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L'enfer d'Eureka, épisode 4

CHAPITRE 1


Alors que Pilar reprenait toujours son souffle, allongée à moitié nue sur une des tables du réfectoire, un des gardes qui l’avaient violé prit la direction d’Allison.

La directrice serra les poings avec la ferme intention de ne pas se laisser faire. Cependant l’homme ne s’intéressa pas à elle et se pencha sur la jeune femme avec laquelle elle avait tenté de nouer une relation.

« 38D8H, tu es convoquée en entretien personnalisé. »


La jeune femme hocha simplement la tête avant de se lever. Elle prit la direction d’un grand escalier en métal qui montait vers une série de portes toutes fermées.

Allison la regarda s’éloigner. Alors qu’elle avançait, cette inconnue gardait les yeux baissés pour ne pas croiser les regards des différents gardes, marquant encore une fois sa soumission.


« Ne t’impatiente pas, fit alors le garde à l’oreille d’Allison qui n’avait pas senti qu’il s’était approché. Toi aussi, tu auras bientôt droit à des entretiens personnalisés et tu finiras par comprendre où est ta place, comme elle. »


La directrice sursauta et s’écarta brusquement de l’homme qui se contenta d’afficher un sourire sadique devant l’expression de la jeune femme.




CHAPITRE 2


38D8H escalada les marches de l’escalier et traversa la petite terrasse qui surplombait le réfectoire pour se diriger sans hésitation vers la porte numéro 3. Ce n’était pas son premier entretien personnalisé, loin de là.

Il fut un temps où 38D8H s’appelait Neela Rasgostra, la plus jeune cheffe d’un service de chirurgie dans son hôpital à seulement 34 ans. Elle était un médecin surdoué et un avenir radieux s’ouvrait devant elle. Mais, pour son malheur, ses talents uniques avaient attiré l’attention des rabatteurs de l’Elite Agencie.

Les traqueurs de l’Elite Agencie ne participaient que rarement aux razzias. Ce genre d’opérations destinées à ramasser un grand nombre de proies en peu de temps afin d’alimenter abondamment des marchés toujours très demandeurs se passaient essentiellement sur des mondes arriérés où ils apparaissaient comme des dieux devant lesquels il fallait se soumettre. C’était plus simple que des mondes plus développés qui pouvaient appréhender leur nature et mettre en place des défenses aptes à la gêner. Dans ces situations, les filles ainsi récupérées étaient souvent des inadaptées à leur modernité et les pertes étaient conséquentes.

L’Elite Agencie ne faisait que dans la haute qualité. Eureka avait donc constitué une fabuleuse exception tant la qualité des proies considérée sortait de l’ordinaire. En dehors de ces cas rares, l’essentiel de l’activité de l’agence se concentrait sur les prélèvements ciblés.

Les traqueurs étaient envoyés via la trame pour chasser des proies bien précises. Pour cela, elle employait des centaines d’hommes qui écumaient les mondes du multivers pour identifier les femmes d’exception qui combleraient des clients prêts à verser de vraies fortunes.

Neela avait été l’une de ces malheureuses « élues » qui avait vu sa vie basculer en enfer quand elle avait trouvé un traqueur l’attendant dans son propre appartement au retour d’une longue garde.

Neutralisée, violée sur place puis transférée via la trame, elle était devenue 38D8H, objet sexuel des dresseurs.


38D8H poussa la porte et entra dans le bureau de Trano. L’endroit était une immense pièce comportant certes un bureau mais aussi un grand lit que la jeune femme avait visité plus d’une fois.

Trano était assis derrière son grand bureau noir et regardait son écran. 38D8H se plaça devant lui, bien droite, les yeux toujours baissés et attendit sagement que le dresseur en chef daigna s’intéresser à elle. Ce dernier ne la fit pas attendre trop longtemps et porta son regard acéré sur elle.

Les entretiens personnalisés permettaient aux dresseurs de s’occuper personnellement d’une des « élèves ». Le traitement était plus psychologique que physique mais il laissait des séquelles bien plus indélébiles.

