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Des cours particuliers, épisode 2

CHAPITRE 1


Carla avait tenu un mois avant de plonger dans le rouge. Désormais privées de la pension alimentaire versée par Simon, la mère et la fille avaient été incapables de réduire leur train de vie et les dettes commençaient déjà à s'accumuler. Elle avait bien tenté à d'augmenter son temps de travail et, ainsi, son salaire mais son employeur ne semblait pas plus motivé que cela. Elle n’était visiblement pas sa commerciale la plus efficace.


Alexandra se comportait toujours de manière aussi puérile. En plus de ses notes catastrophiques, elle commençait à avoir de mauvaises fréquentations avec des garçons et des filles qui avaient déjà des problèmes disciplinaires. Elle semblait prendre le même chemin que Mégane quelques années auparavant mais cela Carla ne le savait pas.


Elle avait, bien entendu, contacté son avocat afin de relancer des poursuites pour forcer la main à Simon. L’homme de loi lui avait expliqué qu'ils arriveraient sans doute à obtenir une nouvelle condamnation du père d'Alexandra mais que cela allait prendre du temps. Les arguments avancés par Simon n’étaient pas suffisants pour justifier l’arrêt du paiement de la pension mais pouvaient interpeller un juge pour lui permettre de faire durer l'affaire.


Carla se rappela alors comment s’étaient passées les premières procédures. Il avait fallu deux ans à Simon pour finalement céder. Carla avait alors douze ans de moins et des habitudes de vie beaucoup plus modestes. Elle avait su supporter cette période d'autant plus qu’elle avait une activité bien plus rémunératrice et qu’Alexandra était encore enfant.


Elle était devenue, par la suite, totalement dépendante de la rente versée par son ex-compagnon surtout en comptant les dépenses souvent excessives de sa fille.


- Si au moins Alexandra pouvait modifier son comportement, reprit l'avocat. Si vous pouviez prouver que les arguments concernant votre éducation de votre ex-mari sont fallacieux alors cela pourrait aller plus vite. Le juge pourrait penser que c'est une simple vengeance d'un homme frustré et monsieur Palermo et se retrouverait sous la menace d'une d'amende importante. Je pense que c’est un homme qui comprend ce genre langage et qui reculera s’il pense, qu’à la fin, il risque de payer des fortunes. »


Carla n’avait pas répondu à cette explication mais elle savait qu'elle était incapable de remettre Alexandra dans le droit chemin. Alors elle repensa à la proposition plus qu’inconvenante de Fernand Dernau.



CHAPITRE 2


À l’anniversaire de Mégane s’était continué sans autre anicroche. La malencontreuse situation de ce « cadeau » inconvenant avait été rapidement mise de côté et les quelques amies qui avaient vu le string n’en avaient plus parlé par la suite.


Paola avait tenu son rôle de maîtresse de cérémonie et d'hôtesse à la perfection et ce serait de fabuleux souvenir pour toute la famille. La plupart des invités partirent aux alentours de dix-huit heures et tout fut terminé vers dix-neuf heures. Ils rangèrent rapidement une partie du désordre consécutif à la fête ; le reste serait nettoyé le lendemain par la femme de ménage. Paola rangea les cotillons et autres décorations. Elle les entassa dans un carton et sortit dans le jardin pour les ranger.


Ils habitaient dans une villa à flanc de colline. Le jardin était donc en pente. Elle descendit un petit escalier pour se retrouver dans la partie inférieure. Au fond du patio se trouvait un petit cabanon qui leur servait de débarras. Paola y entra pour ranger le carton des festivités.


Elle connaissait l'endroit par cœur et n’avait pas besoin d'allumer pour se repérer. Ce fut pour ça qu'elle ne vit pas l'homme assis dans un coin.


- La fête a été bonne ? Fit la voix de Fernand dans son dos. »


Paola sursauta, surprise, puis se retourna pour voir le professeur particulier tranquillement assis sur une petite chaise. Il la transperça de son regard qui lui donnait en permanence des sueurs froides.


Elle se rappela alors qu'elle lui avait laissé un jeu de clé. Il l’avait exigé car il estimait qu'elle devait être totalement à sa disposition. Il était venu déjà à deux reprises à l’improviste chez elle mais, à chaque fois, elle était seule. Cette fois, toute sa famille se trouvait à quelques centaines de mètres.


Elle demeura ainsi figée comme statufiée par la présence de cet homme en ce lieu incongru. Il ne sembla pas du tout s’offusquer de sa réaction, au contraire.


- J'espère que la petite caille a aimé mon cadeau.

- Comment as-tu osé ? Devant tout le monde. C'était obscène.

- Je t’ai fait des choses encore plus obscènes à ce que je me rappelle. »


Elle tiqua devant cette remarque. Ce n’était pourtant que la stricte vérité. Depuis qu'elle avait conclu cet accord avec lui, elle s'était commise dans des actions qui l’auraient dégoûtée auparavant et de manière bien plus intense que ce qu’elle ne l’eut jamais cru.


