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Des cours très particuliers, épisode 5

Dernière mise à jour : 3 août 2023

CHAPITRE 1


La fellation de Mégane n’avait été que le préambule de la soirée. Sitôt que la jeune femme eut démontré qu’elle avait bien retenu sa leçon, Fernand Dernau lui offrit une nouvelle robe. Mégane avait grandi dans un milieu aisé où elle avait l'habitude de recevoir des cadeaux de ce genre mais pas de cette qualité.


Il s'agissait d'une luxueuse robe d'un couturier français très connu. Elle comprit rapidement que ce vêtement valait à peu près ce que son père gagnait en plusieurs mois. Fernand Dernau lui précisa qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’une robe faite sur mesure. Elle était donc unique et elle prit ce cadeau avec énormément de fierté. Une récompense pour avoir été une bonne élève.


Ils ne sortirent pas ce jour-là mais ne restèrent pas non plus dans la maison. Il y avait, aux abords de la résidence, une sorte de lac que Mégane avait toujours cru être une propriété municipale, bien qu'elle ne vît jamais de visiteurs.


Ce soir-là, elle comprit qu’il appartenait aussi à Fernand Dernau. Ils montèrent dans une petite barque. Un homme se trouvait à la barre et il enclencha un petit moteur. Le bateau se dirigea vers un kiosque installé sur un petit ilot situé au milieu de cette petite étendue d’eau.


Le lieu était bien éclairé avec de petites lanternes en papier qui donnaient une impression à la fois étrange et fabuleuse. Sous le kiosque, on avait déposé une grande table et plusieurs plats chauds les attendaient.


Une des servantes qui n’était pas Sophie était présente et les servit avec diligence. Mégane avait oublié l'humiliation de la fessée pour se replonger dans cette impression étrange de romantisme qui émanait de ce week-end.


Il n’en restait pas moins qu’il avait instauré un mode de fonctionnement qu’elle avait parfaitement compris. Quand elle se montrait bien obéissante et bonne élève, elle était récompensée de bien des façons mais, dans l'autre cas, il la punissait sévèrement. C’était une sorte d’infantilisation qui aurait dû la frustrer mais elle se laissait tellement bercer par les moments heureux qu'elle ne se rendait même pas compte de ce qui lui arrivait.


Il y avait aussi tout ce plaisir qu’elle avait ressenti et qu’elle voulait encore connaître. Elle repensa au discours de Sophie et cette notion d'abandon. Sophie était-elle vraiment un médecin ? Pouvait-elle vraiment ainsi s’abaisser juste pour satisfaire une sorte de plaisir pervers qu'il lui avait inculqué ?


Mégane prenait du plaisir à certains moments de ce week-end mais ne s'imaginait aucunement prolonger tout cela sans y être contrainte par le contrat.


De nouveau, Dernau se montra de très bonne compagnie. Il était prévenant presque affectueux. Très loin du maître intransigeant qui lui avait fait mal au point de la rendre incapable de s'asseoir pendant une bonne partie de la journée.


Ils profitaient donc de ce repas dans ce cadre idyllique où ils étaient seuls. Un endroit fantastique où elle mangeait de la nourriture de qualité, habillée dans une robe qu’elle était la seule à posséder. Il en fallait beaucoup moins pour se prendre pour une princesse et pour se laisser enivrer.


Il eut des gestes. Durant toute la soirée, il ne cessa de la caresser, de frôler son corps ou son visage et de lui adresser des regards sans équivoque. Il ne faisait pas vraiment montre de romantisme, loin de là, mais elle sentait la puissance de son désir. D'une certaine façon, elle se sentait flattée. Cela ne faisait qu'une journée qu'elle n'était plus vierge mais déjà elle sentait se développer des envies qu’elle n’imaginait même pas.


Le repas se termina tranquillement avec un nouveau un dessert comme elle les aimait.


- J’adore ce genre de dessert, affirma-t-elle. Je pourrais en manger des dizaines.

- Heureusement que tu ne le fais pas, sourit-il alors. Tu es bien trop parfaite pour te laisser aller.

- Je sais cela. Je respecte le régime »


Cela faisait déjà deux ans mais, depuis son opération, elle suivait un régime bien précis. Elle n'avait jamais vraiment su s’il s’agissait effectivement des consignes du médecin pour faciliter sa convalescence ou une volonté de cet homme afin de continuer à forger la poupée Barbie dont il rêvait.


Il n'en restait pas moins qu'elle respectait tout à la règle ne s’autorisant que les écarts qu’on lui permettait. Ce n’était pas un régime draconien mais il y avait des règles précises à ne jamais enfreindre et elle s’était rendu compte que son poids s’était stabilisé. Il avait, en fait, déterminé les proportions idéales de la parfaite maîtresse et s’était attelé de la confectionner. Il la refaçonnait en fait. Autant mentalement que physiquement et, au fil du temps, elle avait fini par apprécier toutes ces transformations.


Il la laissa terminer son dessert tranquille. Le nutritionniste qui la suivait lui avait appris à manger doucement. Ce qui lui permettait de profiter pleinement du goût des aliments qu'elle mangeait, surtout quand il était d'une telle qualité, mais aussi, lui avait-il expliqué, que l’on atteignait la satiété plus rapidement. Moins on avait faim, moins on grossissait.


Quand il fut persuadé qu'elle avait terminé, il lui tendit la main. Elle accepta volontiers et ils se levèrent tous les deux. Les employés commençaient déjà à débarrasser la table alors qu’ils retournaient vers la barque.


Ce n’était pas la même que celle qu’ils avaient-utiliser. Elle était plus grande et disposait d’une petite table. Ils s’assirent, juste séparés par les vingt centimètres de la table. Il sortit d’une petite glacière deux coupettes et une bouteille de champagne. Elle retrouva alors l’ambiance du jardin d’hiver et, étrangement, se sentit terriblement excitée.


Il remplit les verres et en donna un à Mégane. Toujours bonne élève, elle prit le temps de bien goûter la boisson, imbibant d’abord un peu ses lèvres puis découvrant le goût avec sa langue avant d’avaler de petites gorgées.


Il la regarda faire avec un sourire satisfait. Il aimait voir à quel point elle suivait ses conseils et appréciait ses cadeaux.


La soirée se continua et elle fut surprise de sentir à quel point elle avait envie de lui. Elle tenta des œillades et des avances un peu maladroites. Il ne la laissa pas cependant se ridiculiser avec ce petit manège et, à un moment donné, poussa un peu la table. Il l’allongea sur le dos et commença à l'embrasser.


Ils firent alors l'amour simplement, allongés sur cette barque qui tremblait doucement. Il la posséda complètement avec cette douceur qui lui était devenue caractéristique. Il pouvait être sec et rude mais, quand il lui faisait l'amour, il était toujours plein d'attention.


Il la déshabilla avec précaution, préservant ce vêtement qu'elle n'avait pas les moyens de se payer. En même temps qu’il s’enfonçait en elle, il la caressait et suçait doucement ses petits tétons pour les faire se dresser. Elle se mit à pousser des soupirs dès le début. Elle avait tellement attendu ces instants de pur plaisir.


Il se montra talentueux comme l'autre fois et, à nouveau, il lui fit atteindre l’orgasme très rapidement. Elle se perdit un peu. Elle comptabilisa cependant qu’elle avait eu trois orgasmes. Elle n’avait même pas idée du fait que certaines femmes n’en connaissaient jamais autant dans toute leur vie.


À un moment donné, elle le vit qui se crispait et elle sentit une chaleur en elle. Elle comprit qu'il venait de jouir. Elle recula la tête, fixant les étoiles dans le ciel alors que le liquide s'écoulait. Il lui avait assuré qu’elle ne risquait rien. Elle avait envie de lui faire confiance.




