CHAPITRE 1
Allison fut tirée de sa cellule par deux gardes qui la conduisirent en dehors du transporteur dans un immense hangar. Elle y retrouva les autres femmes d’Eureka et vit à leurs expressions qu’elles avaient toutes connus les pires des outrages, comme elle. Les propos de Beverly lui revinrent à l’esprit et son cœur se serra.
Zoé se jeta dans ses bras. En larmes, la jeune femme émettait des sons qui se voulaient des mots mais restaient incompréhensibles.
A un mètre d’elles, Jo Lupo était toujours entravée, son maquillage était devenu un marasme tant elle avait pleuré autant de peine que de rage.
Les 3 autres jeunes femmes avaient l’air hagard voire malade. Holly semblait même avoir vomi, conséquence de la traversée qu’elles venaient d’effectuer.
« Alisson, fit Tess. Que se passe-t-il ? Sais-tu où nous sommes ? »
Alisson ouvrit la bouche mais on ne lui en laissa pas le temps. Un homme portant une armure noire identique à ceux qui les avaient attaquées prit la parole sur un ton qui imposa le silence.
« SILENCE DANS LA TROUPE ! ALIGNEZ-VOUS ! »
Le ton fut tellement autoritaire que les 6 femmes y compris Jo, se plièrent.
Trano les détailla toutes du regard. Elles faisaient peine à voir avec leurs teins pâles, leurs visages cernés et leurs vêtements en lambeaux.
« Vous allez toutes enlever ces guenilles, ordonna-t-il. Elles sont affreuses. »
A ce moment, Jo retrouva sa volonté un temps dissipée.
« JAMAIS, tonna-t-elle avec cette détermination qui la caractérisait si bien. »
Trano ne parut même pas surpris. Mais la sanction tomba sans pitié.
Un des hommes situés derrière lui brandit une sorte de fouet qui traversa littéralement la jeune femme.
Il s’agissait d’un neuro-fouet qui excitait simultanément tous les centres de la douleur. Pour Jo ce fut comme si la douleur s’emparait de toutes les cellules de son corps. Elle n’avait jamais connu une sensation aussi horrible et elle se plia en deux en hurlant.
Trano fixa la jeune femme pendant un instant pour estimer si elle allait à nouveau se rebeller même elle semblait vraiment sous le choc.
Les 5 autres jeunes femmes se massèrent autour d’elle pour l’aider. La cheffe de la sécurité retrouvait un peu ses esprits et fit mine de se redresser mais Alisson posa sa main sur son épaule.
« Pas maintenant, murmura-t-elle. Ca ne sert à rien. Garde tes forces pour un moment plus propice ».
Jo fixa un instant sa supérieure et elle comprit que son esprit fonctionnait à toute vitesse, cherchant la porte de sortie de cet enfer. Si une personne pouvait trouver la solution, c’était bien Allison Blake. Jo affaissa les épaules et prit le temps de souffler une seconde.
Trano ne leur laissa cependant que quelques secondes avant de reprendre la parole.
« Reprenons, fit-il sur un ton plus posé. Déshabillez-vous… totalement ! Ensuite, vous passerez par la douche et on vous fournira vos nouveaux vêtements ».
Mécaniquement, elles retirèrent les lambeaux de ce qui avait été un jour des vêtements. Aucune d’entre elle ne portait plus de sous-vêtements suite aux viols, parfois multiples, qu’elles avaient subis.
Elles se retrouvèrent donc totalement nues, alignées, sous le regard concupiscent des hommes présents. Après les outrages qu’elles avaient connus, elles étaient au-delà de toute pudeur.
La « douche » fut aussi improbable que le reste de ce qu’elles avaient connu. Un des gardes tendit une sorte de projecteur dans leur direction et elles furent baignées par une onde étrange, aussi impalpable que l’air mais qui leur laissa une impression d’être passées sous un torrent pendant quelques secondes.
Quand cette impression se dissipa, elles étaient parfaitement propres, sans que cela ne leur apporte le moindre réconfort.
Toujours nues, elles furent conduites en dehors de cet immense hangar mais contrairement à ce qu’on leur avait dit, on ne leur fournit pas des vêtements. Une dernière étape les attendait.