Elle demeura debout dans ce petit réduit à moins d'un mètre de lui, l'air indécis. Il avait poussé l’audace jusqu'à un point qu’elle n’aurait cru possible. Elle se doutait qu'il n'avait pas fait cela pour en rester à une simple petite conversation.


- Ramène-toi par là ! Ordonna-t-il »


Elle tiqua à peine devant cet ordre et ne mit que quelques secondes pour s’approcher lentement mais sûrement. Il était toujours assis mais avait ostensiblement écarté les cuisses pour lui faire comprendre ce qu'il attendait d'elle.


Comme une chienne bien éduquée, elle se mit alors à genoux et entreprit de libérer son sexe de la gangue de son pantalon. Le membre, de taille supérieure à la moyenne, sortie mollement. Il n'était pas encore vraiment dressé bien que son expression montrait qu'il était déjà un peu excité.


Elle engouffra le sexe dans sa bouche et commença à aller venir en le mordillant doucement. Elle avait déjà pratiqué bien des fellations avant de le rencontrer. Elle était d’une génération où cette pratique était bien plus généralisée que dans celle de ses parents mais elle n'avait pas eu pour autant à la pratiquer aussi souvent.


Elle se rappela alors d'une soirée étrange qu'elle avait passée avec lui dans une espèce de club glauque. Elle avait été alors amenée à faire une sorte de jeu concours avec une autre jeune femme pour savoir laquelle arriverait à faire jouir le maximum d'hommes avec sa bouche. Ce soir-là, elle avait sucé bien des sexes qu'elle avait fait gicler à chaque fois. Elle avait gagné, se rappelait-elle. Mais elle avait oublié le nombre, ce souvenant seulement qu’il avait dépassé les trente.

Elle avait fini cette soirée la mâchoire extrêmement douloureuse et avec un arrière-goût acide au fond de la gorge bien qu’elle eut été autorisée à ne pas avaler ce liquide poisseux que ces hommes avaient expulsé.


Ce genre de soirées n'était pas fréquente mais elle n'était pas exceptionnelle non plus. Il lui était même arrivé à la partager avec d’autres hommes, comme un cadeau destiné à certains amis.


Alors qu’elle pensait à ces souvenirs glauques, elle continuait à monter et descendre avec sa bouche autour du membre qui devenait de plus en plus dur. Elle ne se faisait aucune illusion sur sa capacité à le faire jouir ainsi. Il semblait se contrôler totalement et venir quand il l’avait décidé et pas avant. Elle tremblait à l’idée d’être obligée de continuer longuement cette fellation ainsi cachée dans ce débarras situé à quelques mètres de sa famille.


- Paola ? fit la voix de Karl, son mari. Tu es là ? »


Elle se fixa alors et sa bouche se crispa autour du sexe qu’elle était en train de sucer. Son mari se trouvait dans le jardin à quelques mètres d’eux. Elle sentit alors les mains de Dernau se poser sur sa tête et la petite pression lui fit comprendre qu’il avait un peu mal. Elle desserra la pression de sa mâchoire et releva les yeux dans sa direction. D’un geste, il l’autorisa à se lever.


Elle se leva alors, réajusta ses vêtements et se dirigea vers la porte. Alors qu’elle glissait la main sur la poignée, elle se reprit. En ouvrant la porte, elle risquait de révéler en pleine lumière la présence de Dernau et cela aurait provoqué un drame fantastique. Elle se dirigea alors vers la petite fenêtre qui se trouvait à la droite. Elle l’ouvrit et sortit la tête.


- Je suis là, fit-elle en adoptant le ton le plus anodin qu'elle pouvait.

- Je croyais que tu allais ranger seulement les affaires ? Tu en mets du temps.

- Je cherche quelque chose, mentit-elle. Un document dont Mégane a besoin. Je… »


Sa phrase mourut dans sa gorge alors qu’elle sentait les mains de Dernau qui se posaient sur sa jupe. Il s'était approché d’elle dans son dos en prenant bien soin de rester invisible depuis l'extérieur.


- Et quoi ? Demanda son mari.

- J’ai trouvé la boîte mais il faut que je fouille. »


Dernau avait remonté sa jupe et fait descendre sa culotte. Il commençait à la caresser et ses doigts s’enfonçaient entre ses cuisses. Elle se mordit brièvement la lèvre inférieure alors qu’elle sentait monter une chaleur dans son bas-ventre.


- Tu es sûr que ça va bien ? Interrogea de nouveau Karl. Tu m’as l’air un peu rouge. Tu es fatiguée par cette journée ?

- Un petit peu, affirma-t-elle alors que le doigt de son amant commençait à aller et venir dans son intimité. Il faut que je retrouve ce document.

- C’est si important que ça ?