CHAPITRE 2


Ils restèrent allongés l’un contre l’autre dans la barque pendant une bonne partie de la nuit. Elle aimait le sentir contre elle. Elle avait découvert que son apparence était trompeuse et qu’il était finalement beaucoup plus puissant qu’elle le pensait. Elle se perdait à côté de lui et se serrait comme si sa masse était une protection.


À un moment donné, la barque se remit en mouvement. Elle avait compris depuis longtemps que, contrairement à la précédente, celle-là était télécommandée. Suivait-elle un programme ou était-elle commandée par quelqu’un sur la berge ? Elle ne le savait pas.


En tout cas, le bateau revint tranquillement vers le ponton où ils avaient embarqué. Il la rhabilla rapidement et l'aida à descendre du bateau pour la ramener jusqu'à la résidence. Elle était encore sur l’effet de tout ce qu’elle avait vécu dans la journée. Bon ou mauvais. Elle suivait le mouvement avec un sourire un peu idiot.


Ils retournèrent se coucher. Elle prit une douche rapide et quand elle revint vers le lit. Il était allongé dans le lit mais ne dormait aucunement. Elle le rejoignit et eut alors une nouvelle initiative dont elle se serait crue incapable.


Elle retira la serviette qui cachait sa nudité, se plia en deux sur le lit et prit son sexe. Cela faisait moins d’une heure qu’ils avaient fait l’amour mais elle avait étrangement envie de lui faire plaisir.


Il accepta cette fellation mais n’avait aucunement envie de jouir ainsi. Il tenait à rester le maître des horloges et il lui imposerait parfois de boire son sperme mais pas systématiquement. Ce soir-là, il était dans la volupté et voulait lui en faire profiter. Alors qu’elle continuait sa fellation, il commença à lui caresser le cou.


Son sexe se dressa puissamment dans la bouche de la jeune femme qui avait du mal à le contenir totalement. Il la prit alors par les épaules, la faisant se redresser puis la conduisit se mettre à quatre pattes. Il s’agenouilla derrière elle et elle sentit qu’il insinuait son sexe entre ses cuisses.


Elle les écarta au maximum et il sentit, en pressant sur ses petites lèvres, qu'elle était parfaitement lubrifiée. Il la posséda alors ainsi. En levant la tête, elle vit son image dans le miroir situé sur le mur d'en face. Elle le voyait, fièrement dressé, la dominant de sa hauteur.


Elle se vit aussi. Le regard brillant, la bouche entrouverte qui poussait des soupirs alors qu’il commençait ses coups de reins qui faisaient bouger ses seins de manière obscène mais lui prodiguait les sensations fantastiques. Etait-ce cette vision ou une certaine habitude qui commençait à s'installer mais, cette fois-ci, elle ne put retenir des cris. Elle osa même des encouragements pour cet homme qui la possédait et lui donnait tant de plaisir.


À un moment donné, il s’accroupit sur elle et elle sentit qu’il s’emparait de ses seins. De nouveau, il les caressa, les faisant réagir. Elle se mordit les lèvres mais ne put retenir de nouveaux cris de plaisirs.


Le coït dura bien plus longtemps que le précédent. Elle commençait à réaliser qu'il avait une capacité d'endurance insoupçonnable. Elle n'avait aucune expérience des hommes mais avait entendu qu’une relation sexuelle durait dix minutes parfois moins et que certains hommes se contentaient de posséder les femmes pour atteindre l'éjaculation au plus vite. Ce n'était pas son cas et, comme elle devenait de plus en plus réactive et de plus en plus demandeuse, il prolongeait à chaque fois la durée des ébats.


Le nombre d’orgasmes qu’elle ressentit en fut augmenté bien entendu. Il savait parfaitement l’exciter que ce fut avec son sexe ou avec ses mains. Elle commençait déjà à acquérir certains réflexes qui lui permettaient de ressentir encore plus puissamment les effets de toutes ces caresses. L’appréhension de la veille était dissipée. Elle se laissait noyer dans cette luxure si plaisante et ne refusait pas son plaisir même si elle ne le comprenait pas encore totalement.


Ce fut quand même assez épuisant pour elle. Elle n’aurait jamais cru que le fait de rester dans cette position put la fatiguer autant mais son cœur battait la chamade sous l'effet de toutes ces sensations et la montée d'adrénaline et de sérotonine dans son corps.


Quand, finalement, il jouit à nouveau en elle, elle s'effondra sur le sol en nage. Il se retira doucement, l’attira alors à lui et l'embrassa profondément avant de la déposer sur le drap de satin.


Elle avait adoré chaque seconde mais, à ce moment-là, elle n'avait qu'une envie. Se reposer et dormir. Il le comprenait parfaitement. Elle n’avait pas encore la capacité de supporter des relations intenses et de longues durées comme le faisait une femme plus âgée et plus expérimentée. Quelqu’un comme sa mère.


- Repose-toi bien ma jolie ! Lui susurra-t-il à l’oreille alors que, déjà, elle avait les yeux qui se fermaient. Tu as été encore parfaite. Repose-toi bien car demain tu vas recevoir une leçon bien plus rude. Il te reste une virginité que je te prendrai ! »


Elle entrouvrit un peu les yeux en entendant cette affirmation mais n’eut pas la force de réfléchir à ce qu’elle signifiait. Rapidement, elle sombra dans le sommeil.




CHAPITRE 3


Fernand Dernau s’endormit aussi assez rapidement mais il n’était pas homme à faire de longues nuits. A sept heures du matin, il était déjà réveillé alors que la jeune fille, allongée à côté de lui, dormait encore à poings fermés.


Il se leva rapidement et descendit du lit pour se diriger vers la salle de bain. Il prit de douche qui dura plusieurs minutes. La salle de bain avait la particularité d’avoir deux accès. L’un d’entre eux donnait sur la chambre alors que l’autre, fermé à clé, pouvait permettre de partir sans déranger les personnes qui dormaient encore. Il utilisa la seconde porte et descendit dans le salon.


Il était vêtu seulement d'un caleçon mais ne ressentait évidemment aucune honte. Tous ses employés avaient parfaitement l'habitude de son comportement et n’étaient choqués de rien. Certains pouvaient même trouver cela intéressant.


Sophie assurait le service ce jour-là. Il sentait le regard de la jeune femme sur son corps et savait ce qu’elle pensait sans même avoir besoin de lire en elle. Cela faisait presque dix ans qu'il la connaissait. Elle avait d'abord été son élève, comme Mégane, avant de devenir sa soumise volontaire.


La jeune femme se pencha pour remplir son verre de café. Dans sa tenue de servante, sa poitrine opulente que ne retenait aucun soutien-gorge, secouait dans tous les sens et le décolleté accentuait encore ce phénomène.


Il eut un petit sourire et glissa sa main sous sa jupe. Elle ne portait aucune culotte comme à chaque fois qu'elle revêtait ce déguisement. Il commença à jouer doucement avec son intimité.


Elle tourna alors vers lui un visage un peu empourpré mais pas uniquement par le plaisir. Il la sentait un peu énervée et se demanda quelques secondes ce n’était pas une sorte de jalousie mal placée. Ce n’était pas la première fois qu’il amenait une petite pucelle en sa présence et qu’il la possédait sans vergogne. L’un des ces filles fut même la propre sœur de la jeune femme.


Il réfléchit quelques secondes et comprit que ce regard de frustration venait du fait qu'elle savait qu'il n'irait pas beaucoup plus loin que ce jeu de masturbation bien superficiel. Le jeu entre eux était beaucoup plus pervers que celui qu'il menait avec Mégane.


- Hé bien ma petite soubrette, ironisa-t-il alors qu’il enfonçait un doigt dans son intimité. On n’est toujours pas passé à autre chose ?