CHAPITRE 2
Trano rejoignit la cabine de surveillance où l’attendait son second, Altron Frujkt.
« Que pensez-vous de cette récolte ? Fit Altron.
- Prometteuse, très prometteuse.
- Elles sont encore très rebelles.
- Heureusement car sinon nous ne servirions à rien et j’adore les challenges. »
Altron sourit et se pencha vers les écrans de contrôle. Les jeunes femmes venaient d’entrer dans la salle d’estimation.
Il s’agissait d’une immense pièce sombre au milieu de laquelle trônait une immense cabine semi-transparente.
« Vous allez toutes passer par là, indiqua un des gardes qui escortaient les prisonnières »
Il attrapa la plus proche de lui par le bras et la poussa en direction de la cabine. Holly puisqu’il s’agissait d’elle fut projetée en avant sur plusieurs mètres et stoppa sa course à quelques mètres de la petite ouverture. Elle resta immobile et son hésitation fut récompensée par une salve de neuro-fouet. Elle hurla et tomba à genoux.
L’un des gardes s’approcha d’elle alors qu’elle tentait de reprendre son souffle et la déposa sans ménagement sur le siège de la cabine. De grande ceintures et lanières l’emprisonnèrent immédiatement, lui interdisant tout mouvement.
Le garde ferma la porte et elle se retrouva plongée dans le noir avant qu’un faisceau de lumière ne balayât la petite pièce, scannant littéralement la jeune femme.
Dans la salle de contrôle, les écrans s’emplirent alors de chiffres et de graphique.
La cabine, qu’on appelait l’évaluateur, scannait la jeune femme sous toutes ses coutures récupérant des millions d’informations des plus simples comme ses mensurations ou son âge jusqu’à des plus complexes, cachées dans son code ADN. Le but de l’opération était de déterminer la valeur de la prise.
Le code commercial classait les esclaves récoltées suivant un classement bien précis reprenant une antique notation alors de la note F- à la A+.
Les esclaves scannées se voyaient dotées d’une note actuelle mais aussi d’une note de potentiel indiquant la qualité possible du matériel au bout d’une formation adaptée.
Trano suivait le défilement des chiffres avec intérêt.
Elite Agencie ne fournissait que des marchandises haut de gamme. Toute prise à la note potentielle inférieure à B+ serait automatiquement recalée et revendue soit à des agences moins élitistes pour les mieux notées soit à des Borstels pour les autres.
L’instant était donc critique. Si les qualités de certaines s’avéraient bien inférieures à celles escomptées, cela représenterait une perte sèche conséquente. La paye des traqueurs se verrait réduite en conséquence et surtout les unités de renseignement pourraient être sanctionnées lourdement.
Les dresseurs qui étaient payé en fonction des sommes obtenus lors des ventes auraient, eux, la charge de pousser la formation des prises restantes afin de les rendre les plus attrayantes possibles. Paradoxalement, moins d’esclaves à dresser ne voulait pas dire moins de travail pour eux, au contraire.
« Unité 52F7Z, anciennement Holly Marteen, énonça l’ordinateur. Age 24 ans, espérance de 250 ans. QI de 133 soit dans les 2% supérieurs des habitants de son monde. Condition physique à 50%, fortement améliorable. Parfaitement fertile mais n’ayant jamais été fécondée. Sensualité à 65% mais potentiel à 75%. Docilité à 55% à améliorer d’urgence. Evaluation finale : A- et potentiel à A. Valeur marchande estimée entre 1 million et 2,5 millions. A intégrer. »
Une sonnerie retentit et la porte de la cabine s’ouvrit. Encore un peu sonnée, Holly fut extraite du fauteuil par un des gardes et emportée comme un paquet de linge dans une autre pièce.
Le garde le plus proche indiqua Zoé du doigt.
« A ton tour, petite chatte, ricana-t-il. »
Zoé trembla car elle venait de reconnaître la voix de celui qui l’avait violée moins d’une journée plus tôt. Comme terrorisée, elle lâcha la main d’Allison et partit s’installer dans la cabine.