- Oui, mentit-elle alors qu'il venait de rajouter un doigt et d'accélérer son rythme. Oui, il faut que je l'amène au lycée rapidement. C’est pour le bac.

- Ils sont toujours pressés ceux-là. Tu veux que je t’aide ?

- Non ! Refusa-t-elle un peu sèchement alors qu’elle sentait le sexe de Dernau qui pressait contre son antre d’amour. Non, tu sais comme c'est étroit là-dedans et, à deux, on se gênerait plus qu’autre chose. Ce n’est pas la peine de tout déranger. »


Karl se trouvait à deux mètres d’eux mais la nuit était déjà bien tombée et il discernait à peine ses traits de sa femme. C’est pour cela qu’il avait du mal à voir les petites grimaces qu'elle ne pouvait retenir alors que le membre de son amant commençait à aller et venir en elle.


Elle se sentait comme prise au piège à se laisser ainsi posséder sous le regard même de son mari. Elle ne pouvait cependant pas s’opposer à ses actions car, ce faisant, elle aurait révélé sa présence et donc son propre comportement.


Karl afficha alors une mine un peu détachée, la salua rapidement puis fit demi-tour pour retourner à la maison. Alors qu’il grimpait les escaliers, Dernau glissa ses mains sous les aisselles de Paola et défit un à un les boutons de son chemisier. Il commençait à jouer avec sa avec sa poitrine alors que son mari disparaissait dans la nuit. Paola abandonna alors toute résistance et se laissa faire en commençant à pousser des petits soupirs.


Il la prit ainsi en levrette dans ce débarras et ce coït dura plus d’un quart d’heure. Ce qui, avec lui, semblait presque ressembler à une éjaculation précoce. Il finit par jouir en elle et la libéra enfin. Elle s'empressa de refermer les pans de son chemisier et la fenêtre d'où on pouvait toujours la voir depuis le jardin. À nouveau, telle la petite chienne qui a été devenue, elle se remit à genoux et se mit à lécher le membre de son amant, nettoyant les quelques gouttes de sperme qui l’imbibaient encore. Si elle n’avait pas avalé le sperme des hommes auquel il la prêtait parfois, elle devait le faire systématiquement avec le sien. Elle nettoya donc consciencieusement ce pénis qui venait de la posséder sous le regard crédule de son mari.


Il reprit sa place d’origine sur cette petite chaise cachée dans l’ombre et elle comprit qu'elle avait l'autorisation de partir.


- Je veux que Mégane porte ce string vendredi, lui lança-t-il alors qu'elle avait posé la main sur la poignée de la porte. Qu'elle ne l'oublie pas surtout sinon j'arrête tout ! »


Elle déglutit devant cette parole trahissant ainsi l’angoisse qu’elle avait que tout cela se terminât.



CHAPITRE 3


Dernau laissa passer une bonne demi-heure après le départ de Paola avant de sortir de sa cachette. Il aimait jouer à ces petits jeux sadiques où il poussait une bourgeoise bon teint à s’avilir toujours plus. Cependant, il était allé un petit peu trop loin. Si ce cher Karl avait réalisé ce qui se passait, tout cela aurait tourné au psychodrame et jamais il n'aurait pu goûter à la petite chatte toute neuve qui l’attendait vendredi. Mais cela avait été trop tentant et bien trop jouissif. Il ne regrettait pas une seconde d’avoir profité de cette occasion.


Il sortit donc de la résidence en utilisant la porte du jardin et le fit de manière la plus discrète possible. Il rejoignit sa voiture, s’installa au volant et pris le téléphone qu'il avait laissé dans le vide poche afin de ne pas risquer qu’un appel malvenu ne révélât sa présence au cocu.


L’idée avait été bonne car il avait effectivement reçu un message. Il prit le petit appareil pour lire le message et sourit en voyant le nom de Carla s’afficher en en-tête. Décidément la soirée tournait à la perfection.



CHAPITRE 4


Vendredi soir, à la sortie du lycée. Mégane quitta la salle alors que la cloche venait de résonner. La jeune femme affichait une expression fermée alors qu'une de ses amies semblait vouloir lui raconter sa vie.

Les deux jeunes femmes progressèrent dans les couloirs du lycée puis atteignirent la porte extérieure. Son amie vit la voiture de son père et la laissa en lui faisant un grand salut de la main. Mégane lui répondit d’un geste un peu distrait alors qu’elle regardait la file de voiture qui attendaient les adolescents à la recherche de celle censée venir la chercher.


Elle n’eut pas de mal à la trouver. Même dans ce lieu qui accueillait tous les enfants de la bourgeoisie, ce n’était pas souvent que l’on voyait une Limousine. Mégane dévisagea le grand véhicule d’un blanc immaculé en sachant pertinemment qu’il l’attendait.


Un petit attroupement s’était formé à moins d’un mètre de la voiture. Garçons et filles admiraient ce symbole de luxe autant qu'ils s'étonnaient de l'incongruité de sa présence.