- Jamais, répondit-elle alors qu’elle se mordait un petit peu les lèvres. Pas tant que nous n’aurons pas réglé tous nos comptes.

- Ça risque d’être très long car tout cela m'amuse beaucoup et le problème c'est que toi aussi. »


Il ajouta alors deux doigts supplémentaires aux deux qui jouaient déjà en elle et elle lâcha son plateau. Elle avait l’habitude de ces jeux là mais ça n’était guère un avantage. En réalité, elle était très réactive et le plaisir qu'elle ressentait, à ce moment-là, se mêlait à la frustration de savoir qu’il dirigeait leur relation et ne lui donnait que très rarement ce qu’elle attendait de lui.


Il continua ainsi à faire bouger sa main en elle tout en buvant son café comme si de rien n'était. Elle avait retrouvé une certaine stabilité et le laissait faire en poussant des soupirs.


Il finit son petit déjeuner tranquillement puis, tout simplement, retira ses mains. Elle poussa un petit cri qui traduisait parfaitement son refus. Elle aurait voulu qu’il continuât même si, en réalité, elle voulait autre chose. Une chose qu'il refusait de lui donner.


Il se leva alors, se pencha un petit peu et l'embrassa sur la joue comme il l’eut fait avec une petite sœur. Elle se retourna brusquement dans l’espoir d'obtenir plus mais il s'écarta et se dirigea vers son bureau.


Le lieu comportait un dressing pour les fois où il se salissait en donnant certains cours à des élèves majeures. Il s'habilla rapidement, prit son smartphone et consulta une application qu’il avait installée afin de surveiller ses « contrats ».


- Localiser Paola ! Dit-il à haute voix. »


L’application afficha alors un petit point sur un plan représentant la ville. Il reconnut rapidement l'endroit et afficha un sourire ravi.




CHAPITRE 4


Si le travail de Carla n’était qu’une façade pour se donner bonne conscience, celui de Paola était tout à fait réel.


La mère de Mégane avait obtenu de grands diplômes avant de se marier et, si elle avait arrêté de travailler pendant un certain temps durant les jeunes années de sa fille, elle avait repris son activité quand cette dernière avait atteint l’adolescence.


Elle était architecte d’intérieur et on la payait grassement pour organiser ou réaménager des lieux qui pouvaient aller de la salle des fêtes à de simples appartements mais, quoi qu’il arrivait, elle ne travaillait jamais pour un salaire comportant moins de quatre chiffres. Quand on avait de tels émolument, on n'était pas très regardant sur les heures de travail et même le dimanche.


En ce moment, elle travaillait sur la rénovation entière d’un grand appartement situé en centre-ville. Le propriétaire était un riche étranger qui avait payé une fortune pour acheter un appartement quasiment en ruine mais idéalement situé et qui dominait toute la ville. Il se trouvait au dernier étage d’une grande tour qui avait plus de cent ans. Paola la connaissait bien, elle avait rénové déjà plusieurs autres appartements dans ce lieu qui, au fur et à mesure du temps, voyait les anciens occupants, des locaux aux revenus moyens, laisser la place à des personnes appartenant à la haute société qu’elle fut locale ou étrangère. Certains spécialistes appelaient ça la rénovation urbaine mais c'était juste un principe de la loi du marché qui faisait que les personnes les moins aisées quittaient les centres-villes pour se retrouver expédiées dans des quartiers beaucoup plus excentrés.


Paola ne s’était jamais posé ce genre de questions. Elle aimait son travail et l'indépendance financière qu’il lui donnait. Elle avait eu du mal à supporter de devoir dépendre de son mari durant les jeunes années de Mégane. Si leur couple se portait bien, en apparence, elle aimait pouvoir se dire qu’elle pouvait le quitter à n'importe quel moment sans avoir à craindre pour son quotidien. Cela la rassurait surtout qu’il y avait un autre homme qu'elle ne pouvait quitter.


Elle se trouvait donc dans ce grand appartement de deux cents mètres carrés à imaginer des plans. L’endroit était encore très vide et en chantier. Elle avait proposé plusieurs plans au propriétaire qui en avait accepté certains mais en avait renvoyé d'autres notamment celui du grand salon, immense salle blanche dont la baie vitrée donnait directement sur le port. Elle connaissait très bien cette vue qui pouvait apparaître irréelle surtout, qu'en baissant les yeux, on pouvait voir les rues du centre-ville.


Elle continuait à faire des croquis en imaginant ce que son client pouvait attendre d’elle. Elle avait une vraie conscience professionnelle qui la poussait à travailler même le dimanche. Mais son travail avait un autre avantage. Il lui permettait d’oublier très provisoirement que Mégane était chez Fernand Dernau depuis déjà deux jours.


Elle avait essayé toute la journée de la veille de contacter sa fille, en vain. Avait-elle coupé son téléphone ? Ou alors était-elle restée toute la journée dans la résidence ?


Elle avait découvert que ce lieu avait une particularité parmi tant d'autres. Les seuls téléphones capables de recevoir ou d’émettre étaient ceux de Fernand Dernau. Elle ne connaissait même pas l’existence d’une telle technologie mais ne doutait pas qu'elle était très onéreuse, comme beaucoup des possessions de cet homme qui aimait tant faire étalage de ses richesses.


Cela faisait deux jours qu’elle ne dormait plus en pensant à ce qu'il faisait subir à sa fille. La chose qui la terrorisait le plus était que, peut-être, Mégane était en train de prendre plaisir à ce qu’elle vivait. Ce n’était pas le plaisir qui la dérangeait mais celui qui le procurait.


Mégane était jeune et expérimentée. Elle pouvait se laisser emporter dans ce tourbillon de vice qui était en œuvre dans la vie de cet homme. Elle repensa alors à celle qui lui avait parlé de ce professeur et de ce qu’elle était devenue ensuite.


Elle secoua la tête pour oublier cela. Victoire avait tenté de tricher avec le contrat et la suite des événements en avait été la conséquence. Dernau était un pervers mais qui avait une sorte de sens de l'honneur et il ne se reniait jamais, pas plus qu’il ne mentait.


Elle était tellement concentrée sur ses sombres pensées qu’elle n’entendit même pas la porte s'ouvrir ni l'homme s'approcher d'elle. Elle ne réalisa sa présence que quand il posa sa main sur sa bouche.


Elle tenta de pousser un cri étouffé alors que l’autre main commençait à descendre vers sa poitrine. Son cœur se mit à battre la chamade alors que la main de cet inconnu cherchait à défaire son chemisier. Comment pouvait-elle se retrouver ainsi dans cette situation ?


L’immeuble était sécurisé et elle avait fermé la porte de l'appartement derrière elle. Comment cet homme avait pu rentrer alors ? La réponse lui vint comme une évidence.


- Ne pleure pas ma petite caille, fit la voix de Dernau à son oreille. On va juste s’amuser un peu ! »


Bien entendu qu’il s’agissait de lui. Elle lui avait donné la clé de cet appartement comme de tous les lieux où elle travaillait et elle le savait capable de la géolocaliser en permanence grâce au téléphone qu’il lui avait donné.


Il gardait sa main plaquée sur sa bouche en dépit du fait qu'il savait qu'elle ne crierait pas. Elle se demanda alors s'il ne faisait pas ça dans la crainte qu’elle ne voulut parler de Mégane.


En tout cas, il était toujours aussi agile et il avait réussi à ouvrir son chemisier. Elle portait un petit soutien-gorge qui retenait son 85A, loin d’être aussi généreux que celui de sa fille.


Cependant, cela ne sembla le déranger et il se mit à jouer avec ses petits tétons qui ne tardèrent pas à se dresser. Cela faisait trois ans qu'elle était sa chose et son corps s'était adapté à ses caresses si efficaces.


