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Eureka, épisode 8

Dernière mise à jour : 8 mars 2022

CHAPITRE 1


Le dortoir était calme en plein cœur de la nuit. Tous les soldats dormaient en silence.

Installées un peu à l’écart des hommes, Jo et les deux autres femmes de l'unité se reposaient calmement.


Sous la protection de l'obscurité, un homme de grande taille se glissa alors sous sa couverture.

La jeune femme sentit le contact chaud du corps musculeux. Elle eut un premier réflexe de rejet puis l'homme posa sa main puissante sur sa bouche. Cela il effet immédiat de la calmer.


Dans cette position elle ne pouvait pas identifier celui qui se frottait contre elle. L’homme n’en avait cure. Déjà nu, il dirigea son sexe entre les cuisses entrouvertes de sa camarade.


La jeune femme désormais docile n’opposa aucune résistance. Ils étaient en opération depuis plus de six mois et ce genre de relations était devenue quotidienne. Chaque nuit un homme différent venait se glisser dans les couches des femmes présentes et, chaque nuit, celles-ci acceptaient ainsi donner leur corps afin de maintenir autant la cohésion que le moral de l'unité. En temps de guerre, les comportements étaient différents.

L’homme commença alors ses mouvements d'aller et retour en elle. La soldate écarta un peu les cuisses pour faciliter son action. En même temps, une douce chaleur commence à envahir son bas-ventre. Elle ne pouvait nier que ces relations multiples et répétées lui procuraient un certain plaisir.


L’homme la prit ainsi pendant de longues minutes jusqu’à jouir en elle. A cet instant, les deux se contractèrent illustrant leur plaisir commun.





CHAPITRE 2


Assis devant son moniteur, Trano suivait l'évolution des pensées de 52G1Q. Le dresseur ne pouvait qu’être satisfait de ce qu’il voyait.


Le conditionnement avait conduit l'esprit de la jeune femme dans une complète confusion. Souvenirs réels, fantasmes et différents ordres se mêlaient désormais sans qu'elle ne pusse faire la différence entre chacun.


Cet esprit en apparence rebelle mais déjà préparé par sa formation militaire était sur le point de se briser. Les affaires se présentaient de mieux en mieux.




CHAPITRE 3


Les yeux cernés, le corps perclus, Alison exécutait sa tâche avec aussi peu d'entrain qu'elle le pouvait. Elle sentait le poids des caméras multiples qui la surveillaient en permanence mais elles ne pouvaient contrôler ce qu'elle pensait.


Ses plans d'évasion continuaient à prendre forme. Même avec tous ces viols qui se multipliaient chaque nuit, même avec ces journées entièrement occupées par des tâches dégradantes, l'ancienne directrice avait déjà cerné les étapes nécessaires à sa fuite.

Grâce à l’aide, parfois involontaire, de ses camarades d’Eureka, Ce n’était plus qu’une question de jours.


Une question la hantait cependant. Lesquelles de ses amies pourraient l’accompagner ?

Déjà Pilar et Holly avaient sombré. Jo semblait terriblement ébranlée et Tess subissait le même traitement de choc qu’elle mais semblait encore tenir le coup. Et puis il y avait Zoé.


Sa belle-fille montrait des signes plus qu’inquiétants. Les entretiens personnalisés se multipliaient avec des durées de plus en plus longues. Autant de signes indiquant une évolution malsaine.


Sur combien de ses amies allait-elle pouvoir compter le moment venu ? Elle allait devoir se poser cette question et la réponse ne lui plairait certainement pas.



CHAPITRE 4


Zoé entra dans le bureau d’Altron.

La jeune femme avait les jambes qui flageolaient mais ce n’était plus à cause de la peur ou de l’appréhension.


Le dresseur l’attendait tranquillement assis dans son grand fauteuil. A ses côtés se tenaient deux hommes.


Zoé se sentit alors minuscule à la vue de ces montagnes de muscles qui respiraient la puissance et la masculinité. Pourtant, elle ne ressentait aucune peur, bien au contraire. Une chaleur plus qu’agréable envahissait son corps à telle point qu’elle en tremblait.


L’un des hommes s’approcha d’elle et lui expédia une gifle sonore qui lui fit tourner le visage sur la droite. La douleur diffusa dans tout son visage et un bleu se dessina sur sa joue. Pourtant, elle afficha un large sourire en retournant son visage vers son gifleur.