Mégane hésitait toujours. Elle n’avait aucune envie de monter dans ce véhicule mais elle savait aussi les conséquences de son refus. C’était là le plus incroyable de cette situation. A aucun moment, Fernand Dernau ne leur avait mis de contraintes. Il se contentait juste de leur rappeler les termes de l'accord. Elles pouvaient à tout moment dire stop mais alors tout s’arrêterait y compris les choses positives.


Tout s’arrêterait ? Mais quoi en fait ? Elle n’avait en réalité que de souvenirs vagues de chaque séance qu’elle passait avec ce professeur si particulier. C’était un peu comme dans un rêve. Comme si elle était dans une sorte de limbe durant cette heure qu’elle passait avec lui chaque semaine.


Pourtant à chaque fois qu'elle sortait de la séance, elle se sentait totalement au point sur l'ensemble des sujets qu’elle avait étudié durant la semaine. Elle avait aussi une force et une motivation qu'elle ne s'était jamais connue.


Mais les changements ne s’arrêtaient pas là. Elle se sentait plus calme et pleine de sérénité à l’opposé de la tempête qui la tenait quelques années auparavant. Les adultes comprenaient-ils vraiment ce que pouvait ressentir une adolescente ? Certainement pas, bien qu’ils eurent eux-mêmes connus cette période étrange. C’était tellement incroyable et, quand elle se souvenait de cette époque, elle repensait à la bêtise dont elle avait fait preuve à ces moments-là mais aussi à l’incroyable angoisse et l’incertitude permanente qui la tenaient. Elle avait tenté de les combattre en montrant son indépendance et prenant des décisions absurdes. Le regard des autres était essentiel aussi et on tentait désespérément de se coller à un modèle imposé.


Depuis qu’elle avait commencé les cours, tout cela avait changé. La peur s’était estompée. L'envie de plaire aussi. Mais, étrangement, cela l'avait rendu plus intéressante pour beaucoup de ses congénères.


Non, ce n’était pas les pour bonnes notes, pour la perspective d’avenir florissante ni même à cause de la peur de la prison qui faisait que Mégane acceptait les affreuses conditions de son professeur. C'était l'idée de revenir à cet état d'angoisse, à cette insécurité qu'elle ressentait jusque dans ses rêves. Si le prix pour conserver cette paix intérieure qui lui avait tant manquée depuis le début de sa puberté était de monter dans cette voiture alors elle allait le faire en dépit des conséquences.


Le chauffeur avait patienté tranquillement pendant deux minutes puis il s'était approché de Mégane en fendant le petit groupe de lycéens. Il se contenta de saluer la jeune fille avec déférence sans montrer le moindre signe de mépris. Plusieurs jeunes gens qui suivaient la scène affichèrent des mines étonnées en comprenant que limousine l’attendait.


Elle sentit cette jalousie et cette envie que ressentaient de plus en plus ses congénères. Elle était devenue le centre de nombre d’intérêts. Elle semblait incarner la réussite à tous. Elle ne recherchait plus forcément à être dans le groupe mais se sentait quand même gratifiée par ce genre de réactions. Elle prit alors la main du chauffeur et lui emboîta le pas en direction de la voiture.


Il lui ouvrit la porte et elle monta sans un mot. Il ferma derrière elle doucement puis se dirigea vers l’avant. Mégane jeta un dernier un dernier regard à l'intention du petit groupe d'adolescents qui ne s’était pas encore disloqué. Elle ne put retenir un sourire en voyant les mines défaites de certaines jeunes femmes.



CHAPITRE 4


La voiture s’éloigna donc doucement du lycée. La petite satisfaction de lire la jalousie dans le regard ses rivales estompa rapidement et Megane retrouva cette gêne terrible. Elle allait passer le week-end entier avec un homme qui avait plus du double de son âge qui comptait bien faire d’elle une « femme » comme il disait. Il y avait eu une contrainte supplémentaire à son petit contrat quand sa mère l’avait accepté. Elle devait se présenter totalement vierge à cette première rencontre. Depuis le moment où elle avait commencé les cours, elle avait interdiction de fréquenter le moindre garçon afin de se réserver pour Fernand Dernau.


En bon élève studieuse, elle avait parfaitement suivi les consignes de son professeur et était devenue une sorte de reine des glaces qui faisait fantasmer bien les garçons de son lycée. Il fallait dire, qu’au au fil des années, son physique s'était affiné pour différentes raisons. Elle était devenue incroyablement séduisante. Bien plus que ne l'était cette jeune collégienne qui avait failli se faire violer sur la banquette arrière d'une voiture par un apprenti voyou issu de la bonne société.


Une vitre opaque séparait le chauffeur de l'arrière de la voiture et celle-ci s'abaissa doucement.