Avant de le rencontrer, Paola ne se sentait pas particulièrement frustrée sexuellement. Son mari n’était pas un grand amateur des caresses et autres préliminaires mais il était quand même très doux. Il était aussi très peu aventureux et n'utilisait que très peu de de position autre que les classiques.


Dans sa vie d'avant son mariage, elle avait eu quelques petits amis mais avec lesquels elle n’était pas allée très loin. Depuis qu’elle avait commencé cette étrange relation contractuelle, elle avait découvert sans cesse de nouvelles situations et s'était souvent sentie comme une débutante en dépit de son âge. Et certains des chemins qu’il lui avait fait découvrir avaient été de véritables révélations pour elle, lui procurant autant de plaisir que de honte.


Il continua à caresser sa poitrine alors que sa langue se baladait sur son cou. Elle avait fermé les yeux à moitié alors qu’elle sentait toutes ces sensations remonter en elle.


Il aimait la prendre ainsi, dans des lieux improbables à des moments impromptus. Il était totalement imprévisible et ne s’interdisait rien avec elle. Elle était obligée de reconnaître que ce comportement avait un côté excitant sur elle.


Il acheva de lui ôter son chemisier et fit tomber le petit soutien-gorge. Elle se retrouvait torse nu dans cette immense pièce vide avec le risque de voir le client de rentrer à un moment donné.


Il retira dans la main de sa bouche. Elle ne prononça aucune parole alors qu’elle sentait sa main descendre le long de son corps. Elle avait oublié jusqu’à sa fille. Il remonta sa jupe, lui retira son string et la conduit à se pencher en avant. Elle s’avança jusqu’à atteindre un mur sur lequel elle posa les mains bien à plat. Alors qu’elle se cambrait encore plus, elle sentit ses mains qui écartaient ses fesses.


Elle ferma les yeux alors qu'elle sentait son sexe qui s'insinuait dans sa raie culière. Avant de le rencontrer, elle n’avait jamais été sodomisée et n'avait même jamais imaginé autoriser un homme à lui à lui faire une telle chose.


La première fois qu’il l’avait prise par derrière, elle avait crié. Son anus avait résisté à cette pénétration contre-nature mais, ensuite, quand le membre avait été en elle et avait commencé à aller et venir, d’étranges sensation s’étaient propagées en elle. Cette partie de son corps qu’elle pensait insensible s'était mise à s’affoler en lui envoyant des messages qu’elle n’avait jamais oubliés depuis.


Elle aimait se faire enculer. Elle avait compris cela très rapidement. L'acte la dégoûtait au plus haut point mais quand elle sentait ainsi ses entrailles envahies par le membre d'un homme puissant, elle se perdait tout contrôle et devenait comme possédée.


Elle aimait tellement cela qu’elle avait même tenté, à un moment donné, de convaincre son mari de le pratiquer mais ce dernier s’était montré très conventionnel, comme à son habitude, et, de toute manière, leur vie sexuelle était réduite à sa plus simple expression. Il avait trouvé sa proposition totalement ridicule.


- On n’est pas des adolescents et encore moins une bande de dépravés, lui avait-il lancé alors qu’elle avait abordé le sujet de la manière la plus vague possible. »


Elle n'avait plus jamais mis le sujet sur la table. Après tout, elle faisait beaucoup plus souvent l’amour avec Dernau qu’avec son mari et le professeur n’avait aucun problème à la prendre par le cul.


Il ne la sodomisait cependant pas bien souvent et, surtout, pas autant qu'elle l’aurait voulu. Il savait que c'était aussi un jeu de sa part. Il donnait aux femmes ce qu'elles voulaient mais seulement quand il le décidait. C’est un jeu pervers qui, étrangement, portait ses fruits. L’idée de devoir supplier ou se commettre dans certaines perversités pour obtenir ce qu'on voulait allait à l’encontre de la femme indépendante qu’elle voulait être. Pourtant, elle adorait.


Elle se cambra au maximum pour adopter une position non seulement plus confortable mais aussi plus cambrée qui lui permettrait de s’enfoncer encore plus profondément en elle. Elle voulait encore accentuer les effets de la sodomie. Quand il la prenait ainsi, elle oubliait tout ce qu'elle était et tout ce qu'il y avait autour d'elle.


Il s'était redressé et avait emprisonné ses seins entre ses mains. Il donnait de grands coups de reins. Elle gardait un anus relativement élastique vu qu'il ne pratiquait pas cette position quotidiennement mais il s’était cependant adapté. Dernau pouvait ainsi la posséder sans grande difficulté et pouvait faire preuve de puissance.


L’endroit n’était pas adapté pour un tel coït mais ils étaient seuls. Elle se mit à pousser des cris affirmatifs alors que le membre allait et venait dans ses entrailles.


- Ah, ma petite enculée, lança-t-il volontairement vulgaire. Tu aimes quand je t’enfonce mon sexe au fond du cul comme ça ! Tu veux que je continue ?

- Oui ! ! ! répondit-elle sans se soucier des convenances. Encule-moi ! Baise-moi comme tu sais si bien le faire ! »


Elle ne pouvait le voir mais elle devinait parfaitement le sourire satisfait qui s’affichait sur son visage alors qu’elle se révélait dans toute sa perversité.




CHAPITRE 5


Leur coït dura presque une heure durant laquelle il ne fit que la sodomiser. Même pour elle qui était habituée à ces relations à rallonge, il finit par devenir presque douloureux et elle savait qu'elle aurait du mal à s'asseoir durant quelques jours. Cela n'avait aucune importance car elle avait même perdu le compte de ses orgasmes durant cette heure passée. Quand il éjacula en elle, elle s'effondra sur le sol, trempée de sueur, les jambes tremblantes et les yeux à moitié révulsés. Elle affichait cependant aussi une expression ravie en dépit de son épuisement.


Lui aussi était quand même très fatigué. Il était resté debout au milieu de cette pièce, déployant de l'énergie phénoménale, pendant une heure. Quand il la sodomisait, il se montrait brutal, presque animal car il savait qu’elle adorait ça. Ce plaisir n’était pas tant sensoriel que psychologique. Il y avait dans la muqueuse intestinale très peu de récepteurs sensitifs capables de propager le plaisir. C'étaient la posture et la notion d'être prise comme une chienne qui faisaient naitre le plaisir chez cette femme. En fait, elle avait une psychologie un peu étrange. Certaines humiliations la terrassaient alors que d’autres la faisaient monter au ciel. C’était pour cette ambiguïté qu’il aimait tant la posséder.


Il finit par s'asseoir contre le mur à un moins d’un mètre d’elle. Sa chemise qu’il n'avait pas enlevée était trempée de sueur et il dut même prendre de longues minutes pour retrouver son souffle.


Paola mit de longues minutes à retrouver ses esprits et d’oublier tout ce qu’elle avait ressenti durant l’heure précédente. A ce moment-là, son instinct de mère se réveilla enfin.


- Que lui as-tu fait ? Souffla-t-elle alors qu’elle tentait de se relever.

- Rien que tu ne sauras maintenant, répondit-il sans lui demander la moindre précision. Elle est à moi. Ce que je lui fais ne concerne qu’elle et moi.

- Salaud ! Lui lança-t-elle alors. Ce n’est qu’une enfant. »


Il éclata de rire devant le ridicule de ses insultes et il lui fallut un long moment avant de retrouver le contrôle.