« Déshabille-toi ! Ordonna simplement le dresseur. »


Sans hésiter, la jeune femme fit passer sa tunique rouge par-dessus sa tête pour se révéler totalement. Elle plaça ses bras le long de son corps afin de ne rien cacher de sa nudité.


« Messieurs, lança Trano. A vous ! »


Deux hommes sortirent de la petite pièce adjacente et entourèrent la jeune femme qui n’attendit pas pour se mettre à genou et commencer à astiquer leurs sexes. Elle commença à sucer l’un puis l’autre prenant bien soin d’alterner régulièrement afin de ne pas risquer d’en voir un débander.

Au bout de quelques minutes de ces jeux labiaux, elle se redressa d’elle-même pour se diriger vers le lit, suivie comme son ombre par les deux hommes aux sexes dressés.

Elle se plaça alors sur le dos, écarta les jambes et utilisa sa main afin d’entrouvrir les petites lèvres de sa vulve en une invitation explicite à la pénétration.

L’un des deux hommes ne se fit pas prier et, d’un coup sec, la pénétra jusqu’à la garde. La jeune femme avait subi tant de viols que tous ses orifices étaient comme des gouffre béants rendant les pénétrations incroyablement simples.

Son partenaire ne s’en formalisa pas et commença à la prendre à grands coups de reins. La jeune femme enroula ses jambes autour de son partenaire avant d’onduler les hanches pour accentuer les sensations ressenties.

Le second homme s’approcha et elle le prit immédiatement en bouche. Elle montrait une agilité impressionnante et réussissait à parfaitement satisfaire les deux hommes en même temps.

Puis, elle fit un simple signe à celui qui la prenait et ce dernier tourna sur lui-même pour s’allonger sur le lit alors qu’elle se retrouvait à califourchon.

Le second homme ne se fit pas prier et se présenta dans le dos de la jeune femme qui cessa ses mouvements quelques secondes pour le laisser s’immiscer entre ses fesses et pénétrer son anus grand ouvert.

Prise en sandwich, elle se remit à onduler et le coït devint presque insensé tant elle démontra d’énergie.

Dans cette situation quasi-hystérique, les deux hommes ne tirent pas longtemps et jouirent l’un après l’autre dans la jeune femme.

Les trois s’écroulèrent sur le lit, toujours imbriqués les uns dans les autres.


Assis derrière son bureau, Trano n’avait rien raté de cette démonstration qui l’avait comblé.




CHAPITRE 4


38D8H n’avait pas attendu longtemps avant de se libérer de l’étreinte de ses deux amants. En esclave bien formée, elle s’était redressée et avait repris sa position devant le chef des dresseurs.

Elle était toujours nue et des gouttes de spermes s’écoulaient doucement entre ses cuisses mais elle restait totalement immobile, attendant les ordres.

« Test réussi, 38D8H, décréta Trano. Avec mention. Tu peux aller prendre ta douche. »


La jeune femme se dirigea vers la troisième pièce de l’endroit, une salle de bain austère mais fonctionnelle. Elle se plaça dans le lieu de douche et fut balayée par un faisceau nettoyant qui élimina en toutes les souillures en quelques secondes.

Une fois totalement propre, elle ne perdit pas une seconde pour retourner vers son maître.


Celui-ci l’attendait tranquillement et elle reprit une nouvelle fois sa position à quelques pas de lui.

« La séance est terminée, annonça-t-il. Tu peux te rhabiller. »


La jeune femme se retourna et prit sa tunique rouge en main.

« Non ! Fit soudainement Trano. Ta formation est terminée. Tu ne porteras plus de tunique sang. Prends celle-là ! »


De la main, il lui indiqua une tenue posée sur une chaise juste derrière elle. Il s’agissait d’une tunique du même genre que celle qu’elle portait déjà sauf pour sa couleur qui était dorée.

Parfaitement formée, 38D8H comprit exactement ce que cela signifiait.