- J’ai reçu cette certaine consigne, fit-il sur un ton totalement neutre. Monsieur Dernau m’a demandé de vérifier si vous portiez bien le vêtement qu’il vous a offert. Vous devez me le montrer maintenant. Je dois prendre une photo et l’envoyer afin de prouver que vous avez respecté votre part du contrat. »


Il parlait sans émotion calmement comme s'il lui demandait de montrer sa carte d'identité ou un quelconque ticket de cinéma. Elle ne savait pas s'il avait parfaitement conscience de ce qu’il lui demandait ou non.


- Ici ? Demanda-t-elle en rougissant. Maintenant ?

- Ce sont les consignes, répondit-il toujours aussi calme en garant la voiture. Je me doute que ce n'est pas facile pour vous mais monsieur Dernau a été clair. Il m’a bien précisé vous n'étiez pas obligée mais que, si vous refusiez, je devais vous ramener immédiatement chez vous et que votre contrat serait alors rompu. Avec effet immédiat.

- Qu’est-ce que je dois faire ?

- Relevez votre jupe jusqu’au-dessus de vos fesses et écartez vos cuisses »


Toujours aussi rouge, Mégane il se releva un petit peu pour exécuter les consignes du chauffeur. Dans cette position, le petit string en soie semi-transparent était parfaitement visible et, au travers du fin tissu, son intimité surmontée de ce petit fin duvet châtain qu’elle entretenait étaient parfaitement discernables.


Le chauffeur prit alors plusieurs photos avec son téléphone. Il gardait cette expression totalement impassible et ne semblait ressentir aucun plaisir ni aucune gêne à ce qu'il faisait. On avait l’impression qu’il était en train de photographier un arbre ou une voiture.


Il se retourna alors et Mégane le vit pianoter sur son téléphone. Elle demeura ainsi pour savoir si elle devait ou non se rhabiller.


- Vous pouvez vous réajuster, reprit-il. Monsieur Dernau et satisfait. »


Alors que Mégane faisait redescendre sa jupe afin de cacher son intimité, le chauffeur fit remonter le plexiglass de séparation et la voiture redémarra.




CHAPITRE 5


Mégane connaissait parfaitement le chemin qui conduisait à la maison de Fernand Dernau puisque c’était là qu’il prodiguait ses enseignements. Elle ne fut donc aucunement surprise par le luxe du lieu qu’elle connaissait très bien pour le fréquenter régulièrement depuis presque trois ans. Bien entendu, certaines choses lui apparurent quand même bien différentes alors qu'elle se rendait en ces lieux pour se donner.


Le chauffeur la déposa au pied du grand escalier qui menait à la grande entrée. Il l’aida à descendre de la voiture mais repartit immédiatement. Le majordome, qu’elle connaissait très bien, l’attendait en haut des escaliers et elle le rejoignit sans attendre. L'homme la guida jusqu'au salon même si cela était totalement inutile.


- Monsieur Dernau est encore en plein travail, fit-il avec cet accent anglais si stylé qui le caractérisait. Il vous prie de l’attendre. Ce ne sera plus long. Voulez-vous que je vous serve à un thé ? Rouge comme d’habitude ? Rajouta-t-il alors qu'elle hochait la tête. Parfait. »


Il paraissait tout aussi impassible que le chauffeur comme s’il trouvait tout cela tout à fait normal. Une jeune femme de dix-huit ans qui venait en ce lieu pour devenir le jouet sexuel un homme en âge d'être son père. La sensation d’irréel était totale.


Il lui apporta son thé qui était comme à son habitude excellent. Elle le but mais son ventre serré n’arrivait pas à profiter de son goût si exceptionnel.


Il ne s'attarda pas avec elle et la laissa seule avec sa ses sombres pensées. Elle demeura ainsi silencieuse à détailler les riches ornementations de la salle comme si elle le voyait pour la première fois. Son esprit était la proie de milliers de pensées différentes.


La porte du bureau de Dernau s’ouvrit alors et le professeur sortit, accompagné d'une jeune femme. Mégane ne la reconnut pas. Il s’agissait d’une jeune maghrébine dont les vêtements, visiblement achetés en grande surface, tranchaient avec ceux que portaient les élèves que Mégane avait déjà croisés. Dernau ne semblait pourtant d'habitude s'intéresser qu’à des enfants de la bourgeoisie. Ce genre de « petites écervelées » comme il disait qui gâchaient la chance que la vie leur avait données et qu'il fallait remettre dans le droit chemin.


- C’était très bien Yasmina, dit-il tout simplement. Je pense que, dans quelques mois, tu pourras te féliciter de ton bac et penser à tes études. Tu as eu des échos pour ta bourse ?

- Oui, répondit la jeune femme dans un sourire. Si j'ai mon bac, j'aurai une bourse maximale. Vraiment merci, sans vous tout cela n’aurait pas été possible. »


Dernau eut alors une réaction que Mégane pensait impossible. Il sourit. Pas le sourire sadique ou ironique qu’il utilisait souvent pour l’humilier ou pour souligner son incompétence mais un sourire simple et franc radieux qui traduisait une véritable affection.