- Ce n’était déjà plus une enfant quand j’ai commencé à lui donner des cours, précisa-t-il. Notre vierge avait déjà sucé des bites, tu le savais ? Et le pire c’est qu’elle était prête à écarter les cuisses pour n'importe qui du moment qu’il lui montrait un petit peu de sentiments même factice. »


Elle le dévisagea alors, essayant de réaliser s'il se moquait d'elle mais il y avait une chose qu'elle savait de lui. Il ne mentait jamais même quand il menait ses jeux pervers. C’était ça qui le rendait aussi tellement insupportable. Il lisait au plus profond des êtres et devinait toute leur nature honteuse. Il la révélait ensuite sans aucune dissimulation. Parfois cette vérité était dure à encaisser.


- Je me demande si elle aime se faire enculer, elle aussi ? Balança-t-il alors qu'elle restait prostrée après ses dernières affirmations. A ton avis ? Tel mère, telle fille ?

- Tais-toi ! »


Elle se redressa alors et voulut se jeter sur lui pour le griffer ou le frapper mais il la regarda de son regard brun si calme. Elle réalisa l’absurdité de la situation. Elle était nue ou quasiment et venait de hurler son plaisir pendant plus d'une heure. Elle avait aussi accepté d'envoyer sa fille chez lui en connaissance de cause et savait aussi que ce week-end n'était que le premier d'une longue série.


- De toute manière, reprit-il. Quoi que je lui fasse, ce n’est plus à toi de décider mais à elle. Aussi longtemps qu’elle acceptera les termes du contrat, tu ne pourras plus rien faire.

- Et moi ? Demanda-t-elle avec un cœur qui battait bien trop vite. Le contrat n’est plus valable puisque tu as Mégane.

- Le contrat stipulait les deux et, si une seule se retire, le contrat est rompu. Ton petit cul est toujours à moi ! »


Elle baissa les yeux et se mordit un peu les lèvres. Elle tentait de jouer la mascarade de la déception alors qu'en réalité son cœur explosait de satisfaction.




CHAPITRE 6


Une heure. Alexandra n’avait passé qu’une heure avec Fernand Derna mais, pourtant, Carla pouvait jurer que sa fille était transformée.


Elle était rentrée étrangement calme de ce premier cours et n'avait voulu aucunement en parler comme si cela la dérangeait. Elle allait lui avouer, quelques heures plus tard, qu'en réalité, elle ne gardait que des souvenirs très vagues de cette séance, un peu comme dans un rêve. Cette révélation avait été à double tranchant car c’était la première fois depuis longtemps qu’alexandra se livrait un peu à elle.


La suite du week-end fut du même tonneau. Sa fille s’était calmée, passait plus de temps que d'habitude loin de son téléphone et, chose incroyable deux jours auparavant, avait pris ses livres pour travailler des leçons qui n'étaient même pas sujette à une interrogation proche.


Il lui semblait retrouver, sous certains traits, la Alexandra enfant, si agréable et studieuse. Cette jeune fille qui jusqu’à ses quatorze ans ne lui avait créée aucun problème.


Elle réalisa que Dernau n'était certainement pas un menteur et qu’il tiendrait ses promesses. Ce qui voulait dire qu’elle aussi du coup devrait tenir les siennes.





CHAPITRE 7


Mégane ne fut pas surprise de se réveiller seule. C'était la seconde nuit qu'elle partageait avec Fernand Dernau et la seconde fois qu'elle se réveillait sans lui. Il semblait être du genre à ne jamais faire la grasse matinée ce qui le différenciait totalement d’elle qui aimait dormir tard.


Elle resta alors à somnoler tranquillement dans ses draps de satin tellement agréables. Elle continuait toujours à penser aux sensations contradictoires qu’elle avait ressenties depuis vendredi. Peur, plaisir, douleur, humiliation et encore plaisir. Un bien étrange cocktail pour une jeune femme totalement innocente de ce genre de choses.


On tapa à la porte aux alentours de dix heures. Mégane était toujours couchée mais elle ne dormait plus et se doutait bien qu’il s’agissait du petit déjeuner. Elle laissa donc la servante entrer.


Il s'agissait à nouveau de Sophie et la jeune lycéenne l’accueillit avec un sourire radieux. La jeune femme le lui rendit mais elle sentit une certaine retenue.


Mégane se rendit compte alors qu’elle était nue et pris soin de s'enrouler un drap autour de la poitrine avant de se redresser. Fernand Dernau l’avait obligée à s’exhiber à plusieurs reprises lors du week-end mais elle gardait quand même sa pudeur.


Sophie posa le plateau sur le lit comme elle l'avait fait la veille mais, cette fois-ci, elle ne sortit pas et demeura ainsi droite en face du lit alors que Mégane se penchait sur le plateau. La jeune femme ne savait pas comment réagir.


Devait elle congédier Sophie ? Le problème étant qu’elle ne l’avait jamais fait avec personne même pas avec les employés de ses parents. Ils n’avaient pas de serviteurs à proprement parler mais il leur arrivait d'embaucher certains extras et il y avait les femmes de ménage et autres jardiniers mais elle n'avait jamais eu de comportement directif avec eux. L’autorité réelle était détenue par ses parents.


Elle commença donc à manger tout en jetant de temps en temps un regard rapide à l'intention fausse servante qui restait bien droite. Il y avait une sorte de gêne dans son comportement comme si elle voulait aborder un sujet sans savoir comment faire.


En dépit de ça, Mégane continuait à manger. Elle était affamée comme jamais dans sa vie. Elle réalisait que faire l’amour éveillait son appétit. Elle termina donc tout le contenu du plateau. Quand elle eut fini. Sophie s’approcha à nouveau et fit mine de prendre le plateau. Elle s’arrêta cependant au milieu de son mouvement.


- Je suis désolée d’être restée ainsi, dit-elle alors. J'ai reçu certaines consignes pour ce soir.

- Pour ce soir ?

- Savez-vous ce qui vous attend ce soir ?

- Ce soir ? répéta bêtement Mégane qui tentait en même temps de réfléchir.

- Il ne vous l’a pas directement n’est-ce pas ? Continua Sophie sans montrer le moindre agacement. Ce soir, il va vous sodomiser. »


Mégane, horrifiée, porta la main devant sa bouche pour retenir un cri. Sodomie, ce mot était tellement étranger à son vocabulaire. Elle fit alors le lien avec la phrase qu’il lui avait lâché dans la nuit en lui parlant de sa dernière virginité.


- Je ne peux pas, commença-t-elle. Pas ça !

- Vous savez ce qui a été dit, insista Sophie. Tout refus conduira à une punition jusqu’à ce que vous acceptiez. Le week-end est trop avancé maintenant. Il n’y a plus de marche en arrière possible. »


Mégane demeura accroupie sur le lit à écouter ce discours qui lui paraissait irréel. Il voulait posséder son anus. Il voulait l’enculer. Ça ne se faisait pas. Pas avec une femme bien.


- Non ! S’entêta-t-elle. Non ! Il peut bien me donner des autant de fessées qu’il veut mais je ne…

- Il y a d’autres punitions possibles. Certaines vous ferons regretter ses coups, croyez-moi. »


Il n’y avait aucune animosité dans la voix de Sophie et son regard trahissait au contraire une réelle tristesse.


- Il vous a déjà… ?

- J’ai déjà été enculée, répondit Sophie, mais ce n’est pas pareil. J'étais volontaire. Je connais quelqu’un qui elle était comme vous et qui a subi la punition avant de supplier qu’il la prenne comme il le voulait.

- Comment avez-vous pu ?

- Comment avez-vous pu accepter vous ? Il suffisait de dire non. Vous avez à deux reprises l’occasion de tout arrêter durant ce week-end et vous avez dit oui à deux fois. A un moment donné, il faut tout assumer. Julie l’a compris mais un peu tard. Demain, vous retrouverez le droit au choix mais pas aujourd’hui. »


Mégane éclata en sanglots. Elle dissimula son visage sous le tissu drap sans se soucier, qu’ainsi, elle ne cachait plus sa poitrine.


