut une révélation.

Un homme portant une tenue qui ne correspondait à aucun des uniformes des geôliers de cette prison en sortit alors et elle comprit qu’il s’agissait d’une sorte de visiteur mais surtout que cette étrange machine était une sorte de moyen de transport.

Un moyen de transport qui, sans doute, permettait de quitter cet endroit pour rejoindre la Terre et peut-être plus.


Allison sourit. Voilà la porte de sortie qu’elle cherchait.



CHAPITRE 6


Hujil Yarkl défilait devant les 4 jeunes femmes parfaitement alignées et silencieuses. En « élèves » consciencieuses, elles gardaient les yeux baissés, attendant le bon vouloir du commercial de l’Elite Agencie.

Il s’agissait toutes d’accomplies parfaitement dressées qui savaient rester à leur place et laisser les maîtres décider.


Ils étaient à une lumille de la vente aux enchères et le temps était aux visites des acheteurs potentiels. Des clients, parmi les plus riches et les plus influents, étaient invités à venir inspecter les lots en vente afin d’estimer leur valeur.

En attendant l’arrivée de ces clients VIP, le commissaire-priseur amené à diriger les enchères venait personnellement pour attester de la qualité affichée des pièces mises en vente. Il était la garantie pour les clients ne pouvant pas estimer eux-mêmes la valeur des biens qu’ils allaient tenter d’acquérir.


L’homme s’approcha de la première fille et se pencha pour soulever sa tunique dorée sans qu’elle ne bronchât. Elle demeura tout aussi stoïque quand il enfonça ses doigts dans la fente de sa vulve pour en tester l’élasticité.


Tous les lots de cette vente avaient été reconditionnés. Des chirurgiens-microniciens avaient réparés tous les dégâts causés par les sévices qu’elles avaient subis durant leur dressage et elles présentaient toute un physique aussi agréable que le jour où elles avaient posé les pieds sur le sol de la lune de ce monde.


Le commissaire-priseur glissa la main sous la tunique et tripota doucement la poitrine de cette jeune femme. Il joua doucement avec ses tétons puis tira un peu dessus. Rompues à des brimades bien pires que celles-là, elle ne réagit même pas.


Le commissaire se redressa, fit un petit mouvement de tête approbateur puis cocha la case « qualité certifiée » sur sa tablette avant de se tourner vers la jeune femme suivante.


Hujil assista serein à ces évaluations. Il connaissait la qualité de sa marchandise. Toutes ces filles avaient été obtenues après des prélèvements. Leur note allait après formation de A- à A.

Si elles n’arrivaient pas à la qualité tout simplement exceptionnelle du lot 52 dont ils venaient de commencer le dressage, elles restaient bien au-dessus de la moyenne.


Le commissaire termina son inspection sans trouver quoi à redire sur les pièces de sa vente. Son salaire étant indexé à la valeur totale de la vente, il ne pouvait que se réjouir de ces résultats.

« Vos esclaves sont parfaites, complimenta-t-il. Comme toujours. »


Hujil hocha simplement la tête. Cette formalité passée, les choses sérieuses pouvaient commencer.


Les premiers clients croisèrent le commissaire-priseur qui repartait via le portail. La vente ne se déroulait pas sur le site de l’agence mais dans un lieu dédié sur Terre. La vente allait regrouper plusieurs lots en provenance de différentes agences mais l’Elite Agency allait bien entendu attirer toutes les attentions car ses produits dépassaient toujours ceux des autres.


Hujil fit déplacer ses filles afin de les écarter et de faciliter les observations. Les clients n’allaient pas avoir la même approche professionnelle que le commissaire-priseur et avaient en conséquence besoin de plus d’espace.

Ainsi les jeunes femmes furent donc tripotées dans tous les sens, leurs orifices explorés par des doigts inquisiteurs et leurs bouches envahies de langues aventureuses. Elles se laissèrent faire quand le client demandait de la docilité et se montrèrent réactives quand il attendait qu’elles répondissent à ses avances comme les bons petits animaux de compagnie qu’elles étaient destinées à devenir.