Les « élèves » du centre de dressage portaient toutes des tuniques coupées de la même façon. La seule chose qui les différenciait était leur couleur.

Les blanches étaient portées par les novices, débutantes qui subissaient alors tous les sévices possibles et sans limites jusqu’à ce qu’elles fussent brisées.

Une fois brisée, « l’élève » devenait une apprentie et endossait la tunique couleur sang comme 38D8H jusqu’à cette séance.

La formation n’était cependant pas terminée car elle devait encore développer toutes ses qualités de sensualité et accroitre encore sa soumission afin de faire d’elle une esclave capable de combler son maître sans aucune limite.

Quand les dresseurs estimaient qu’elle était arrivée à ce stade, « l’élève » devenait alors une accomplie. A ce stade, elle pouvait revêtir la tunique dorée.


« Tu as fini ta formation, reprit Trano. Tu ne vas plus rester longtemps parmi nous. Tu vas passer en reconditionnement et, dans moins d’une Mark, tu seras vendue avec le reste du lot 38 et tu trouveras enfin la place qui te convient dans ce monde. »

La jeune femme enfila alors cette tunique dorée qui signifiait tout simplement qu’il ne lui restait plus que peu de temps avant de devenir la chose d’un homme qui aurait tout pouvoir sur son destin. Et dans l’esprit de celle qui avait depuis longtemps oublié la femme que fut Neela Rasgotra, cette nouvelle fut un immense motif de satisfaction.



CHAPITRE 5


Alors que 38D8H passait la porte du bureau 3, Allison rejoignait rapidement les autres femmes d’Eureka.

Les gardes s’étant écartés, elles s’étaient regroupées autour de Pilar pour la soutenir du mieux qu’elles pouvaient dans ces circonstances affreuses.

Sur les visages de ses amies, Allison lut la peur, l’horreur et la rage mais elle savait aussi qu’elles étaient ensemble et qu’elles pouvaient compter les unes sur les autres.

« Alors ? Murmura Jo, parfaitement consciente qu’elles devaient être surveillées. Comment nous sortir d’ici ?

- Je n’ai pas encore de plan précis, reconnut Allison. Que ferais-tu toi ?

- Connaître les lieux, avança la jeune femme qui comprenait que l’esprit inventif d’Allison allait avoir besoin d’une cheville ouvrière et elle comptait bien le devenir. Nous devons nous disperser et recueillir toutes les informations sur cet endroit. Les issues, le nombre de gardes, les endroits particuliers. Nous n’avons rien mais avec vos mémoires de mammouth vous devriez pouvoir tout retenir toutes ces informations.

- Oui, reprit Allison. Nous sommes ici car notre intelligence les as attirés et bien elle va se retourner contre eux. »


Les autres jeunes femmes opinèrent du chef. L’opération évasion était lancée.



CHAPITRE 6


Suivant les consignes de Jo, les jeunes femmes d’Eureka se séparèrent afin de quadriller au mieux leur prison.

Holly se vit attribuer un quart nord-est de la zone. Si elle était jeune, la scientifique avait un esprit aiguisé et notamment un sens de l’orientation hors pair.

Faisant mine de divaguer, elle scannait littéralement les lieux, repérant toutes les informations qu’elle jugeait utile.

Contrairement aux prisons terrestres qui offraient des zones à ciel ouvert, celle-là était totalement close. Les murs étaient épais et dans une matière que la jeune femme ne reconnut pas.

Allison leur avait révélé les informations apportées par Beverly et Holly ne fut donc pas surprise de se retrouver en face d’inconnues. Mais cela stimulait aussi son imagination.

Ainsi, elle remarqua des centaines de petites fentes dans ces murs si lourds. Elles étaient presque invisibles à l’œil nu et la jeune femme chercha leur utilité. Elle pensa alors à des micro-caméras, ce qui voudrait dire qu’elles étaient épiées en permanence.

Il fallait en tenir compte et trouver un moyen de neutraliser cette surveillance si intrusive.