« Unité 52R9D, anciennement Zoé Parker. Age 19 ans, espérance de 254 ans. QI de 138 soit dans les 1,8% supérieurs des habitants de son monde. Condition physique à 68%, bien améliorable. Parfaitement fertile mais n’ayant jamais été fécondée. Sensualité à 73% mais potentiel à 93%. Docilité à 69%, besoin d’amélioration. Evaluation finale : A- et potentiel à A+. Valeur marchande entre 4 millions et 8,7 millions. A intégrer sans condition. »
Après Zoé, ce fut au tour de Tess.
« Unité 52S2Y, anciennement Tess Fontana. Age 34 ans, espérance de 231 ans. QI de 142 soit dans les 1,5% supérieurs des habitants de son monde. Condition physique à 70%, légère amélioration possible. Parfaitement fertile mais n’ayant jamais été fécondée. Sensualité à 70% mais potentiel à 78%. Docilité à 40% à améliorer d’extrême urgence. Evaluation finale : A. Potentiel atteint. Valeur marchande entre 5,2 millions et 6,5 millions. A intégrer. »
Pilar fut la suivante
« Unité 52W6V, anciennement Pilar Martinez. Age 18 ans, espérance de 235 ans. QI de 120 soit dans les 10% supérieurs des habitants de son monde. Condition physique à 75%, bonne amélioration possible. Parfaitement fertile mais n’ayant jamais été fécondée. Sensualité à 70% mais potentiel à 82%. Docilité 72%, besoin d’amélioration. Evaluation finale : B et potentiel à A-. Valeur marchande entre 800 000 et 5,5 millions. A intégrer. »
Il ne resta donc plus que Jo et Allison. Quand le garde s’approcha de l’ex-cheffe de la sécurité, cette dernière perdit le contrôle qu’elle avait réussi à retrouver et bondit sur lui. Elle était rapide mais pas suffisamment pour un traqueur aussi expérimenté. Il para son attaque aussi hardie que pathétique et la projeta en arrière.
Avant qu’elle ne put se relever, elle fut foudroyée par le neuro-fouet. Plusieurs coups de cette arme qui provoquait le maximum de douleur sans laisser la moindre séquelle, la laissèrent en nage, presque convulsive.
Sans la moindre compassion, le garde la prit comme un ballot de paille et la projeta dans la cabine. Les liens se resserrèrent autour d’elle. Une aiguille sortit d’un orifice et se planta dans le bras de la jeune femme afin de lui injecter un calmant qui lui permettrait de retrouver un semblant de sérénité afin de ne pas fausser l’évaluation.
« Unité 52G1Q, anciennement Joséphine Lupo. Age : 29 ans, espérance de 248 ans. QI de 108 soit dans les 40% supérieurs des habitants de son monde. Condition physique à 97% à son maximum. Parfaitement fertile mais n’ayant jamais été fécondée. Sensualité à 60% mais potentiel à 85%. Docilité à 20%, DOIT ETRE BRISEE EN URGENCE. Evaluation finale : B- et potentiel à A-. Valeur marchande entre 900 000 et 7,1 millions. A intégrer. »
Alors qu’on portait une Jo complètement dans les vapes vers la pièce voisine, le garde se tourna vers la dernière prise encore présente.
Allison serra les poings. Elle bouillait de s’enfuir mais la rébellion de Jo lui avait servi d’exemple. Dans ces conditions, elle n’avait aucune chance contre ces tanks sur pattes, seule la ruse pourrait lui permettre de s’échapper de cet endroit. Elle se dirigea donc volontairement vers la cabine et s’y installa sans rechigner plus que ça.
« Unité 52L3T, anciennement Allison Blake. Age 39 ans, espérance de 245. QI de 148 soit dans les 0,08% supérieurs des habitants de son monde. Condition physique à 81% à son maximum. Parfaitement fertile et ayant été fécondée à plusieurs reprises. Sensualité à 91% mais potentiel à 97%. Docilité à 35%, DOIT ETRE BRISEE. Evaluation finale A+, potentiel atteint. Valeur marchande : supérieure à 15 millions. INTEGRATION OBLIGATOIRE. »
Altron tapa dans ses mains à l’énoncé de la dernière évaluation. Trano modéra son enthousiasme mais l’effort était conséquent.