Hujil suivait tout cela de loin quand le bruit significatif de l’ouverture d’un portail annonça l’arrivée d’un nouvel invité et pas des moindres.


Gérald Lagarde était LE VIP. L’inventeur de la machine à traverser la trame qui avait littéralement sauvé leur monde de l’anéantissement et celui qui possédait le pouvoir de contrôle sur les voyages inter-dimensionnels. Sa fortune était tout simplement incalculable de telle façon à ce que sa ligne de crédit est tout simplement illimitée. Si jamais Lagarde se prenait d’affection pour une des pièces en vente c’était l’assurance de voir les enchères atteindre des sommets.

Une telle puissance financière incita Hujil à abandonner sa position en retrait pour venir aux devant du nouveau venu.


« Monseigneur, fit le commercial avec tout le respect dont il était capable. C’est un honneur de vous voir.

- Bonjour Hujil, répondit Lagarde. C’est toujours un plaisir de venir profiter de vos avant-premières. Vos filles sont toujours de haute qualité. »


En disant ça, il jeta un petit regard sur la jeune fille blonde qui l’accompagnait. Avec un physique digne d’un mannequin, cette grande jeune femme à la silhouette élancée était passée par le centre de dressage de l’Elite Agencie avant qu’il ne l’achetât à prix d’or. Un prix dont il n’avait jamais eu à regretter le moindre centime.


Sans perdre plus de temps en mondanités, il se dirigea vers la première des esclaves en instance de vente. Il s’agissait ni plus ni moins que de 38D8H.

La jeune indienne se montra tout aussi docile que lors des précédentes inspections qu’elle avait subies. Elle écarta même légèrement les cuisses quand il testa l’élasticité de son intimité.

Lagarde sourit et enfonça deux doigts dans la fente ainsi offerte. La jeune femme poussa un petit râle de plaisir. Son conditionnement était tel qu’elle ne faisait plus la différence entre son plaisir et les réactions que le dressage lui avait imposées.

Lagarde poursuivit son œuvre. Contrairement au commissaire-priseur, il s’intéressait autant au physique de la jeune esclave qu’à sa docilité et sa capacité à lui donner du plaisir.

Visiblement intéressé, il lui retira sa tunique et joua avec sa petite poitrine tendue. Suivant toujours un réflexe conditionné, les tétons se dressèrent immédiatement.

Lagarde se tourna vers Hujil qui suivait la scène avec attention.

« Elle est bien dressée, comme toujours, complimenta Lagarde. J’aimerais la tester avec plus de précisions.

- Si vous voulez rejoindre un des salons, proposa Hujil. Le 1 est disponible. Bien entendu, comme elle sort de reconditionnement, vous devrez versez un dédommagement si vous voulez utiliser son cul.

- Ce serait dommage de se priver de ce petit plaisir, commenta Lagarde en enfonçant son annulaire dans l’anus comme vierge de l’ancienne chirurgienne. »


D’un geste de la tête, Hujil indiqua une petite porte située sur la droite et 38D8H se mit immédiatement en mouvement dans sa direction, Lagarde et son accompagnatrice à sa suite.





CHAPITRE 7

Jo monta l’escalier en comptant ses pas. Elle sentait le regard des gardes qui pesait sur elle. En jetant un coup d’œil vers le bas, elle vit que Zoé était toujours sous la férule d’une de ces montagnes en armure ce qui l’incita à un peu accélérer le pas.

La responsable de la sécurité atteignit l’étage et traversa la coursive le regard noir. Elle arriva devant la porte 3 et leva la main pour taper.

A cet instant, elle se reprit. Elle avait accepté de se plier à cet ordre mais ne comptait pas pour autant se montrer aussi docile qu’ils l’attendaient.

Elle poussa la porte du pied et entra dans le bureau comme une tornade, prête à en découdre.


Trano se trouvait assis derrière son bureau et ne sembla aucunement décontenancé par cette entrée en fanfare. Il croisa ses mains sous son menton en posant ses coudes sur le bureau tel un directeur d’école devant une élève récalcitrante.