Une fois sortie du réfectoire, Holly se retrouva dans un couloir large et lumineux. Elle le parcourut tranquillement et fut surprise de ne croiser aucun garde alors qu’elle déambulait ainsi.

Ces hommes semblaient si sûrs de leur force et de leur technologie qu’ils n’effectuaient qu’une surveillance sommaire.


Après un premier long corridor, la jeune scientifique fut ensuite confrontée à une série d’intersections et cela vira à un voyage dans un petit labyrinthe. Une personne normale se serait perdue dans un tel endroit mais pas Holly qui traversa cet endroit comme en balade, ne revenant sur ses pas que pour visiter d’autres lieux.

Elle passa devant plusieurs portes numérotées et verrouillées qu’elle identifia comme étant des cellules. Puis ce fut au tour de sortes de petites cafétérias et rencontra pour la première fois des gardes. Elle venait de trouver leur réfectoire. Elle prit bien soin de ne pas se faire remarquer par ces montagnes de muscles qui discutaient tranquillement autour d’un café.


Elle continua sa route et trouva un autre réfectoire occupé par des jeunes gens portant des tuniques bleu clair. Ces tenues lui rappelèrent alors celle de ceux qui les avaient « accueillies » à leur arrivée dans cet endroit infernal.

Elle se sentit comme tétanisée en repensant à ce qu’elle avait vécu moins d’une demi-journée auparavant. Tremblant comme une feuille, elle n’arrivait pas à reprendre le contrôle et risquait d’attirer l’attention.

Au bout d’une interminable minute, elle réussit enfin à bouger et s’écarta rapidement de la grande baie vitrée qui ouvrait sur ce lieu. Elle s’enfonça dans l’ombre d’un recoin pour trouver une sorte de sécurité.


Tout son corps avait envie de partir loin de ces hommes qui ne pouvaient être que des monstres sans âme mais elle savait aussi que leur statut était différent de celui des gardes et qu’ils détenaient forcément des informations qui pouvaient s’avérer vitales.

Elle souffla doucement et força ses mains à cesser de trembler. Quand enfin elle s’en sentit capable, elle sortit de sa cachette. A demi-accroupie pour éviter d’attirer l’attention, elle s’approcha doucement de ce réfectoire.

La porte était ouverte et le bruit des discussions arrivaient jusqu’à elle.


« Bon dieu, quel con, faisait un des hommes.

- Soltan a décidé de ne pas revenir, fit une autre voix. C’est son droit.

- Mais pas comme ça, pas après avoir signé un contrat et nous avoir obligé à remplir toute la paperasse. Ce n’est pas parce qu’on est le fils d’un patriarche qu’on peut se permettre de faire n’importe quoi.

- Visiblement oui, son père avait payé pour qu’il entre comme stagiaire et il va payer le double pour rompre le contrat. Tout n’est qu’une question d’argent.

- Ben voyons. Le gars croyait qu’il allait juste baiser à la chaîne nos poupées de luxe et a tout lâché dès qu’il a compris que ce serait moins drôle.

- Pourquoi ça te dérange autant ? Un concurrent en moins pour un poste permanent, c’est plutôt une bonne nouvelle.

- Sauf que c’est moi qui devais l’encadrer et que j’ai déjà fait fondre sa carte d’accès. Je vais devoir remplir une bonne quinzaine de formulaires avant de pouvoir m’en débarrasser. Je déteste tout ça. »


Holly écoutait attentivement cette discussion et la référence à cette carte d’accès lui apparut essentielle.

Allison estimait qu’une carte identique à celle que le salopard qui avait sodomisée Holly avait utilisée pour la manœuvrer pouvait leur offrir une échappatoire mais se doutait qu’elles devaient être difficiles à obtenir dans leur position.


La jeune scientifique s’approcha encore un peu et vit l’un des deux hommes brandir un petit rectangle blanc en direction de son interlocuteur.

Concentrée sur sa mission, elle ne sentit pas l’ombre qui venait de se poser sur elle.