Il s’agissait là de la meilleure récolte de leur histoire et 52L3T représentait une cerise sur le gâteau d’une valeur tout proprement exceptionnelle. Les traqueurs méritaient leur salaire et les agents de renseignements allaient toucher la plus belle prime de leur vie.
Maintenant la pression était sur eux avec une telle matière première, ils se devaient de polir toutes ces pouliches afin d’en tirer le pactole qui leur était promis.
CHAPITRE 3
Allison retrouva ses compagnes d’infortunes dans une pièce éclairée où elles attendaient le bon vouloir de leurs geôliers. Jo restait assise dans un coin, le regard encore un peu dans le vague ce qui indiquait que les drogues qu’on lui avait administrées faisaient toujours effet.
Un homme entra dans la pièce. Contrairement aux gardes présents, il ne portait pas d’armure noire et ne ressemblait pas à une armoire à glace. Il les passa toutes en revues, détaillant du regard chaque recoin de leur intimité totalement exposée puis il tendit à chacune une sorte de tunique d’un blanc immaculé.
« Voici vos vêtements, expliqua-t-il. »
Elles se pressèrent de couvrir leur corps pour la première fois depuis des heures. Cependant, cette tenue tenait plus de la blague de mauvais goût que d’un vêtement digne de ce nom.
Il s’agissait donc d’une tunique d’une seule pièce, terriblement ajustée qui pressait leur poitrine, faisant poindre leurs tétons au travers du tissu. Le décolleté était plongeant mais ce n’était pas le pire.
Elle était terriblement courte. A tel point qu’elle couvrait à peine leurs fesses et cachait leur entrejambe mais à la seule condition qu’elles restassent immobiles. Au moindre mouvement, leurs parties charnues se révélaient.
« Ces tenues sont ajustées à la perfection, estima l’homme qui les avaient données. Vos parties intimes doivent toutes être parfaitement accessibles à tout moment afin que vous puissiez être prises sans difficulté ».
Holly eut un hoquet d’horreur à cette dernière affirmation. L’homme s’approcha d’elle en souriant. Il la fixa une seconde.
« Jolie petite chose, complimenta-t-il sardoniquement. Tu as beaucoup à apprendre. »
Il fit un geste dans la direction de la jeune femme qui recula de peur. Comme pris par surprise, il lâcha la carte magnétique qu’il tenait entre ses mains. Il jura et se retourna vers Holly.
« J’espère qu’elle n’est pas cassée, sinon tu en payeras les conséquences. Ramasse-la ! »
Avec le souvenir de la douleur du neuro-fouet à l’esprit, la jeune femme sursauta de nouveau et s’empressa de se retourner pour ramasser la carte tombée juste derrière elle.
Alors qu’elle se penchait en avant, sa tunique se releva doucement pour révéler tout le bas de son ventre. A ce moment, l’homme se colla contre elle et, sans lui laisser une seconde pour comprendre ce qui lui arrivait, la pénétra sèchement.
Holly poussa un cri de surprise et d’horreur alors que le membre de chair pénétrait dans son intimité mais, dans cette position de levrette, elle ne pouvait pas s’opposer à cet acte. L’homme la saisit alors fermement par les hanches et donna un premier coup de boutoir violent.
Sous le choc de la surprise, ses compagnes eurent alors le réflexe de venir à son aide mais un neuro-fouet frappa de plein fouet Allison qui était la plus proche de la scène.
Les cris de l’ancienne directrice tétanisèrent les autres jeunes femmes qui reculèrent devant le garde qui tenait cette arme de malheur.
De son côté, l’homme ne s’occupait pas d’elles, se concentrant uniquement sur la jeune femme qu’il prenait comme un soudard.
Holly pleurait toutes larmes de son corps alors que le membre de chair la pénétrait de tout son long. Elle sentait les bourses de son violeur qui claquaient sur ses fesses au rythme de ses va et vient incessants.
Soudain, d’un coup sec, il se retira d’elle et la poussa en avant, la faisant basculer encore plus. Elle crut alors qu’il en avait fini mais elle se trompait…lourdement.