Sophie posa alors le plateau par terre et s’assit à côté de la jeune fille. Elle posa sa main sur son épaule dans un geste qui se voulait réconfortant.


- Il y a des parties chez lui qui sont dégoûtantes, reconnut la fausse servante. Il fait des choses qui vous donne l’envie parfois de le frapper et qui vous font le haïr. Vous savez, cela fait dix ans que je suis avec lui. Notre contrat est caduc depuis longtemps et, pourtant, je continue. Il a fixé certaines règles avec moi et il s’y tient. La plupart, je les déteste mais je continue quand même. Il y a un je ne sais quoi avec lui. Quand on reste dans les conditions qu’il a fixées, il ne s’arrête pas et ne dépasse jamais les limites mais ne recule pas non plus. »


Mégane ne répondit pas à ce long monologue. De toute manière, il paraissait évident que Sophie n'attendait pas de réponse. Elle resta encore une minute, la main posée sur son épaule à tenter de la réconforter puis glissa sa main dans la poche de sa robe. Elle en sortit un petit flacon.


- Une première sodomie, c'est toujours douloureux, expliqua-t-elle, mais il est des moyens de la rendre plus supportable. Cette pommade, par exemple, peut lubrifier votre anus et contient aussi un anesthésique léger. Vous aurez une impression étrange mais elle permettra une meilleure pénétration et de réduire la douleur. Il faut vous en enduire l’anus une heure avant la pénétration. »


Mégane releva la tête et regarda le flacon de ses yeux rougis. Allait-elle accepter ça ? Allait-elle se rendre immédiatement sans résistance ?


Le monde de Fernand Dernau était vraiment corrompu. Un mélange constant où l'on balançait entre bonheur et horreur.


- Je ne pourrai pas seule, dit-elle un peu timide.

- Fernand m’a dit qu'il arriverait à vingt heures. Si vous voulez, à dix-neuf heures trente, je viendrais et vous induirais la pommade. »


Mégane hocha la tête puis retourna pleurer dans le drap. Sophie se leva, ramassa le plateau puis sortit sans rien rajouter de plus.


Mégane leva la tête et vit qu’il était onze heures et se dit qu'il ne lui restait plus que neuf heures à attendre. Elle s’allongea dans le lit et continua à pleurer.




CHAPITRE 8


Fernand Dernau avait laissé Paola allongée, quasiment nue dans l'appartement. Leur dernier coït avait été tellement brutal, tellement énergique qu'il n'avait pas l'envie de remettre le couvert. Même lui avait ses limites.


Paola était restée dans cette position encore de longues minutes. Elle se fixait dans les reflets de la grande baie vitrée. Symbole fabuleux du stupre, le corps encore baignant de la sueur de la fornication avec un homme qui était en train de prendre toutes les virginités de sa fille.

Elle était comme fascinée par son image, par sa tenue indécente. Sans son chemisier, ses petits seins pointaient. Sa jupe était tirebouchonnée autour de ses hanches et son entrejambe était totalement nu. Elle portait encore ses talons aiguilles et se dit qu’elle était encore plus obscène que si elle avait été totalement réellement nue.


Elle se méprisait d’avoir accepté de jouer ce jeu et surtout de le continuer. Que lui dirait Mégane lundi quand tout serait fini ? Mais est-ce que tout serait fini ? Elle savait que non et surtout elle savait qu’elle ne voulait pas que ça s’arrêtât.




CHAPITRE 9


Fernand Denau se posait beaucoup moins de questions existentielles. Il n’était pas encore midi et il avait faim. Il se baladait sur le cours principal de la ville, parallèle à la mer. Il eut alors envie de friture et connaissait un restaurant de poisson non loin de là.


Il traversa donc plusieurs petites ruelles toutes piétonnes. Cela faisait longtemps que la municipalité s’était mise en tête de chasser les voitures du centre-ville. Le restaurant en question se trouvait dans une petite impasse à quelques rues du port. Il était plutôt connu des habitués et on avait rarement des places mais il avait ses entrées partout.


Le serveur le reconnut immédiatement et lui proposa une table, certes un peu excentrée, mais, compte tenu du fait que la salle était bondée, il prit cela comme un privilège.


En attendant son repas, il consulta la liste de ses élèves. Avec Alexandra il avait donc huit jeunes femmes. Il n'avait pas signé de contrat avec toute loin de là. Il ne travaillait effectivement qu’avec des jeunes femmes par plaisir mais, quand il voyait de vrais potentiels, qui se voyaient privés de s’exprimer faute de moyens financiers, une certaine fibre sociale se réveillait en lui.


Il leur offrait la chance d’exprimer ces potentiels. Il n’y avait aucun plaisir à profiter de la faiblesse des gens. Que des Mégane ou des Alexandra se sentirent humiliées de devoir se soumettre à un homme n’était pour lui qu’un juste retour des choses compte tenu des chances qu’elles avaient dans la vie et qu’elles étaient en train de gâcher.


Qu’une Yasmina se vit refuser l'entrée à des écoles dont elle avait parfaitement le niveau juste parce qu'elle avait le mauvais nom ou parce que certains directeurs s'imaginaient faire pression pour obtenir des avantages en nature le dégoûtait. Cela pouvait paraître totalement illogique compte tenu de ce qu’il imposait à celles qui avaient accepté ses contrats mais il était comme ça et ne cherchait plus à s’expliquer son fonctionnement.


Il termina de lister ses élèves alors que le serveur lui apportait son premier plat. Ce fut à ce moment-là qu’il remarqua les deux jeunes femmes qui venaient de rentrer. Elles étaient proches de la trentaine et l'une d'entre elles se fixa en le voyant.


Il sourit simplement en reconnaissant l’une de ses anciennes élèves qui avait signé un contrat. La jeune femme se transforma en statut de sel en le voyant et il put voir de loin que ses mains tremblaient. Elle se retourna vers son amie, lui glissa quelques mots dans l’oreille et les deux firent immédiatement volte-face.


Certaines de ses élèves comme Sophie continuaient le jeu même quand elles n'étaient plus liées par le contrat et d’autre préféraient rapidement l’oublier mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Cette jeune femme qui avait réussi de belles études pouvaient tout faire pour l’ignorer maintenant mais, durant toutes les années il avait été son élève, elle s’était soumise à toutes ses volontés et elles avaient été plus que variées. Il avait été le premier pour elle aussi et cela resterait gravé en elle durant tout sa vie. Cette seule idée lui donna le sourire.




CHAPITRE 10


Mégane ne resta pas toute la journée dans sa chambre à pleurer. Aux alentours de midi, Charles vint la chercher et lui proposa de venir de déjeuner dans le grand jardin. Elle retourna donc à proximité de ce grand lac où, la veille, elle avait vécu un de ces moments féeriques qui alternaient souvent avec des moments plus douloureux.


On lui servit un nouveau un repas copieux dont elle apprécia chaque bouchée mais gardait quand même la mine sombre en pensant ce qui l’attendait dans la soirée.


Une fois le repas terminé, elle se mit à flâner un peu dans cet immense jardin. En l’arpentant, elle se dit que sa maison aurait pu tenir trois fois dans un tel lieu et réalisa à quel point le luxe vous pouvez devenir exagéré. Elle avait été élevée dans une famille aisée et n'avait jamais manqué de rien mais elle réalisait, à ce moment-là, qu’il y avait des personnes beaucoup plus riches et puissantes.


Elle se dit alors que tout ce luxe n’était peut-être pas seulement un moyen de frimer pour Fernand Dernau mais, au contraire, un moyen de montrer à ces élèves à quel point il leur était supérieur. De les faire se sentir toutes petites. Sa mère avait-elle ressenti la même chose la première fois qu’elle était venue en ce lieu ?