Son regard aussi était différent. Il n’y avait aucun sous-entendu. On pouvait y lire comme une sorte de plaisir d'être avec cette jeune fille. Mégane, qui n'avait jamais été gratifiée par autre chose que de l'ironie ou de la concupiscence, trouva cela bien déstabilisant et elle se dit que cette fille n’avait sans doute pas signé de contrat.


La jeune fille gratifia Dernau d'un sourire radieux en lui disant au revoir et elle prit la direction de la porte. Ce fut à ce moment qu’elle remarqua la présence de Mégane mais ne sembla nullement gênée. Elle salua chaleureusement sa congénère tout en continuant son chemin. Mégane lui répondit de manière un peu mécanique ce qui ne sembla pas du tout la déranger.


Elle adressa un dernier aurevoir à son professeur avant de sortir et ce dernier continua à observer la porte qui se refermait avec une expression qui tenait presque de la nostalgie.


Il ne semblait pas avoir remarqué Megane et cette dernière cherchait presque à se faire toute petite comme si elle pouvait ainsi passer inaperçue. Mais son sourire changea et elle vit réapparaitre ce rictus qu'elle détestait.


- Te voilà donc ma petite caille, déclara-t-il alors en l’affublant de ce surnom qu'elle détestait tant. Ce soir nous allons bien nous amuser. »


Il se retourna alors et elle le sentit qu'il la détaillait. Il avait exigé de la voir habillée de manière distinguée pour sortir et avait demandé un décolleté plongeant.


- C’est ce que tu appelles un décolleté ? Balança-t-il d’un ton sec. C’est à peine si on voit la naissance de tes nichons »


Elle jeta, gênée, un regard sur sa poitrine. Elle avait pourtant choisi une tenue moulante avec un col en U assez large qui montrait parfaitement sa poitrine bien généreuse. Elle pensait que cela était suffisamment suggestif pour lui. Bien entendu, elle se trompait car elle n’avait aucune idée de jusqu’où il comptait le voir plonger.


Il tapa dans ses mains et son majordome arriva immédiatement, portant un vêtement noir.


- Tu vas mettre ça ! Ordonna-t-il. »


L’homme lui tendit le vêtement et elle le prit avant de déglutir. La profondeur du décolleté manqua lui donner un haut-le-cœur. De plus, le tissu semblait très fin. Elle fut incapable de s'imaginer portant un tel vêtement. Elle se leva alors et jeta des coups d’œil circulaire à la recherche d'un endroit pour se changer. Il n'y avait rien même pas un petit recoin un peu plus sombre.


- Et bien ? S’impatienta-t-il. Qu’est-ce que t’attend ?

- Mais, commença-t-elle en réalisant qu’il comptait qu’elle se changeât sous le regard de ce majordome qui semblait aussi âgé que lui.

- Arrête un peu de faire ta mijaurée. Tu sais très bien pourquoi tu es ici. Bientôt ton anatomie n’aura plus aucun secret pour moi et Charles en a déjà vu bien d'autres. »


Elle déglutit bruyamment devant ce manque de tact qui révélait cependant une pure vérité. Elle se leva alors de son fauteuil et entama de défaire le haut de son vêtement. Elle le retira rapidement et se retrouva ainsi en soutien-gorge. Il poussa un nouveau cri de déception.


- C’est une blague ? S’énerva-t-il. Tu crois peut-être que ce genre de vêtements se porte avec ça ? Tu vas m’enlever ça de suite ! »


La jeune fille se sentait presque au bord de l’évanouissement. Il l’avait déjà obligée à s’exhiber devant son chauffeur mais au moins elle avait gardé un semblant de dignité avec ses vêtements mais là elle allait devoir carrément se mettre quasiment nue. Elle n’avait aucune idée de ce que sa mère vivait exactement avec lui. Elle savait juste qu’il profitait d’elle sans vergogne et ne se doutait pas qu’elle-même devait sans cesse s’exhiber dans des tenues indécentes devant bien des hommes.


Elle lui adressa un regard de petit animal affolé, espérant peut-être une sorte de pitié mais ne reçut comme réponse qu’une expression froide et sans détour. Il ne la menaça même pas car ils étaient déjà passé à autre chose. Elle était venue au rendez-vous. Elle avait passé le pas de cette porte et il n'y avait plus de possibilité de retour en arrière. On lui avait laissé cette chance dans la voiture et elle l'avait refusée.


Elle mit alors les mains derrière son dos et dégrafa l’arrière de son soutien-gorge. Elle s’empressa rapidement de le retirer comme si cela rendait la chose moins pénible. Il eut cette fois-ci un sifflement d'admiration.