Elle le comprit quand elle sentit la pression forte qui s’exerçait sur l’auréole de son anus. Elle hurla alors qu’elle subissait cette sodomie.
Très peu expérimentée dans les plaisirs de la chair, elle n’avait connu que peu de partenaire avant sa rencontre avec ces démons vêtus de noir qui l’avaient possédée l’un après l’autre sur la paillasse de son propre laboratoire et n’avait jamais été sodomisée.
Bien entendu, son violeur n’en avait cure et il commença à la besogner avec la même énergie qu’il avait déployée quand il prenait son vagin.
Cette sodomie sauvage continua pendant plusieurs minutes sous le regard horrifié des autres jeunes femmes. Même Jo avait retrouvé assez de lucidité pour comprendre l’auspice de cet acte.
L’homme finit par se retirer du fondement de sa jeune victime qui poussa un cri de soulagement. Elle ne résista même pas quand il la fit se redresser pour éjaculer sur son visage. Elle se retrouva maculée de sperme du front jusqu’à ses épaules.
Il prit une seconde pour se réajuster et se pencha vers elle qui était restait agenouillée, sous le choc.
« Bonne petite chienne, tu es parfaite pour te faire enculer et beaucoup prendront ce petit cul tout chaud dans les jours à venir. Tu verras, tu finiras par en redemander. »
Il la poussa sans ménagement et elle s’écroula sur le sol, espérant qu’ainsi on lui accorde un peu de répit
.
L’homme se tourna alors vers les autres femmes présentes.
« Voilà votre première leçon ! Lança-t-il. Vous n’êtes rien ! Nous faisons de vous tout ce que nous voulons au moment où nous le voulons. Acceptez ce fait et votre dressage se passera de la meilleure des façons. Résistez et ce n’en sera que plus jouissif de vous briser. »
CHAPITRE 4
Il leur fallut un long moment pour se remettre de la scène qu’elles venaient de vivre et encore plus pour la pauvre Holly qui demeura allongée sur le sol, le souffle court.
Les gardes les laissèrent ainsi prostrées à réfléchir à ce qui les attendait certainement dans l’espoir que ce temps de réflexion les conduisit à se soumettre à leur autorité.
Finalement, celui qui venait de violer la jeune chercheuse reprit la main.
« Lisez bien le code alphanumérique inscrit sur vos tuniques. Il s’agit de vos nouvelles identifications. Oubliez les noms que vous portiez auparavant, ils ont disparu avec votre ancienne vie. Vous êtes désormais la propriété de l’Elite Agencie, nos esclaves. Quand vous aurez été vendues, il reviendra à votre propriétaire de vous donner le nom qu’il souhaite, en attendant vous n’êtes qu’un numéro. »
Aucune des jeunes femmes ne releva vraiment ces explications. Le choc avait été tellement rude, les sévices subis tellement pénibles sur un laps de temps tellement court qu’il leur fallait du temps pour assimiler. Et puis, tout semblait tellement irréel.
Holly passa à nouveau sous le jet de nettoyage afin d’éliminer toutes les souillures qui maculaient son visage, ses cheveux et le haut de sa tunique puis elles quittèrent enfin de ce lieu de transit pour se diriger vers leur lieu de résidence.
Ce fut à ce moment qu’elles comprirent qu’elles ne se trouvaient pas sur la Terre de ce monde.
Elles montèrent dans une sorte de tramway qui cheminait sur un sol désertique, froid dans une nuit profonde et, au loin, dans le ciel, un immense globe bleu brillait.
La Terre était facilement reconnaissable et le seul endroit où la voyait comme ça était évident. Elles se trouvaient sur la Lune.
Allison compulsa cette information ainsi que les avantages et inconvénients de cette situation dans la perspective du plan d’évasion qu’elle commençait déjà à échafauder.
Le viol d’Holly, tout aussi barbare qu’il fut, avait eu un avantage. Alors qu’elle était foudroyée par cette arme de souffrance, elle s’était écroulée à moins d’un mètre de la carte que le violeur avait jeté par terre. Dans le semi-brouillard de la douleur, elle avait reconnu une carte d’accès et maintenant elle voyait l’homme s’en servir pour ouvrir toutes les portes sur leur chemin. Elle savait qu’elle allait avoir besoin d’une telle carte.