Ce calme affiché pris quelque peu Jo de court qui espérait le mettre hors de lui. Au lieu de cela, il se contenta de se lever et de la considérer avec une certaine hauteur.


Jo le trouva étrange, presque familier. Il portait une tenue différente de celle des gardes ou des autres dresseurs. Une tenue qui la ramenait presque à une certaine période de son passé.

« Alors, sergent-chef, fit Trano, on ne respecte pas le protocole. Garde à vous !! »


Suivant un antique réflexe conditionné, Jo se fixa comme elle l’avait fait tant de fois quand elle servait dans l’armée. Elle reprit cependant rapidement ses esprits et se relâcha en retrouvant son expression de défi.


Trano parut cependant satisfait par sa réaction qui confirmait ses premières suppositions. De son côté, Jo sentit qu’elle avait affiché une insuffisance et tenta de reprendre l’initiative.

« Je ne suis plus un sergent, lança-t-elle. Vous retardez.

- Pas vraiment, répondit-il. Je pense qu’il est des choses qui font partie de nous. Tu es un soldat et tu le resteras toujours. Comme moi.

- Je n’ai rien à voir avec vous.

- Tu crois ? J’ai servi durant la guerre des 500. J’ai combattu sur des champs de batailles qui occupaient l’espace de plusieurs planètes. Au front, tu dois te reposer sur les ordres donnés. Il n’y a pas de place pour la rébellion.

- Jo Lupo, matricule n°951275, armée américaine. »


Trano hocha la tête en reconnaissant cette phrase que les militaires de la dimension de son élève apprenaient au cas où ils finissaient prisonniers. Elle se plaçait donc comme une prisonnière de guerre mais revenait aussi à son statut de militaire. Ce faisant, elle suivait exactement le chemin qu’il voulait lui faire emprunter.

« Tu n’es pas une prisonnière de guerre, affirma-t-il.

- Et quoi d’autre ? Vous m’avez kidnappée après avoir détruit ma ville et vous me détenez ici.

- Sauf que nous ne sommes pas sur ton monde et sur le mien les règles sont différentes. Et ici, je suis l’autorité. Tu es un soldat et tu dois te soumettre à l’autorité.

- Foutaises ! »

Trano sourit à nouveau et la fixa de nouveau de son regard si déstabilisant. De nouveau, Jo sentit ses muscles se crisper comme si elle revivait une scène issue de son passé.

« Les foutaises sont pour ceux qui n’agissent pas, rétorqua-t-il. Nous agissons. Tu es un soldat et tu as appris à t’adapter aux changements de situation. Servir et être fidèle. »


Jo grogna mais demeura étrangement immobile. Trano décida de pousser encore son avantage.

« Imaginons que ton gouvernement change et que ceux qui prennent le pouvoir aient des idées différentes des tiennes ? Que ferais-tu ? Tu trahirais ?

- Non, répondit-elle comme par réflexe. Je sers mon pays quelque soient les circonstances.

- Et bien, désormais ton pays c’est l’Elite Agencie.

- Jamais !

- Et pourtant. Tu vis sur un monde étranger dont les règles sont différentes. Il n’y a pas de retour en arrière possible et tu dois t’adapter comme tu l’as appris. Un soldat doit servir son pays et l’autorité qui est à sa tête. Nous attendons des choses bien précises de ta part et tu dois t’y soumettre comme on te l’a appris durant ta formation militaire. »


Cette fois, c’en fut trop pour la jeune femme.

« Vous êtes dingues, lança-t-elle, des éclairs de rage dans les yeux. Jamais, je ne me soumettrai à vous. Vous êtes mes ennemis et je vous détruirai. »


Trano se figea une seconde, conscient qu’elle était prête à bondir. Elle restait un animal dangereux et il décida de ne pas prendre le risque de la perdre par excès de précipitation.

« Très bien, abandonna-t-il. Nous en reparlerons plus tard. »


Il retourna s’assoir derrière son bureau, tournant le ostensiblement le dos à Jo. La jeune femme plia les genoux dans l’idée de profiter de cette occasion mais, chose rare chez elle, fut prise d’une hésitation.