« A quatre pattes, sale petite chienne ! Ordonna l’homme. »


Sans attendre une seconde, elle s’exécuta pour se retrouver en position de soumise. Elle souleva un visage radieux en direction de l’homme.

« Ne me regarde pas, sale petite merde ! Insulta-t-il alors. Tu n’es pas digne de me regarder, insignifiante petite insecte ! Garde le regard collé sur le sol où est ta place ! »


Ce torrent d’insultes faisait monter l’excitation de la jeune femme jusqu’à des sommets. Comment aurait-elle pu comprendre que la femme qu'elle était vraiment auparavant n’était qu’un paravent qui cachait sa nature réelle ?


De toute sa vie elle n'avait jamais fréquenté que des hommes simples. Elle était entourée de scientifiques, d'hommes cultivés et d’intellectuels. Dans l’univers d’Eureka, il n’y avait pas de brutes, pas de ce que certains appelaient les mâles Alpha.


Zoé avait donc découvert en ce monde d'enfer qu’elle adorait sentir la puissance d’un homme la dominer. Pire, elle adorait quand ils l’humiliaient, la rabaissaient toujours plus bas.


Elle sentit alors l’homme se glisser derrière elle puis la pression de son sexe sur son petit anneau. Elle n’était plus vierge de l’anus mais sa première sodomie datait de peu de temps. Cette pénétration s’annonçait donc douloureuse.

Cette seule idée je suis suffisante pour la faire basculer. Elle fut envahie par un orgasme qu'elle ne put ni ne voulut cacher.

« Regardez-moi cette petite salope ! Fit l’homme derrière elle. On n’a pas encore commencé à la baiser que déjà elle prend son pied. J’ai rarement vu un ventre aussi chaud. »


Cette constatation accentua encore les envies des deux hommes qui l'entouraient. Le pénis qui pressait sur son anus s’enfonça d’un coup sec. La douleur et le plaisir lui vrillèrent le corps.

Ainsi Zoé sombra dans ce mélange de paradis et d'enfer qui était devenue sa vie.

La suite ne fut que douleur synonyme de plaisir


La saillie dura un temps qu’elle ne put définir. Il fallait dire que depuis son kidnapping, elle avait perdu toute notion de temps.


Elle ne compta pas non plus le nombre d’orgasmes qu’elle ressentit au rythme de ces viols qui n'en étaient plus vraiment.


Quand ils en eurent fini avec elle, ils la laissèrent éreintée, suante et souriante. Quand ils quittèrent la pièce, elle était toujours allongée à même le sol, ses orifices remplis de leur semence.


Altron s’approcha alors d’elle et s'agenouilla. Il lui souleva légèrement le visage afin de lui expédier une magnifique claque qu'elle interpréta comme une récompense.

Il la reposa ensuite sur le sol avant de la recouvrir de sa tunique. Sauf que celle-ci n'était plus blanche.


Et ce fut ainsi que Zoé gagna sa tunique pourpre.




CHAPITRE 5


Alison continuait son labeur, inconsciente du basculement de Zoé. Il fallait dire que l’ancienne directrice avait d’autres priorités. Elle avait été affectée aux cuisines et devait récurer les plaques de cuisson.


Si les machines de ce monde pouvaient reproduire tous les aliments existants, elles semblaient incapables de leur donner le goût si agréable de la nourriture cuite au feu.

Ainsi, cette prison possédait une cuisine à l’ancienne pour préparer une alimentation agréable aux employés.


Les prisonnières, si elles n’avaient pas droit à cette nourriture gratifiante, devaient donc nettoyer la graisse et toutes les saletés de l’endroit. Et les cuisiniers, conscients de n’avoir jamais à nettoyer l’endroit, se comportaient comme des porcs laissant l’endroit dans un état pire que lamentable.


Penchée en avant, Alison frottait de toutes ses forces pour arracher les traces incrustées. Elle connaissait le sort réservé aux filles qui ne s’appliquaient pas dans leur besogne et voulait éviter de rajouter encore de la souffrance à celles qu’elle connaissait déjà.


Elle ne sentit pas le cuisinier se glisser derrière elle et ne s'en rendit compte que quand elle sentit ses mains sales et boudinées lui tâter les fesses.