« 52L3T, tonna la voix d’un des gardes. Dépêche-toi de lever ton cul ! »
Allison mit quelques secondes à comprendre qu’il s’adressait à elle. Elles étaient arrivées dans leur prison.
CHAPITRE 5
Prison était vraiment la parfaite définition pour cet endroit. Leur véhicule avait passé deux murs d’enceinte fortement gardés avant de pénétrer dans un grand bâtiment au mur épais couleur brique.
Une fois descendues, elles traversèrent plusieurs longs couloirs étroits. Allison ne repéra aucune caméra mais, déjà dans son monde, les technologies de miniaturisations permettaient de les rendre quasiment invisibles alors avec leur technologie supérieure, elles pouvaient être de partout.
Elles finirent leur route dans un grand réfectoire. Plusieurs jeunes femmes portant des tuniques semblables aux leurs bien que de couleurs différentes s’affairaient à des tâches ménagères.
« Voici la salle commune, annonça un homme vêtu de la même façon que le violeur de Holly. C’est ici que vous passerez vos journées à apprendre comment devenir de parfaites esclaves. »
L’exemple de la pauvre Holly avait servi de leçon et aucune ne releva l’énormité de cette affirmation.
Pour la première fois depuis qu’elles avaient quitté le vaisseau, la surveillance des gardes se relâcha un peu et elles retrouvèrent un semblant de liberté. Elles purent alors déambuler dans les allées de ce réfectoire spartiate.
« A la soupe ! Tonna une voix dans le fond. Dépêchez-vous de venir vous servir ! Elle ne restera pas longtemps ! »
Allison se rendit compte qu’elle mourrait de faim et réalisa qu’elle devait manger sous peine de s’effondrer. Elle se dirigea donc vers l’immense meuble de métal sombre qui tenait lieu de buffet.
Aucun plat n’était visible et elle se demanda alors comment elle pouvait obtenir quoi que ce soit.
Alors qu’elle s’approchait, le buffet se mit à briller de mille lumières et, comme par magie, un plateau se matérialisa devant la jeune femme.
Les plats présents ne correspondaient pas aux ragoûts infames habituellement fournis dans les prisons de son monde. Au contraire, tout paraissait appétissant, bien trop en fait.
Elle trouva sur ce plateau un ensemble de plats parmi ceux qu’elle préférait comme si cette machine était capable de deviner ses désirs et elle détesta cette idée. Elle prit le plateau et se dirigea vers les tables.
CHAPITRE 6
Trano se pencha un peu avant pour mieux détailler les images de son moniteur.
« Alors ? Par qui allons-nous commencer ? fit Altron dans son dos. »
Les deux dresseurs se tenaient dans le bureau du chef et suivaient les premiers pas de leurs nouvelles « élèves » dans leur nouvelle vie. Ils devaient aussi décider de la tactique à appliquer afin de les briser de la meilleure des façons.
Trano fit basculer son écran central sur chacune des nouvelles arrivées qui s’étaient éparpillées dans le réfectoire pour profiter de leur repas et des quelques instants de paix qu’ils leur accordaient.
L’écran afficha le visage d’Holly Marteen.
« 52F7Z a déjà subi les œuvres de Millitan. Elle ne s’en est pas encore remise, ricana Altron. »
Suivant les protocoles, retirer leur identité d’origine aux « élèves » participait à l’entreprise de démolition des volontés des cibles. A partir de maintenant, plus personne n’utiliserait leur ancien patronyme jusqu’à ce qu’elle-même finissent par les oublier et acceptent de n’être plus qu’une marchandise référencée en vue d’être vendue.
« D’après les estimations, elle serait l’une des plus fragiles, avança Altron. D’ailleurs, c’est pour cela que Millitan l’a entreprise si rapidement.
- Il faut battre la petite pute tant qu’elle est bien chaude, ricana Trano. Regarde ses gestes et son air, elle est encore sous le choc. Elle ne devait pas avoir beaucoup d’expérience des hommes avant de croiser la route de nos traqueurs et dresseurs.