Une idée étonnante lui traversa l'esprit. Sa mère, qu'elle avait toujours cru amoureuse de ton père, ressentait-elle autant de plaisir qu’elle quand elle faisait l’amour avec Fernand Dernau ? Étrangement, cela la choquait plus encore que tout ce qu’elle avait elle-même dû subir.


Le soir arriva trop vite et, vers dix-huit heures, Mégane retourna dans la chambre. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire mais Sophie lui avait dit qu’elle viendrait à dix-neuf heures trente.


La jeune femme se contenta donc d'allumer la télé et de la regarder sans vraiment se concentrer sur ce qui se passait à l’écran.


À l’heure dite, on tapa à la porte et Sophie attendit sagement le « entrer » pour la pousser. Elle affichait toujours ce sourire réconfortant mais semblait bien plus à l'aise que dans la matinée. Mégane avait accepté et elle ne se posait plus de question. La jeune lycéenne était toujours assise sur le lit, indécise.


- Vous allez devoir enlever votre robe et votre culotte si vous en avez une, dit-elle presque clinique. Allongez-vous ensuite sur le ventre ! Je m'occupe du reste. »


La jeune femme s’exécuta. Elle retira la robe qu'elle portait et le petit string en dessous. Elle s’allongea sur le lit en la tête sur le côté, évitant de croiser le regard de la fausse servante.


Sophie s’approcha et s’assit à côté d’elle sur le lit. Elle prit le flacon de pommade et, doucement, commença à induire le fessier de la jeune femme. Une douce de chaleur envahit celles-ci puis Mégane sentit des doigts qui s’insinuaient entre ses fesses. Elle releva un peu la tête quand ils vinrent cogner contre son anus et poussa un petit cri quand ils s'enfoncèrent.


- Ne vous contractez pas ! Conseilla Sophie. Il faut que j’induise l’intérieur de votre anus sinon cela ne servira à rien. C'est là que la douleur sera maximale. »


Sophie gardait un ton très anodin. Mégane ne devinait aucune perversité ni aucun plaisir dans ses propos mais aucune gêne non plus. Elle était en train de lui enfoncer le doigt dans les fesses mais prenait cela comme un acte professionnel. De nouveaux, Mégane se demanda ce que cette jeune femme avait pu connaître avec Fernand Dernau pour être ainsi et elle se rappela aussi qu'elle n’avait plus aucun contrat à honorer. Par pur plaisir.


Elle sentit la chaleur qui envahissait le contour de son anus mais aussi l'intérieur de ses intestins indiquant que Sophie y avait déposé la pommade. La jeune servante ne mentait pas. Mégane ressentit une étrange impression. Ces régions de son corps n’étaient pas particulièrement sensibles mais elles venaient de s’endormir et elle eut presque l’impression qu’elles avaient disparues.


- Fernand ne va pas tarder, dit-elle alors qu'elle retirait ses doigts de l'anus de la jeune lycéenne. Préparez-vous ! Ne mettez pas de culotte ! Ce sera mieux. La pommade devrait agir pendant trois ou quatre heures. Je pense que, de toute manière, tout sera fini dans une heure. »


Elle eut alors un geste qui aurait pu paraître obscène. Elle passa les mains sur les fesses de la jeune femme mais ce fut juste un frôlement comme une sorte de gestes de réconfort comme quand elle posait sa main sur son épaule.


Mégane serra les dents mais ne dit rien. Sophie quitta prestement la chambre et elle se dirigea dans l’immense dressing attenant. Charles lui avait précisé dans la journée que toutes les robes déposées dans ce dressing étaient à sa taille et qu'elle pouvait choisir celle qu'elle voulait pour la soirée qui devait être la dernière de ce week-end.




CHAPITRE 11


Toutes les robes étaient magnifiques, fabuleusement décolletées et très ajustées. Dernau ne lui laissait pas vraiment le choix et tenait à ce qu’elle fût, une nouvelle, fois très sexy.


Elle choisit une robe de couleur sombre avec un décolleté qui mettait pleinement en évidence sa poitrine. Si le bas de la robe descendait jusqu'à ses chevilles, elle était terriblement ajustée. Elle lui collait littéralement à la peau et le dessin de son string, elle avait décidé de ne pas écouter les conseils de Sophie et ainsi de défier la volonté de cet homme, apparaissait nettement au travers du fin tissu. Elle avait un peu l’impression d’être nue avec ce vêtement.


La seconde servante dont elle ne connaissait pas le nom vint la chercher un peu après vingt heures. Comme annoncé par Sophie, Dernau était arrivé et le repas devait se tenir rapidement. Il était le maître. Celui que l’on ne faisait pas attendre. La jeune lycéenne emboita le pas de cette servante, la mine sombre.


Les deux jeunes femmes descendirent donc le grand escalier pour se rendre dans le grand salon. Pas de sortie romantique pour cette dernière soirée mais un grand repas fastueux dans cette immense salle qui pouvait certainement accueillir des centaines de convives.


Dernau était assis à sa place habituelle en tête de la grande table et l'assiette de Mégane avait été posé au même endroit que lors du petit déjeuner la veille à quelques centimètres de lui.


La jeune femme, qui ne l’avait pas vu de la journée, vint s'asseoir en gardant les yeux baissés. Le professeur ne releva pas ce geste d’impolitesse et se contenta de se tourner vers Charles. D'un signe de tête, il lui indiqua qu'on pouvait les servir.


Ils n'étaient pas au restaurant mais la nourriture était de la même qualité. Mégane se demanda s’il avait fait appel à un traiteur ou s’il avait un cuisinier personnel. Ce qui n’aurait pas été surprenant vu l’étalage de luxe dont il l’avait gratifiée durant tout le week-end, presque jusqu'à la nausée. Elle se demanda s'il trouvait cela si impressionnant ou s’il jouait encore avec elle.


On leur apporta les entrées. Un ensemble de crudités parmi celles que préféraient la jeune femme. Elle n’était plus étonnée par la capacité de cet homme à connaître à tous ses goûts mais elle avait du mal cependant à profiter de ce qu’elle mangeait.


- Je vois que tu es bien sombre, lança-t-il alors entre deux bouchées. C’est l’expectative du dessert, je présume.

- Comme si le fait de se faire enculer peut donner envie, rétorqua-t-elle sur un ton sec. »


Il eut alors un étrange sourire et sembla même se perdre un petit peu dans ses souvenirs.


- J’aime tout ce qui est sexe, expliqua-t-il. Toutes les pratiques doivent être essayées et, crois-moi, certaines sont surprises de ce qu’elles découvrent.

- J’en doute. Il y a des choses qu'on ne peut faire.

- Il y a énormément de choses que tu peux faire sans que tu t’en crois capable.

- Si je refuse ? Vous ne pouvez pas me forcer. Il y a des lois pour ça.

- Tu peux te lever partir maintenant. Cela mettra fin à notre contrat en tout cas entre toi et moi. Parce que si tu fais cela maintenant, j’appelle ta mère pour qu’elle te remplace immédiatement. »


Mégane, qui ne savait pas ce qui s’était passé l’après-midi ni les réels penchants de sa mère, trembla devant cette menace. Bien sûr, Dernau ne mentait pas.


Dis ainsi cela pouvait paraître effrayant mais il savait parfaitement que Paola serait venue en courant. Non seulement par bonté d'âme mais aussi parce qu’elle ne rêvait de se faire sodomiser une nouvelle fois. Mégane ne le savait pas et Fernand Dernau ne comptait pas le lui dire pour l’instant. Il offrait juste un jeune femme une sorte de porte de sortie tout en savant qu’elle ne la prendrait pas.