CHAPITRE 7

.

Holly pénétra dans la cafétéria en faisant claquer la porte en vitrex.

Les hommes présents se tournèrent tous dans sa direction alors qu’elle s’écroulait piteusement sur le sol.

« Regardez ce que j’ai trouvé qui furetait dans le coin, fit Relcon, l’un des stagiaires le plus anciens. Je crois qu’elle n’a pas encore son compte de coups de bites pour la journée. »


Crimson posa la carte qu’il tenait en main et se pencha vers la jeune femme avec un sourire qui n’augurait rien de bon.

« 52F7Z, fit-il. Comme tu tombes bien. Je comptais justement te convoquer. Ta formation va commencer pas plus tard que maintenant. »


Horrifiée, Holly voulut s’écarter de cet homme au regard de prédateur mais elle était prise au piège au milieu de ces hommes qui se massaient déjà autour d’elle.

Elle repensa alors au triste sort de Pilar une heure auparavant mais aussi au viol qu’elle-même avait subi à peine plus tôt.

Elle se mit à hurler ce qui eut pour effet de faire éclater ces hommes sans compassion.

« Pitié, supplia-t-elle. Pas encore ! Je ferais tout ce que vous voulez mais…

- Mais oui, la coupa Crimson. Tu vas faire tout ce que nous voulons et sans condition car sinon… »


Il ne termina pas sa phrase laissant planer le doute sur le panel des supplices qu’ils pouvaient lui faire subir.

Les yeux inondés de larmes, elle hocha la tête. Résister dans ces conditions révélait de l’utopie et ne ferait que prolonger son calvaire. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et bloqua son regard sur la table centrale.

Crimson comprit ce qu’elle sous-entendait et se poussa un peu pour lui laisser le passage.

Holly se releva et, frôlant le dresseur stagiaire, se dirigea vers la table. Elle posa ses mains bien à plat sur la table et se pencha en avant. Dans ce mouvement, sa courte tunique se releva, révélant sans pudeur toutes ses parties charnues. Elle était offerte, prête à être prise.


Crimson ne se fit pas prier. Sortant le pénis de son pantalon, il s’insinua entre les cuisses ouvertes de la pauvre jeune femme qui serra les dents. Il la prit par les hanches et commença à la pistonner avec force mais aussi une certaine délicatesse. Crimson adorait les tortures mentales mais n’aimait pas abimer la marchandise.

Holly le sentait aller et venir en elle et, étrangement, une chaleur presque agréable envahit son ventre. Elle eut alors le souvenir de ses premières expérience sexuelles, consenties, et comprit que son corps commençait à ressentir une sorte de plaisir.

Elle se mordit la langue à s’en faire saigner afin de chasser cette ombre honteuse et poussa un cri de douleur presque libérateur.

Crimson ne s’en offusqua pas. Elle était encore à dresser et il se doutait bien qu’il ne la briserait pas aussi facilement mais il notait les faiblesses de son corps comme autant de signes d’encouragement.

Il accéléra le rythme de ses à-coup. La jeune femme adaptait ses mouvements à ceux de celui qui la possédait afin de rendre le coït le moins désagréable possible.

Au bout d’un certain temps, il finit par sentir le plaisir monter et il jouit en elle. Comme les autres employés de ce centre, il avait été provisoirement stérilisé et ne pouvait donc pas l’engrosser ce qui permettait ce genre de petits plaisirs.

Il se retira d’elle et elle s’écroula sur la table, essoufflée mais ils n’en avaient pas encore fini avec elle.

« A vous ! Fit Crimson à l’intention des autres. Militan a précisé qu’elle avait un cul bien accueillant alors ne vous gênez pas. »


Alors que Crimson prenait place dans un petit siège, les autres stagiaires se ruèrent sur Holly et cela devint sauvage.

On lui ôta sa tunique bien peu protectrice et elle subit une première sodomie, à sec et sans préparation qui lui arracha des hurlements stridents.