Etait-il vraiment l’ancien combattant qu’il affirmait ? Dans ce cas, il ne pouvait se mettre ainsi en danger et pouvait avoir déjà préparé sa riposte. De plus, les conséquences d’un acte violent pouvaient se répercuter sur Zoé et les autres jeunes femmes d’Eureka.

Elle abandonna son projet meurtrier, pour l’instant.


Trano s’assit et reporta son attention sur elle.

« Nous en avons fini pour aujourd’hui, décréta-t-il. Tu peux disposer. »


Jo hésita une nouvelle fois. Elle n’avait jamais envisagé de ressortir de cet endroit sans que quelque chose de sinistre se fût passé.

Trano posa sur elle son regard si déstabilisant et elle prit enfin la décision de sortir aussi vite qu’elle le pouvait. Elle ne se doutait pas encore qu’elle avait subi bien pire que ce qu’elle craignait.




CHAPITRE 8


Lagarde entra dans la grande chambre à la suite de 38D8H. Il détailla cette jeune indienne à la taille fine. Sa poitrine était un peu petite mais ses fesses bien formées.

Il jeta un regard vers son accompagnatrice dont la silhouette filiforme indiquait bien que ses goûts ne se portaient pas toujours sur les femmes aux poitrines visibles.

Il fallait dire aussi qu’il aimait la diversité et que son harem comportait bien des physiques différents. Depuis qu’il avait ouvert la trame aux hommes de ce monde, il avait acquis une telle fortune qu’il pouvait se permettre toutes les excentricités et posséder des dizaines d’esclaves n’attendant que ses bons vouloirs en permanence en faisait partir.

Il se sentait parfois comme un collectionneur et justement, une jeune indienne manquait à sa panoplie ethnique.


38D8H s’arrêta juste devant le lit et se tourna dans sa direction, attendant ses ordres. Il la laissa ainsi dans l’attente pour voir si elle était bien dénuée de la moindre fierté.

Après 5 longues minutes de silence, il estima le test réussi et se tourna vers son accompagnatrice.

Elle s’appelait naguère Gigi et excitait les hommes de son monde en défilant sur les podiums des plus grandes capitales. Lagarde l’avait rebaptisée Paradise et elle n’excitait plus que lui lors de séances torrides.

Il passa sa main à l’arrière de son coup et déclipsa l’anneau de sa robe qui glissa doucement le long de son corps fin.

Totalement nue en dessous, elle dévoila donc sa minuscule poitrine, son ventre bien plat et ses jambes effilées réhaussées par ces jolies petites fesses bien sculptées par des années de gymnastique.


Lagarde la conduisit vers le lit où il s’installa en écartant les jambes. Paradise s’agenouilla et commença à défaire son pantalon.

Dans le même temps, il se tourna vers 38D8H qui n’attendit pas une seconde et vint se positionner juste à côté de l’ancien mannequin.

Quand cette dernière sortit le sexe déjà bien raide, la jeune indienne l’avala sans attendre et commença une fellation très experte.

Lagarde ne fut pas surpris, il savait que les filles de l’Elite Agencie possédaient une formation complète et connaissaient bien des pratiques capables de combler même les hommes les plus exigeants.

Paradise ne fut pas en reste et elle poussa la jeune indienne pour enfourner le sexe à son tour. Ainsi les deux jeunes femmes échangèrent ce sexe tendu pendant quelques minutes jusqu’à ce que le maître décidât de passer à plus croustillant.

Il prit leurs têtes et les conduisit à se toucher. Comprenant l’ordre explicite, les deux femmes ouvrirent la bouche et s’embrassèrent goulument dans un french kiss des plus expressifs.

Dans le même temps, leurs mains commencèrent à se balader sur le corps de l’autres, excitant téton, ventres et intimité avec une dextérité qui témoignait de leur expérience dans ces jeux saphiques.


Lagarde les laissant ainsi se tripoter pendant quelques instants puis il prit Paradise par le col pour l’allonger sur le lit, jambes bien écartées.