- Oui, la briser ne devrait pas être bien compliqué, juste une question de temps et de force.
- Je suis d’accord. Nous allons la laisser à nos stagiaires. Qu’ils se fassent un peu les dents sur cette chair bien tendre.
- 52W6V semble elle aussi bien ébranlée. A ce que je sais, Lokrill l’a laissée au reste de son équipe qui ne se sont pas fait priés. D’après le rapport, c’était sa première fois. Plutôt rude comme dépucelage.
- Elle est très jeune en plus. 18 ans standards et finalement un caractère bien moins trempé que les autres. Elle s’est bien battue mais ils l’ont éreintée et depuis elle tangue terriblement. Que les dresseurs se concentrent sur elle. Traitement de choc afin de la faire basculer rapidement.
- C’est deux cas devraient se régler rapidement. Il reste les 4 autres.
- 52G1Q est intéressante. Rebelle et brute, elle a des qualités de combattantes très marquées.
- Oui, une pièce bien difficile à briser.
- Je vais m’en occuper personnellement.
- Vous êtes sûr. Elle s’annonce comme la plus compliquée à briser et…
- La plus compliquée ? Je ne pense pas. Les apparences sont souvent trompeuses.
- C’est vous le chef. Personnellement, je vais prendre la petite blonde, 52R9D.
- Un potentiel énorme, en effet.
- Oui et les informations de Lokrill sont très intéressantes à son sujet, je pense que je vais adorer la former.
- Parfait alors, nous laisserons les deux dernières en réserves. Elles sont les plus expérimentées et les plus développées. Je pense qu’elles vont avoir besoin d’un travail préparatoire intense avant de les briser. »
CHAPITRE 7
Allison jeta un coup d’œil rapide autour d’elle. Elle vit que ses amies avaient toutes suivi son exemple et s’étaient installées à une grande table un peu à l’écart. Cependant, elle décida de ne pas les rejoindre.
Une jeune femme était en train de manger, seule à une des tables centrales. De petite taille, elle ne semblait avoir un peu plus de 30 ans. De type indien, elle portait le même genre de tunique qu’elle sauf sa couleur qui était rouge et non pas blanche.
Alisson vint s’assoir en face d’elle. Elle jeta un regard rapide sur la directrice mais ne montra aucune réaction particulière. Allison ne se démonta pas devant cette indifférence.
Elles étaient des prisonnières et elles devaient tout tenter pour s’échapper de cet enfer. Pour cela, il leur fallait le soutien de celles qui étaient présentes depuis plus longtemps et qui possédaient donc des informations essentielles.
« Bonjour, fit-elle. Je m’appelle Allison. Et toi ?
- 38D8H, répondit la jeune femme mécaniquement.
- Je parlais de ton vrai nom, reprit Alisson après un instant d’hésitation.
- 38D8H, répéta simplement la jeune femme. »
Le cœur d’Allison se serra. La jeune femme répondait comme une automate et son regard vague, comme privé de toute vie, montrait qu’elle n’était plus tout à fait une femme.
Les funestes déclarations de Beverly lui revinrent alors comme une gifle.
La directrice hésita une seconde. Elle avait besoin des connaissances de cette jeune femme mais comment pouvait-elle les obtenir ? Si vraiment, cette « 38D8H » avait été conditionnée pour se soumettre aux volontés de ces hommes, elle n’accepterait jamais de l’aider à s’enfuir et elle allait devoir la manipuler.
Alors que des milliers de questions se pressaient dans son esprit, Allison fut tirée de ses pensées par un cri et elle n’eut aucun mal à reconnaitre la voix de Pilar.
CHAPITRE 8
La jeune étudiante s’était séparée du reste du groupe pour aller se servir un verre d’eau et elle se retrouvait désormais encerclée par trois hommes aux tenues noires dont la carrure indiquait qu’ils appartenaient à une sorte de service de sécurité.
Dans le même temps, trois autres de ces hommes s’étaient placés entre la jeune fille et ses amies pour les empêcher d’intervenir. Il s’agissait d’un plan préparé et la cible était la pauvre Pilar que personne ne pouvait aider dans ces circonstances.