- Alors là, commença-t-il avec un nouveau sourire satisfait. Ils sont aussi beaux que le chirurgien l'avait promis. »


Mégane baissa les yeux honteusement. Oui. Elle avait eu recours à la chirurgie esthétique mais pas pour les raisons habituelles. En plein cœur de son adolescence, alors qu'elle venait à peine de commencer les cours avec lui, sa poitrine avait gonflé de manière excessive jusqu'à devenir pathologique. Son médecin traitant avait indiqué, qu’avec sa corpulence, il fallait avoir recours à une opération de réduction mammaire afin de soulager son dos.


Quand il avait appris cela, Dernau avait mis son grain de sel. Il avait exigé de diriger la reconstruction mammaire. Le chirurgien avait donc reconstruit les seins de la jeune femme pour qu’il devînt de parfaits arguments sexuels. Elle avait gardé un tour de poitrine plus que conséquent, bien que beaucoup moins imposant qu’auparavant, et, finalement, cela avait été encore plus attirants pour les hommes.


Mégane le vivait mal et cachait toujours sa poitrine dans des tenues amples et des cols roulés. Elle avait du mal à supporter l'idée que cette partie de son corps ne lui appartenait pas vraiment et qu'elle avait été dessinée selon les bons vouloirs d'un homme qui n'attendait que le moment de la posséder.


Elle demeura pétrifiée, sentant le poids du regard de cet homme qui profitait de la forme si idéale de sa poitrine. Derrière lui, le majordome la regardait aussi mais son expression était indiscernable. Comme le chauffeur avant lui, il semblait totalement indifférent à tout cela, n’étant ni horrifié ni intéressé par le spectacle.


Il fit un signe de la main de s’approcher et elle hésita à peine pour s’exécuter. Il tendit la main et toucha délicatement de son sein droit. Le contact de la main chaude sur sa poitrine déjà frissonnante dans l'air frais de la pièce provoqua en elle une réaction qu’elle ne connaissait pas bien. Son petit téton se leva doucement et le sourire de l'homme s'accentua. Il prolongea sa caresse, jouant doucement avec l’extrémité de sons sein.


- C'est du vrai travail d'orfèvre, estima-t-il. Le touché est naturel. Il faut vraiment savoir que tu as été opérée pour faire la différence. C'est de l'argent fabuleusement bien dépensé. »


Il confirma ainsi quelque chose dont elle se doutait. C'était lui qui avait payé cette opération. Certes, la réduction mammaire avait été gratuite puisque dépendant de la santé mais la reconstruction suivante si fine pratiquée par un vrai professionnel et qui avait pris un temps bien plus élevé que d'habitude avait été payante. Son père avait toujours tiqué quand il avait reçu la facture mais ne se doutait pas une seconde, qu’en réalité, il n'avait payé que le tiers de la vraie somme. Il ne se doutait pas aussi celui qui avait payé le reste, l‘avait fait pour s’offrir une petite poupée aux mensurations idéales pour assouvir ses penchants. Il retira sa main soudainement.


- Non, ce n’est pas encore le moment, décida-t-il. Nous allons faire les choses bien. D'abord un bon petit dîner romantique puis nous passerons aux choses sérieuses ensuite. »



CHAPITRE 6


Simon avait été intrigué quand on lui avait annoncé la visite de maître Hazavanian. Il n’avait pas pour habitude de recevoir des invités-surprises chez lui alors que la nuit était déjà tombée mais quand l'un des plus redoutables avocats du barreau se présentait, même à l'improviste, on évitait de le froisser.


Hazavanian était de ces avocats qui ne prenait des clients que s’ils avaient des comptes en banque avec des crédits à neuf chiffres. C'était l'homme capable de miracles mais aussi capable de vous envoyer en enfer s’il se dressait contre vous. Simon n’était pas croyant mais il croyait en l’enfer et ne voulut pas jouer avec le diable.


Il reçut donc son visiteur dans son grand bureau en évitant de le faire attendre. Il l’accueillit aimablement mais froidement afin de tenter de l’impressionner mais cela n’eut aucun effet en face d’un tel animal à sang froid.


Hazavanian était un homme de grande taille et avec un physique agréable. Ses longs cheveux bruns qui retombaient sur ses épaules n’altéraient aucunement son air déterminé avec un regard bleu qui vous transperçait.


- Que me vaut le plaisir, maître Hazavanian, fit Simon.

- Je doute que vous trouviez cette rencontre plaisante, répondit l'avocat sans prendre de gants. Je suis ici pour vous parler de la pension alimentaire que vous êtes censé verser à madame Orléane.

- C'est une affaire personnelle. Je ne vois pas en quoi cela vous concerne. »


Simon avait répondu sèchement, trahissant ainsi son trouble. Il se demanda comment Carla avait pu se payer un tel avocat et cela ne lui plaisait pas du tout.


- Je suis concerné par ce qui concerne mes clients, répondit simplement Hazavanian aucunement impressionné par la colère apparente de son interlocuteur. Mon cabinet va reprendre le dossier et je peux vous promettre que les choses pour devenir très compliquées pour vous.