Elle se redressa d'un coup pour se soustraire à ces attouchements mais il l'agrippa violemment par le cou pour la contraindre à reprendre sa position pliée.

« Bouge-pas, pétasse ! Gronda-t-il. Comment veux-tu que je te baise si tu bouges tout le temps. »


Il était bien plus gros qu'elle et elle ne put échapper à sa poigne de fer.

Il fit alors peser tout son poids sur elle tout en s’insinuant entre ses cuisses qu'elle était incapable de maintenir fermée.

« Ah !!! Fit-il en la pénétrant. Comme j’aime quand les élèves sont en self-service. C'est séance de baise en permanence, surtout qu’avec mon salaire, j’aurais jamais les moyens de me payer une A+. »


Il donna un coup de rein puissant et envahit totalement le vagin d’Alison. Cette dernière, toujours prisonnière sous le poids de ce colosse de graisse, ne put que l'endurer sans bouger.


Elle comprit alors que son calvaire nocturne n’était qu'une simple partie de l'enfer qu'ils voulaient lui faire vivre.


L’homme donna encore un coup de rein et son sexe s’enfonça encore un peu. Une fois bien figé en elle, il la força à se redresser et déchira sa tunique afin de s’emparer avidement de ses seins qu'il tritura dans tous les sens.


Cette nouvelle position ne libéra aucunement la jeune femme, emprisonnée entre ses bras épais. Elle ne pouvait que supporter les saccades qui ravageaient son ventre en criant.


L’homme se pencha un peu et lui mordit le cou jusqu’au sang.

« Tu veux crier ? Rigola-t-il alors qu'elle poussait un hurlement suite à cette morsure. Eh bien, je vais t’en donner l’occasion. »


Il la mordit une nouvelle fois, provoquant de nouveaux cris qui ne furent que les premiers d’une longue série.


Il s’acharna ainsi sur elle, la violant et la martyrisant avec un plaisir sadique et toutes les personnes présentes à des centaines de mètres alentours purent entendre ses cris et ses appels au secours, sans que quiconque ne fisse quoique ce fut pour l’aider.




CHAPITRE 6


Jo entra dans le bureau d'Altron, le dos bien droit et la tête bien fixe reproduisant les mouvements qu’elle avait appris durant ses classes militaires.


Le dresseur apprécia cette posture martiale qui indiquait paradoxalement l’avancée de son conditionnement.


Elle vint se placer en face de lui, les bras collés au corps et le regard droit.

« Soldat Lupo au rapport, fut-elle. J’attends les consignes. »


Altron l’estima une seconde et décida qu'il fallait frapper sans attendre.

« Soldat ! Lança-t-il, autoritaire. Déshabille-toi ! »


Elle marqua un long temps d’hésitation et son regard perdit de sa fausse détermination.

Altron aussi hésita. Elle était en balance. S'il rééditait son ordre, les chances qu'elle s’exécutât étaient aussi fortes que celles de la voir se refermer comme une huître.


Alors que le dresseur pesait le pour et le contre, il vit les mains de la jeune femme se crisper puis descendre vers le bas de sa tunique.




CHAPITRE 7


Altron retrouva Alison dans un sale état après le traitement subi entre les mains du cuisinier.

« Galion ne l'a pas ménagée, fit Crimson à ses côtés. Les dégâts sont importants, ce type est plus sadique que le pire des dresseurs.

- Les dégâts sont importants, répéta le dresseur en second, mais rien qui ne puisse se réparer. Qu'elle fasse un petit passage en reconditionnement.

- La totale ?

- Non, pas la peine. Juste ce qu'il faut pour ne pas laisser de séquelles à long terme. Pas la peine de dépenser des fortunes, elle est destinée à subir des traitements encore pires que ça dans un avenir proche. »


Crimson appuya sur un bouton et un brancard automatisé sortit d'un des murs. La machine ramassa Alison sans douceur pour l’emmener loin de la cuisine.

« Tu penses vraiment que cela va suffire pour briser sa volonté ? Demanda Crimson, dubitatif.

- La sienne ? Certainement pas mais le but de tout cela n'a jamais été de la briser, elle. »


En disant cela, le dresseur en second reporta son attention sur l’écran de son moniteur qui suivait le trajet du brancard.


Celui-ci venait de passer devant Tess qui s’était littéralement figée, la mine dévastée en constatant l’état dans lequel se trouvait son amie.



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