En acceptant, la fille imaginait sauver une mère qui ne demandait que ça. Une mère qui prenait l’excuse de sauver sa fille pour continuer à faire ce qu'elle aimait. Au milieu, il se comportait comme un marionnettiste qui tirait les ficelles. C’était parfois grisant d’être lui.


- D’accord, abandonna la jeune fille. Vous aurez de moi ce que vous voulez mais ce sera la dernière car demain je romps le contrat.

- Comme tu le voudras. En attendant ! Debout ! »


Mégane fut prise de court. Elle s'était imaginée qu'ils mangeraient normalement et que tout se passerait ensuite, dans la chambre. Avait-il changé d’avis devant sa réaction ou s’était-il toujours imaginé lui faire subir cette horreur au milieu du salon sous le regard des employés ? Les deux solutions étaient possibles tant son comportement était imprévisible.


En tout cas, elle avait compris une chose depuis longtemps. Quand il donnait un ordre, il fallait obéir. Il ne revenait jamais en arrière. Elle repoussa sa chaise et se leva de me mettre droite devant la table.


Il la regarda, impérieux, et elle comprit qu’il ne comptait pas lui donner d’autre ordre mais qu’il attendait de la voir réagir. Elle tirebouchonna le bas de sa robe jusqu’au dévoilant son string serré.


Il restait toujours, assis les bras croisés à la regarder. Il ne fit aucune remarque sur le fait qu’elle portait une culotte et elle comprit que cette marque de défi avait fait chou blanc. Dépitée, elle fit glisser son string jusqu’à ses chevilles. D’un coup de jambe, elle l’envoya derrière elle. Elle se pencha alors en avant.


Elle adoptait cette position grâce au souvenir d’un ces films pornographiques qu’elle avait vu lors de ses pires années mais semblait bien maladroite.


Il en fut cependant satisfait car il abandonna sa chaise et vint se placer dans son dos. Il posa les mains sur ses hanches avant de presser doucement pour l'inciter à se cambrer encore plus. Elle prit appui sur la table pour ne pas s'effondrer lamentablement et serra les dents en prévision de ce qui l’attendait. Elle sentit qu’il commençait à écarter ses fesses.


Comme l’avait fait Sophie moins d’une heure auparavant, il glissa son doigt doucement dans son petit anus. L’appendice glissa sans s’enfoncer et elle comprit qu'il était en train de tester la résistance de son orifice.


- Sophie a bien fait son travail, déclara-t-il. Tu as bien fait de lui faire confiance. Ce sera moins douloureux pour toi. »


Il continua à jouer doucement avec son anus l'étirant un peu plus en y insérant un second doigt. Il avait les doigts plus larges que Sophie et la pénétration fut bien plus désagréable pour la jeune lycéenne.


À un moment donné, elle entendit un bruit de succion et il lui fallut quelques secondes pour comprendre que quelqu'un était en train de prodiguer une fellation. Elle tenta de se retourner pour voir la scène qui se déroulait dans son dos mais il avait toujours gardé la main posée sur son dos et lui imposa de rester ainsi. Elle ne vit simplement qu’une femme en tenue de soubrette agenouillée aux pieds de Dernau.


Dans cette position, il était incapable de déterminer s’il s’agissait de Sophie ou de l'autre servante. Les employées de cet endroit étaient-elles tous des esclaves volontaires de cet homme ?


Le bruit de succion continua quelques minutes. Pendant ce temps, Mégane sentait toujours les deux doigts qui se baladaient doucement dans ses intestins.


À un moment donné, elle entendit un « blob ! » un peu ridicule et les deux doigts sortirent de son anus. Terrorisée, elle voulut se retourner mais, cette fois-ci, il posa la main sur son cou et lui imposa une totale immobilité. Elle sentit alors un objet beaucoup plus grand que ses doigts qui repoussait ses fesses pour s'insinuer entre elles.


Elle tenta de se libérer de sa poigne alors qu'elle sentait une pression beaucoup plus rude à l'entrée de son anus. Il était cependant beaucoup plus fort et, de toute manière, elle s'était mise elle-même dans cette situation. Elle serra les poings alors qu’il forçait pour s’insinuer en elle.


L’effet de la pommade lui parut bien ridicule quand le membre réussit enfin à force la résistance de son petit anneau. Elle eut l’impression qu’une épée la pourfendait et elle ne put retenir un cri.


- Un anus bien vierge, lança-t-il alors. C’est une sensation fantastique. »


Mégane ne répondit rien. Elle était concentrée sur toute la douleur qui émanait du bas de son dos et ce fut à peine si elle entendit cette espèce de compliment pervers.


Il força une seconde fois et s'enfonça en elle de quelques centimètres. La douleur devint insupportable pour la jeune femme qui réussit à se libérer de la pression qui pesait sur son cou et se redressa d'un coup brusque en poussant un hurlement. Cette réaction ne le gênait pas plus que ça, au contraire, car il l'emprisonna à ce moment-là entre ses bras.


Il était désormais figé en elle et elle était comme prisonnière. Il en profita. Elle sentait le poids de sa poitrine contre son dos et ses mains qui s'étaient déplacées pour déchirer le haut de sa robe et libérer sa poitrine avec laquelle il se mit à jouer tout en forçant à nouveau pour la pénétrer encore plus.


Elle continua à crier et à pleurer mais elle entendait aussi son souffle contre son cou, indiquant qu’il profitait pleinement ce qui se passait. Elle se sentait tellement épuisée qu’elle tentant de s’effondrer sur la table mais il la retint fermement. Dans cette position, il était plus facile pour lui de donner des coups de rein mais plus douloureux à elle de le supporter.


Finalement il la libéra et elle s’écroula sur la table. Elle posa la joue sur le bois dur et elle fixa du regard un point fixe sur le mur alors que la douleur continuait à se répandre en elle.


Le coït ne dura que quelques minutes mais elles parurent des heures à la jeune fille. En réalité, il ne pouvait s’enfoncer en elle que de quelques centimètres et ni la pistonner comme il l’aurait voulu. C’était une virginité qui était particulièrement compliquée à prendre et il le savait. Il ne voulait pas non plus la blesser mais seulement lui faire dépasser ses limites tout en tirant plaisir.


À un moment donné, la douleur s’estompa et elle comprit qu'il s'était retiré. Elle n’avait pas senti d’écoulement. Il n'avait pas joui. Puis elle entendit de nouveau ce bruit de succion et comprit que la servante recommençait sa fellation. Elle était tellement épuisée qu’elle n’avait pas la force de se relever pour voir qui elle était. Elle resta allongée sur le bois de la table, le souffle court et l’anus en feu. Elle avait subi l’ultime outrage, elle était désormais une enculée.


Puis il poussa un long râle et Mégane entendit le bruit d'une gorge qui déglutissait. Quelques secondes après elle sentit le contact d'une main sur ses fesses puis il se pencha vers elle.


- Voilà, lui susurra-t-il à l’oreille. Tu n’as plus aucune virginité même si celle-là est un petit peu trop résistante pour l’instant. Ce soir, je vais te laisser tranquille car demain tu as école. Réfléchis bien et si tu veux vraiment rompre le contrat, tu n’as qu’à m’appeler demain soir et on arrêtera !»


Megan avait compris à peu près la moitié de ce qu’il lui disait tant elle était harassée. Elle sentit alors qu’on la soulevait du sol. Il l’avait prise dans ses bras et la conduisait jusqu'à la chambre. A ce moment-là, à sa plus grande horreur, elle regretta ce qu'il venait de lui dire car, en sentant ses mains sur son corps et la puissance de cet homme capable de la soulever comme un fétu de paille, elle eut terriblement envie qu’il la prît comme il l’avait fait la veille. Elle en oublia même jusqu’à la douleur qui irradiait toujours de son anus.


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