Alors qu’on lui ramonait les fesses, elle fut contrainte à une fellation baveuse qu’elle opéra sans les mains. Le sexe qui allait et venait dans sa bouche était si imposant qu’il lui déboita presque la mâchoire et elle se demanda si l’homme n’utilisait pas un instrument dans le but de lui faire le plus mal possible.

La sodomie s’acheva par une nouvelle éjaculation en elle puis tout s’accéléra encore. Elle fut prise en sandwich sur la table. Ces hommes étaient d’une virilité et d’une énergie sans commune mesure avec les quelques amants qu’elle avait déjà connus et ce fut comme si elle se faisait prendre par un troupeau de gorilles en rut.

Ils la prirent par devant, par derrière, souvent en même temps. Sa bouche fut constamment envahie par des sexes tendus. Ils jouirent dans son utérus, son anus et au fond de sa gorge, l’obligeant à avaler ce liquide visqueux sous peine de s’étouffer.

Elle perdit toute notion du temps et du nombre d’hommes qui la possédèrent. Elle se contentait de s’accrocher à ce qu’elle pouvait pendant qu’ils disposaient d’elle. Comme Pilar, elle était devenue leur objet sexuel sans qu’elle pusse y faire quoi que ce fut.

Elle réussit cependant à ne pas sombrer bien que son esprit fut embrumé par la douleur, la honte et aussi cette forme malsaine de plaisir qu’elle ressentit encore un peu.

Ils finirent par se lasser et l’abandonnèrent au bout d’un temps indéfini, allongée sur le ventre, le corps recouvert de sueur et de sperme.


Elle eu enfin droit à un peu de répit et elle put reprendre ses esprits.

Elle sentit alors un souffle sur elle et comprit qu’on était en train de la nettoyer.


Crimson, qui avait profité du spectacle de sa déchéance avec intérêt et un certain professionnalisme, l’aida ensuite à se relever et à remettre sa tunique blanche. Comme elle titubait fortement, il la soutint jusqu’à la sortie de la cafétéria.

Arrivé à l’embrasure de la porte, il la lâcha et elle dut s’appuyer sur le mur avant de retrouver enfin son équilibre.

« Ce fut une première séance très intéressante, ricana-t-il. Et pas la dernière. Tu es convoquée ici même, demain. Nous t’attendrons tous avec impatience car tu es vraiment une chaudasse de première. »


Holly ne répondit rien et s’éloigna de lui en prenant bien soin de ne pas lui accorder le moindre regard.


« Demain, insista Crimson. A 9 Cracks précise. Si tu manques le rendez-vous, je serais très déçu et crois-moi, tu détesterais me voir déçu. »




CHAPITRE 8


Holly partit aussi vite que son corps épuisé le lui permettait. Elle finit par revenir dans le recoin sombre où elle avait cherché refuge peu de temps auparavant.

Elle voulut s’assoir mais son fondement lui faisait tellement mal qu’elle ne put que s’accroupir. Elle fut alors prise d’un haut le cœur et finit par vomir son repas du midi en fondant en larmes.

Jamais, elle n’avait connu humiliation aussi terrible et la seule perspective de voir ce calvaire reprendre l’anéantissait.

« Jamais, pensa-t-elle. Jamais, je ne reviendrais là-bas. Ils pourront me faire ce qu’ils voudront mais je ne me donnerai plus jamais à eux. »


Oui, elle s’était donnée à eux mais pas pour les raisons que ces pourritures pensaient. Elle desserra alors son poing droit dont les phalanges étaient blanches tant il était resté crispé longtemps.

A creux de sa main se trouvait la carte magnétique de ce stagiaire démissionnaire. Une carte destinée à finir rangée au fond d’un tiroir et qu’elle avait saisi dès qu’elle avait posé les mains sur cette maudite table et fermement gardée dans son poing alors même qu’ils la prenaient par tous les orifices.

Cette carte était comme une lueur d’espoir dans l’obscurité de cette existence qu’ils lui promettaient.


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