De la même façon, il plaça 38H8D entre les cuisses ouvertes de l’ancien mannequin. L’élève de l’Elite Agencie plongea immédiatement sa langue dans l’intimité de sa nouvelle partenaire et commença à exciter ses zones érogènes.

En esclave bien dressée au corps réceptif à toutes les caresses, Paradise se mit à gémir au bout de quelques secondes.

Dans le même temps, Lagarde se plaça derrière la jeune indienne et se planta en elle d’un coup sec.

Le vagin « reconditionné » de la jeune femme se révéla fabuleusement étroit, comme l’aurait été celui d’une vierge. Heureusement pour elle, il était aussi très lubrifié ce qui rendit la pénétration très aisée et peu douloureuse.

Lagarde n’attendit pas une seconde et commença à donner des coups de reins qui le firent s’enfoncer encore plus profondément dans la jeune femme qui se mit à haleter.

« Arrête de gémir ! Gronda-t-il. Continue à la sucer ! »


38H8D replongea sa tête entre les jambes de Paradise qui gémit de plus belle.


Les cris de ces deux femelles excitèrent encore plus l’homme qui les possédaient et qui accéléra le rythme de ses coups de boutoir.

Paradise semblait se perdre sous l’effet des caresses de sa nouvelle partenaire qui se retrouvait la langue totalement imbibée de cyprine. Entre faux plaisir et vraie soumission, l’ancien mannequin ne faisait plus la différence et jouissait comme si elle avait toujours adoré ce genre de caresses contre-nature.


Lagarde avait besoin de bien plus et sortit bruyamment du vagin de l’ancienne chirurgienne pour se placer à l’orée de ses fesses.

Pénétrer l’anus d’une « élève » non encore achetée demandait une indemnité de plusieurs centaines de milliers de crédits que Lagarde paierait sans même s’en rendre compte.

Il dut forcer un peu pour passer cet œillet anal reconditionné et cela arracha un petit cri à cette jeune femme habituée aux relations sans douceur.

Au cœur de ce conduit redevenu étroit, Lagarde se sentait comme à son aise. Comme il faisait reconditionner toutes ses esclaves à intervalles réguliers, il avait l’habitude de ces sensations qui laissaient penser que c’était la première fois que l’on visitait l’orifice en question.

Il pilonna sans retenue l’anus de la jeune indienne s’enfonçant le plus profondément dans ce conduit qui lui résistait de manière quasi-extatique.

38H8D se contractait sous les effets contradictoires que son cerveau conditionné devait traiter mais ondulait afin de rendre la relation la plus agréable pour l’homme qui la prenait sans oublier de continuer à exciter l’intimité de la jeune blonde qui criait son plaisir à quelques centimètres d’elle.

Lagarde n’en pouvait plus. Il éjacula dans un cri rauque. Son sperme envahit l’orifice anal de la jeune chirurgienne qui poussa un nouveau râle de plaisir en sentant le liquide séminal en elle.


Il sortit de la jeune femme et s’assit dans l’un des fauteuils installés en face du lit.

« N’arrêtez pas pour moi, mes petites chiennes, fit-il à l’intention des deux jeunes femmes qui s’étaient figées après qu’il eût jouis. Continuez ! La séance est loin d’être finie. »

Habituée à combler les désirs de son maître, Paradise se redressa, prit 38H8D par les épaules pour l’allonger sur le lit avant de se mettre sur elle de telle façon à placer son entrejambe au contact du visage de « l’élève » de l’Elite Agencie.

L’indienne n’hésita qu’une seconde avant de replonger sa langue entre les petites lèvres de la jolie blonde qui poussa quelques râles de plaisir avant de plonger à son tour sa tête entre les cuisses de sa partenaire.

Lagarde prit la bouteille de champagne qu’on avait obligeamment posée à cet endroit à son attention et se versa un verre tout en profitant du spectacle de ce 69 lesbiens des plus sensuels.

Il apprécia le goût de l’alcool bien frais et sentait déjà un retour puissant de sa virilité. Non, la séance n’était pas terminée et ce n’était que la première d’une longue série pour l’ancienne chirurgienne.

« Gandhia, se dit-il. Je vais t’appeler Gandhia. »



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