- J’avais un accord avec elle.

- Un accord ? Rien de légal en tout cas. Vous devez comprendre une chose. Je suis missionné pour m'occuper de cette affaire. Missionné par une personne qui a, elle aussi, un accord avec madame Orléane. Cette personne m'a autorisé à vous proposer un accord des plus simple. Alexandra retrouve une scolarité normale avec des notes plus qu’acceptables et vous continuez à verser la pension.

- Et si cette petite conne continue ses bêtises ? Je suis dégagé de cette obligation ?

- Croyez-moi cela n'arrivera pas. »


Simon ne fut guère étonné par l’assurance de l’avocat. Dans ce genre de métier, il n’y avait jamais place au doute, en tout cas dans les apparences. Mais en homme avisé, il sut parfaitement saisir le message explicite dans son allocution.


Hazavanian ne travaillait pas pour Carla mais pour quelqu'un d'autre. Cette personne n’était visiblement pas un ami de Carla. Il ne comprenait pas tous les tenants et aboutissants de cette histoire mais il savait une chose. Hazanavian ne travaillait pas pour le commun des mortels. La personne qui se trouvait derrière lui était particulièrement riche et, sans doute, très puissante. Se lancer dans un conflit ouvert avec une telle personne dont il ignorait jusqu'à l'identité ne pouvait qu’être source de gros problèmes.

Simon avait envie d’envoyer paître cet avocat prétentieux et de retrouver cette personne qui osait le menacer ainsi mais la voix de la raison se rappela à lui. Défier une personne puissante était déjà dangereux mais quand cet ennemi était capable de rester dans l’ombre en tirant les ficelles d’autres hommes puissants, cela tenait du suicide.


- J’espère que vous tiendrez parole, répondit-il en actant une reddition qui lui faisait mal. Je vais faire verser la pension à cette pute mais que sa petite connasse arrête ses conneries et tout de suite ! »




CHAPITRE 7


Mégane s’était donc rhabillée. Si on pouvait appeler ça s’habiller car la tenue qu'elle portait désormais lui donna l'impression d'être encore plus exposée. Le haut de son vêtement était constitué avec un décolleté ouvert qui descendait quasiment jusqu’au nombril. Se raccrochant par l’arrière du cou, il n'y avait que deux fines bandes de tissus qui recouvraient ses seins et ainsi dévoilaient l'essentiel de son anatomie. Même à l’époque où elle se sentait très rebelle, elle n’aurait jamais osé sortir ainsi vêtue. Ce fut pourtant ce qu’elle fit ce soir-là.


Fernand Dernau avait réservé dans un des restaurants les plus fréquentés de la ville. Pas particulièrement chic mais quand même d’un certain standing.


Quand ils arrivèrent, ils trouvèrent une salle bondée et elle ne fut pas vraiment surprise de découvrir qu'il avait réservé une place bien centrale d'où ils étaient visibles de toute la salle. Alors qu’elle s’installait, elle commençait à sentir le poids des regards qui pesaient sur elle. Avec sa poitrine mise ainsi en évidence, elle ne pouvait qu’être que le centre des intérêts autant masculins que féminins. Elle n’osait relever les yeux de peur de croiser tous ces regards qui témoignaient autant du désir, de la concupiscence, de la jalousie et d'une sorte de mépris.


Dernau semblait parfaitement satisfait de son petit spectacle. Il faisait la conversation sans trop s’offusquer du fait que la jeune femme conservait toujours les yeux baissés et tentait surtout de ne pas rougir. En fait, il semblait s’en réjouir. Toute la gêne qu'elle ressentait durant cette situation était autant de joie pour lui.


Le serveur leur apporta les premiers plats. Elle l’avait laissée choisir, persuadée qu'il saurait parfaitement ce qui lui plaisait. Elle avait réalisé, avec le temps, qu’il savait parfaitement lire en elle et cerner les détails de sa personnalité. C'était sans doute là l'un des secrets de sa réussite. Il lisait dans ses élèves comme dans un livre ouvert.


Le jeune serveur se fixa quasiment alors qu’il se baissait pour poser le plat devant elle. Il semblait comme hypnotisé par ces seins qui se révélaient dans leur quasi-totalité. Il avait la bouche entrouverte et les yeux qui semblaient pétiller. Mégane fut incapable ne serait-ce que de croiser ce regard et ne sut jamais quel visage il avait.


Après avoir laissé scène perdurer un peu trop longtemps, Dernau se contenta juste d'une petite toux pour sortir le serveur de sa torpeur. Ce dernier se redressa rapidement et repartit comme s'il avait le diable aux trousses.


- C'est exactement ce que j'espérais, murmura-t-il alors en se penchant vers la jeune femme pour s'assurer que personne autour ne l’entendit. Tu es vraiment fantastiquement excitante et je sens que ce week-end va être mémorable. »





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