Jo comprit cela aussi vite qu’Allison mais refusa de rester inactive. Elle se redressa et fut immédiatement foudroyée par un neuro-fouet dont elle n’identifia pas le possesseur. Cet exemple suffit à tétaniser les autres jeunes femmes qui devinrent des spectatrices horrifiées.
« Jolie ! Fit un des hommes en se serrant contre Pilar. »
Il posa ses mains sur les fesses quasiment nue de la jeune fille qui voulut s’échapper mais se cogna sur l’un des deux autres qui la repoussa vers son acolyte. Ce dernier prit alors les fesses de la pauvre piégée à pleines mains.
« Elles sont bien fermes, estima-t-il. J’adore quand elles sont jeunes comme ça. Peu utilisées, presque neuves. »
Les trois hommes éclatèrent de rire alors qu’ils resserraient l’étau autour de la jeune étudiante.
Le troisième homme l’attrapa par le visage et la fit se tourner pour lui voler un baiser profond.
La jeune fille se débattit mais ne retrouva sa liberté que quand l’homme le décida. Elle tomba alors dans les bras de celui qui lui malaxait les fesses.
Il releva alors la tunique de la jeune fille afin de dévoiler son corps. Les trois hommes se serrèrent alors contre elle et commencèrent alors à la peloter sans ménagement.
Pilar devint alors un simple objet sexuel entre les mains de ces trois hommes libidineux. Ils lui volèrent des baisers tous bien baveux avant de la soulever du sol pour la déposer sur une des tables du réfectoire.
Elle tenta de se débattre avec la même énergie qu’elle avait déployée quand les trois traqueurs avaient entrepris de la violer dans le bunker. Et ce fut tout aussi vain.
Elle se retrouva sur le dos, jambes bien écartées alors qu’un des hommes insinuait son sexe entre ses cuisses.
Il la prit donc, enfonçant son sexe profondément en elle. La jeune fille se mit alors à aller et venir sur la table au fur et à mesure des coups de boutoir de son violeur. Elle pleurait alors que le coït s’accélérait.
En sueur, elle posa la tête sur la table et offrit alors une ouverture à l’un des autres hommes qui lui boucha le nez.
Elle fut obligée d’ouvrir la bouche pour respirer et l’homme enfonça son sexe dans sa bouche pour la forcer à lui prodiguer une fellation.
Elle écarquilla les yeux alors que le membre de chair s’enfonçait jusqu’à toucher son palais. Bien qu’elle fut inactive, l’homme lui pistonna la bouche de telle façon qu’elle lui prodigua une fellation involontaire.
Pilar se retrouva donc prise par deux hommes en même temps et ils ne la ménagèrent aucunement.
Le viol dura plusieurs minutes puis l’homme qui prenait la jeune étudiante jouit en poussant un cri rauque.
Il se retira alors, laissant la place au troisième qui attendait patiemment son tour. Et ce ne fut que le début car déjà les autres gardes prenaient place pour ce qui promettait de devenir une horrible tournante qui allait laisser la jeune étudiante totalement laminée.
CHAPITRE 9
Allison suivit, atterrée, l’horrible viol de cette jeune fille qu’elle avait connue toute enfant. Elle avait compté pas moins de 9 hommes à l’avoir prise en l’espace d’une heure.
Quand ils eurent fini, ils la laissèrent en nage, allongée sur cette table du réfectoire.
Si elle en avait encore besoin, la directrice réalisa dans quel enfer elles étaient toutes plongées. Dans cet endroit, le pire pouvait arriver n’importe quand sans qu’elles pussent l’empêcher.
Le pire dans toute cette folie était le comportement des jeunes femmes présentes sur les lieux. Si les kidnappées d’Eureka avaient toutes suivi la scène avec la même horreur qu’elle, les autres, toutes portant des tuniques rouge sang, avaient tout simplement continué l’activité qu’elles menaient sans même lever le regard, comme si tout cela était tout à fait normal.
Si vous avez aimé cette histoire, n'hésitez pas à me soutenir sur tipeee.
Possibilité d'utiliser aussi le module clipeee qui permettra de me soutenir sans que cela vous coûte de l'argent.
Comments